Ce qu'on ne dit pas nous tuent

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Bonjour,

Je vous cite :  « Ce qu'on ne dit pas nous tuent ", j'ai un lourd secret , qui doit rester secret au saint de ma famille , mais faut que j'en parle , je ne peu garder ça pour moi, c'est trop difficile. »

Au delà des avis et conseils chaleureux et sympathiques des membres de la communauté de patients de CARENITY je complèterai en vous suggérant  de consulter sans tarder une psychologue dont c’est le métier de vous aider à  préserver, maintenir et améliorer votre bien-être et votre qualité de vie et votre santé psychique dans cette période bien difficile, à vivre,  pour vous.

Actuellement vous avez, à mon sens,  vite besoin d’un soutien, d’un éclairage, d’une analyse de votre trouble et surtout d’une évaluation de votre situation actuelle avec des suggestions de choix de solutions par un tiers neutre dans votre conflit et votre souffrance.

Par cette révélation, hors normes,  que votre papa vous a faite vous êtes devenu plus que sa fille puisqu’il remet en partie entre vos mains sa propre vie ou sa propre mort, or vous n’êtes ni son père ni sa mère, ceux qui lui ont donné cette vie avec ce corps et cet esprit qui le font souffrir tant actuellement, cette vie humainement parlant lui appartient et il en dispose lui seul selon son bon vouloir, ses croyances,  sa force mentale,  physique et psychique, il fait un choix et ce choix est respectable.

Vous êtes une fille, choisissez de préférence une thérapeute qui comme vous ressent ce lien si particulier qui relie une fille à son père.

Jolepotager

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Bonjour à tous

@Eauclair Vous avez bien fait de parler de votre situation avec votre père sur Carenity. C'est un secret trop lourd à porter pour une seule personne, surtout quand on est malade soi-même. Je compatis à votre douleur de savoir que votre père souffre dans son corps mais également dans son âme, et je ne sais pas laquelle souffrance doit être le pire pour chacun de vous deux.

Vous avez eu des excellents conseils des membres, je ne peux rien ajouter à part vous suggérer de suivre leurs conseils.

Autrement, je suis de tout coeur avec vous dans ce moment si difficile.

Bisous de LadyKat

Ma grand mere à 94 ans, en Bonne santé et indépendante. Néanmoins la depression des personnes agee existe au même titre qu'à tous âge y compris les enfants.

Ma grand mère bien qu'optimiste et énergique dit aussi en avoir marre de vivre, que le Bon Dieu l a oublié et quand on n a plus de compagnon, que ses amis sont morts c'est difficile.

Elle fait partie de l'association "mourir dans la dignité".

Mais si votre père Peut sortir Il Faut qu'il puisse voir la nature, avoir un chat Si Il Peut et Si Il les aime, Si Il ne peut pas bouger qu'il doit rester aliter, Peut être pourriez vous vous rapprocher d'association habituées à ces situations afin de lui apporter un peu de bien etre etc

Avez vous de la famille qui pourrait vous aider. Personnellement je crois plus aux bons psys qu'aux psychologues mais chacun est différents 

Prenez soin de vous et de votre papa

Bonsoir,

De tout cœur avec vous , situation pas évidente , mon père est encore jeune 64 ans et pas de soucis de santé mais m'a fait promettre étant l'ainée de ses 5 enfants de le faire mourir dignement quand le moment sera venu , il ne veut pas être un fardeau , un légume , ou plus qu'un corps douloureux ! et qu'il se renseignera lui car ça se passera en Belgique d'office puisque en France c'est interdit par la Loi ! sauf si vraiment la personne a un cancer en phase terminale dans une souffrance extrême là seulement on peut prétendre à être sédater à très fortes doses de morphine jusqu'à l'endormissement fatal et final.

