Bipolarité et vie professionnelle

Bonjour,

Je fais aussi appel aux services d'une association qui remplit les missions de Cap Emploi. J'ai un conseiller efficace qui s'est engouffré dans un projet professionnel alternatif que j'ai. Sans vérifier que je serai vraiment en phase avec ce projet du point de vue psychologique.

Les structures qui suivent les personnes handicapées répondent à des appels à projet. Elles sont ensuite évaluées en fonction de leurs résultats, en termes de placement sur le marché du travail ou de la formation.

J'ai l'impression que l'intérêt de la personne handicapée n'est pas toujours recherché.

Bonjour à tous

Je me retrouve dans tous vos commentaires, car qd mon diagnostique de la maladie a eu de  lourdes conséquences dans mon travail  g(j'étais gestionnaire financier) on m'a annoncé que je n'étais plus rentable, on m'a mise au placard, et fait de la pression pour que je parte de moi meme, chose que j'ai faite. Mais qd on part pour 'handicap' on doit accepter ce que i ce presente de disponible , il ne faut pas faire la fine bouche, je n'ai pas eu ce que je souhaitais; j'envisage d'étre a mon compte a plus ou moins long terme i pour développer ce que j'aime et ce dans quoi je me suis formée (étant en clm)

bon courage a vous tous

Bonsoir,

Je suis aussi  reconnue RQTH et Je vois que beaucoup ont CAP Emploi qui les aide. A pôle emploi j'ai demandé à être suivie par CAP, la réponse : vous marchez,vous êtes autonome, alors vous n'avez pas besoin de CAP Emploi !!!!!!!Que du bonheur...... Je viens de postuler dans une structure qui recherche 3 AMP, je ne corresponds pas au profil recherché.....Marre,marre,marre.

Discrimination dans mon métier pour le handicap envers les handicapés, c'est un comble.

je ne travaille plus actuellement et je suis très malheureux

Ulysse65,

Je parlais justement avant-hier du bénévolat et du travail avec une complice bipo, active dans des groupes de parole, c'est valorisant, thérapeutique pour quelques d'entre des participants.  Cela leur redonne du sens.

Comment réagis-tu à l'idée d'effectuer du bénévolat ? 

Belle journée

bonsoir à tous, je retravaille après un an et demi d'arrêt, j'ai choisi de ne travailler qu'à mi-temps, je fais un boulot paramédical à domicile, cela se passe bien, cela me permet de me lever le matin, de bouger, de marcher, de m'organiser, de rencontrer du monde, et surtout de ne pas m'écouter puisque je dois tout d'abord écouter mes malades. Bipolaire, on gère!!!!!!!!!!

Bonjour à tous

Bipolarité et travail ne sont pas toujours évidents à concilier. Mais je constate aussi dans le milieu professionnel (je suis secrétaire médicale dans un hôpital) que beaucoup de gens sont fatigués, stressés, en conflit avec la hiérarchie, en arrêt maladie etc... sans être tous bipolaires.

Pour ma part, j'ai toujours travaillé mais je crois que cela m'a demandé beaucoup d'efforts. Je ne mettais pas cela sur le compte de la maladie pour laquelle j'ai toujours un doute. En effet, il n'y a pas d'examen sûr permettant de prouver la bipolarité d'une personne. Et on sait que ce diagnostic a explosé dans les dernières décennies. Il y a même des gens très sérieux qui pensent que certaines "maladies" sont inventées par les laboratoires pharmaceutiques...comme le "syndrome dysphorique prémenstruel" qui a maintenant son traitement et qui n'est autre que l'état des femmes avant leurs règles. La bipolarité fait partie des ces "nouvelles maladies" ; enfin pas tout à fait nouvelle puisque son ancêtre est la "psychose maniaco-dépressive" mais le nouveau terme a permis d'élargir le spectre et d'y inclure plus de gens d'autant que beaucoup de personnes se sentent mal dans la société actuelle...