Je pense que tout cela n'est pas facile du tout , moi j'essaye de ne pas y penser mais quand j'y serai confronter plus tard même si j'ai promis à mon père se sera difficile ( sachant que ma maman elle est décédée jeune a 43 ans d'un cancer ) 

je te joins un site sur l'association pour le droit de mourir dans la dignité :

 http://www.admd.net/la-structure/presentation.html

Bon courage @Eauclair 

Prendre le temps de se faire aider. Jolepotager dit comme moi eauclair@ . Si tu veux continuer à aider ton papa,il faut que les choses soient claires dans ta tête. Qu'avant tout tu saches où tu en es. Le temps,tu vas le trouver. Ton père ne s'en portera que mieux !

Courage !

Bonjour à tous et plus particulièrement à EAUCLAIR 

j'ai vécu la même situation que toi mais en HEPAD, MAMAN malade Alzheimer depuis 1999 en ets spécialisé en 10/2007 et décédée en juillet 2013, PAPA qui lui ne voulait pas rester seul m'a demandé de l'inscrire dans le même établissement et le moment venu il y est allé; ensuite son frère célibataire est décédé subitement en février 2009, gros choc pour PAPA et qui a décidé de ne plus vivre. Il ne mangeait presque plus, grosse dépression et me disait sans arrêt de l'aider "à partir" MAIS COMMENT ??? Un jour alors que je suis arrivé il dormait et lorsqu'il s'est réveillé il m'a dit "tu es là mais je ne voulais plus te voir"  ensuite il m'a indiqué vouloir parler au médecin qui le suivait à la maison de retraite ce que j'ai fait. Ce jour là il m'a indiqué qu'il voulait que j'assiste à l'entretien ce que j'ai fait également et là il a demandé au médecin de faire le maximum pour le laisser partir sans souffrance mais que lui avait pris sa décision de ne plus se nourrir car il voulait mourir. Alors là j'ai énormément apprécié la réaction du médecin "mais Mr je ferais tout ce que je pourrais pour respecter votre volonté" RARE et BRAVO; donc à partir de ce moment PAPA n'a plus voulu s'alimenter, à refusé toute perfusion et bien sur il s'est dégradé très rapidement, le médecin passait le voir régulièrement et un jour elle m'a dit "votre PAPA souffre, on va suivre sa demande" il a donc été mis sous pompe à morphine et le médecin avait laissé des instructions pour que l'on augmente la dose dès qu'il y aurait le moindre signe de douleur (toilette ou autre) il était content car conscient. Nous avons beaucoup pu discuter et vraiment je ne peut que remercier ce médecin. Un jour le infirmiers m'ont dit qu'il avait augmenté la dose car PAPA était soufrant au moment de la toilette. Alors plus de contact mais je savais que c'était sa demande, il est décédé une semaine après en 10/2010 mais comme une flamme qui s'éteint.

Quand à MAMAN là une autre histoire, beaucoup moins florissante pour le corps médical, il a fallut que je me battes avec le toubib de l'unité se soins Alzheimer, MAMAN qui ne me connaissait plus depuis 6 ans, était attaché ds son lit, sur le fauteuil, était très agitée et criait tout le temps jour et nuit. Alors on l'a mise dans une partie isolée de l'établissement pour pa géner les autres. Alors là descente aux enfers, on oubliais de la nourrir, de lui faire sa toilette, de la changer etc ... ma PETITE MAMAN était devenue un paquet de linge sale.  C'est pas faute d'avoir fait du bruit dans l'établissement (rencontre avec médecin, infirmier et directeur) mais là une fermeture totale a toutes mes demandes J'ai repris contact avec le médecin de PAPA mais l'accès à MAMAN lui a été refusé !!!!!   ALORS MAMAN et MOI on a subi. Elle est décédée en 07/2013 d'une crise cardiaque. MON DIEU C EST TRISTE A DIRE MAIS QUEL SOULAGEMENT.

Comme quoi tout dépend du médecin qui fait sa loi

en tout cas bon courage à vous

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@Eauclair je vous souhaite beaucoup de courage pour vivre ses moments douloureux, si vous êtes croyante, prier