Personnellement, et je réponds ici plus particulièrement à Bonjoe, j'ai été enseignante aussi et je suis arrivée à un gros état de fatigue nerveuse (diagnostiquée dépressive puis bipolaire) ne me permettant plus de faire mon travail. Le congé de longue maladie demandée par mon psy de l'époque a été refusé et j'ai démissionné après plusieurs années de dispo où je me suis débrouillée mais ai perdu pas mal matériellement...L'ALD a été reconnue par la sécu mais ne m'a donné droit à rien puisque l'Education nationale l'a refusé...Si quelqu'un peut me dire d'ailleurs si j'ai droit à quelque chose, cela pourrait m'aider.

Là, j'ai retrouvé un travail en CDD mais suis épuisée. Pour moi, j'ai le sentiment de donner beaucoup au travail, de ne plus pouvoir prendre de recul et je n'ai même plus envie de consulter un psy puisque ce n'est pas lui qui va résoudre mes problèmes...J'ai lu qu'un psy sur deux était en "burn out"...c'est "marrant", eux ils sont en "burn out" quand vous ou moi sommes dépressifs ou bipolaires. Dans le cas du burn out, c'est le travail qui est en cause, dans le second cas, c'est davantage la personne non ? Je vous laisse méditer là dessus, comme dit mon ami Gustave Parking :)

Bonne journée.

YOUPISOF

Bonjour Youpisof,

En ce qui me concerne, après 15 ans dans la Fonction Publique Territoriale, 4 ans de dispo (sans salaire), et une demande de congé longue maladie qui a duré 8 mois, ma demande est enfin acceptée. J'ai dû pour cela demander tout d'abord à reprendre le travail. J'habite en Vendée et mon ancien poste se trouvait à La Rochelle, ce qui me faisait 1 heure de route matin et soir. Impossible dans mon état. Heureusement, comme ils ne savaient pas où me mettre, je suis restée chez moi payée à rien faire pendant tout le mois de janvier, ce qui m'a permis de me mettre en arrêt et de demander mon CLM.

Aujourd'hui je suis soulagée, même si cette situation n'est pas forcément confortable (difficile à admettre pour l'entourage, salaire diminué car pas de maintien de salaire...). Je peux m'occuper de moi, de ma santé, et organiser mes journées selon mon état du jour. Je précise que j'ai également une fibromyalgie, donc des des douleurs un peu partout qui vont et viennent.

Ce qui est amusant, c'est que j'ai toujours voulu être institutrice (comme ma mère), mais le destin en a voulu autrement, et le destin a bien fait les choses car je pense que nerveusement je n'aurais pas supporté les enfants qui il faut bien le dire sont de nos jours très turbulents et insolents.

Courage à toi.

Chrys

Bonjour,

Je me retrouve totalement dans le message de Youpisof. Après un licenciement brutal et 2 ans de recherche d'emploi, j'ai enfin retrouvé un travail dans mon secteur m'obligeant à déménager de Paris pour une région de l'Est, au moment où j'étais sur le point de changer de voie pour m'orienter vers la direction d'ehpad.

Mais au bout d'un peu plus de 2 mois ici, je dois constater que ce boulot est exténuant nerveusement. Je ne sais pas où donner de la tête. J'ai régulièrement des idées de suicide et de départ. Et en plus, il faut prendre sur soi pour beaucoup de choses.

Je ne sais pas si c'est moi ou cette structure le problème. Je penche pour la structure qui voit passer ses responsables qui ne restent pas. Le précédent a tenu 3 mois.

Que faire ?

J'ai déjà fait part de mes difficultés à ma hiérarchie qui entend mais voilà, cela ne change pas au quotidien.

Je suis devant un choix cornélien.

Bonne journée,

Au fait, je pense aussi qu'on taxe beaucoup de gens de bipolaires car cela permet à l'industrie pharmaceutique de vendre des médicaments.

Moi, avant de subir le stress du travail, je ne prenais rien. J'avais des sautes d'humeur, mais pas au point de prendre un médicament, le Tegretol, qui me bouffe la mémoire et risque de me détruire le foie, les reins, et la masse musculaire.