«Bipolarité, Dépression, Anxiété, Phobie» Même combat.

@sousouille 

Bonjour Sousouille

Non ta solitude n'est pas une vue de ton esprit, je n'ai jamais dit ça et je sens à ta colère que tu  n'en peux plus et que tu ne tiens qu'à un fil.

Dans tout ton malheur actuel, raccroche toi à ce qui en vaut la peine, ton FILS. Si tu n'as plus de ressort plus d'énergie, pense à lui car il a besoin de toi.

Quand tous les problèmes de la terre nous tombe dessus, il faut essayer même si ce n'est pas simple de les résoudre un par un.

Chaque chose en son temps et on fait ce qu'on peux du mieux qu'on peut chaque jour en fonction de nos possibilités du moment.

Par rapport à ton futur  ex mari et père de ton enfant (je suppose), il faut du mieux que tu peux l'éviter et éviter toute confrontation. J'espère que vous avez un avocat chacun.

Sans amis et sans travail, ta solitude est grande. Peux tu trouver réconfort auprès d'un CMP?

Peux tu te déplacer ou peut-être que tu as également des problèmes financiers. Si c'est le cas tu peux aussi voir une Assistante Sociale qui ont souvent une écoute attentive et de par leur métier ells est soumise au secret professionnelle.

Pour les amis, tu as Carenity mais ne nous lance pas ta colère, ni sur nous ni sur la société si on ne te réponds pas assez vite (On fait aussi ce qu'on peut)

Ta colère est certainement justifiée mais tu dois la diriger sur les bonnes personnes (Sauf ton futur ex mari) car vaut mieux éviter l'affrontement avec un manipulateur car il retournera toujours la situatuation à son avantage.

Le plus important pour que tu puisses sortir de ton état actuel c'est de prendre soin de TOI. J'ai fait un travail de thérapie pendant plus de dix ans ce qui m'a beaucoup aidé.

Serait-ce possible que tu puisses voir une psy en dehors de ton psychiatre? Participer à un atelier avec un art thérapeuthe (Danse, musique, peinture, théâtre) avec d'autres patients du CMP.??

Prendre soin de soi, c'est retrouver l'estime de soi et faire des choses pour soi, que l'on aime et retrouver le plaisir,  chanter, danser, écrire, faire la cuisine etc..

Mieux tu seras avec toi même mieux tu sauras prendre les bonnes décisions pour toi et ton fils.

Le plus difficile pour ma part a été d'accepter ma maladie. Dés que j'ai accepté ce fait j'ai commençé à prendre un traitement médicamenteux (Je n'avais jamais pris de médicament de ma vie) régulièrement, Bref  j'ai accepté de me soigner.

J'espère que tu as passé une bonne journée et j'ai pris plaisir à discuter avec toi.

Prends soin de toi et surtout ne perds l'estime de toi même.

A bientôt

@Minnie07 

Bonjour

J'ai toujours adoré la phase up jusqu'a un certain point (Délire) car j'avais une telle énergie et j'étais tellement bien dans cet état que je pensais dans la norme.

Quand j'ai compris que ce n'était pas tout à fait un état "normal" car manque de contrôle sur tout, loin des réalités et surtout très grande dispersion, j'ai commençé à prendre conscience qu'il fallait que j'opère un changement.

Gràce à une infirmière du CMP j'ai beaucoup travaillé sur l'acceptation de ma maladie et à en comprendre les différentes phases.

Plus on monte et plus on redescend. De vraies montagnes russes et l'éternel recommencement sur une vie qui à la longue perd tous son sens.

L'acceptation de la maladie est le début de la stabilisation et de la guérison.

Repérer tous les signes qui nous font comprendre que l'on passe dans une phase UP, sommeil, repas, dépenses financières, projets non réalisables car à mon sens si on maitrise au mieux cette phase la descente dépressive sera moindre .

Mais cela nous demande de la rigueur et ce n'est pas toujours facile.

Je te souhaite une bonne nuit vu l'heure tardive.

A bientôt

@sylefi 

Bonjour

Je suis tout à fait d'accord avec toi quand tu dis à Sousouille de prendre de la distance vis à vis de son mari et d'éviter toute confrontation sans témoin et de choisir un avocat différent par le biais de l'aide juridictionnelle.

Si on est isolée et loin de tout et des siens je pense que Carenity peut jouer un rôle essentiel et nous permettre de nous entraider.

Ce n'est pas la méditation qui a primé pour ma part pour vaincre l'adversité liée à la maladie bipolaire.

L'adversité c'était la non acceptation de ma maladie et je me battais forcément contre un muur invisible. Maintenant je connais le mur car je l'ai accepté et tout a changé.

Alors j'ai eu besoin de thérapie, de dire les maux par l'usage des mots, ensuite je les ai écrit et même joué au théâtre car je fais du théâtre depuis longtemps.

La méditation, les marches méditatives dans la nature, l'écriture est un plus mais cela pourrait être tout aussi bien la musique ou la peinture car les arts nous permettent de nous exprimer et de dire nos malaises et nos souffrances.

Je pense que la méditation dont j'ai appris la pratique avec un mâitre nous permet ainsi que la relaxation d'alléger sur le long terme notre traitement médicamenteux avec l'accord de notre psychiatre.(Toujours)

Mais tout cela est un long chemin que j'ai parcouru avec plusieurs hospitalisations (Plus ou moins constructives en fonction des cliniques ou hopitaux et de leurs compétences).

J'ai été hospitalisée 5 fois et j'y ai toujours appris des choses mais tout cela m'a pris beaucoup de temps et c'est souvent un chemin semé d'embûches, avec problèmes financiers, familiales, et  avec ruptures amicales.

Je pense que c'est souvent le lot de chacun (e) d'entre nous mais parfois des personnes bipolaires peuvent compter sur le soutien de leur famille ou de leur mari, qui est souvent un plus mais ce ne fut pas mon cas.

J'ai eu d'excellents amis qui ne m'ont jamais lâché et surtout le soutien de la troupe de théâtre dans laquelle je joue qui m'ont accepté telle que j'étais et je n'étais pas toujours facile.

Je te souhaite une bonne nuit

A bientôt

@Matique 

Je l'ai raté car j'avais des obligations familiales (en vacances) et en plus je ne le savais pas.

Je vais la regarder en replay.

C'était bien ? As -tu appris des choses?

J'espère que tu vas bien.

Amicalement

@pourpre‍ Non je n' ai rien appris que je ne savais déjà. Le film montre une séance d' électrochocs qui risque de faire peur aux bipolaires car c' est une technique utilisée seulement en cas de mélancolie extrême et que je réprouve comme la trépanation qui est peut-être encore pratiquée mais ils n' en parlent pas.

Pour rassurer les bipolaires il existe heureusement toute une panoplie de médicaments qui permettent une stabilisation de la maladie.

J' espère que tu vas bien, bonne soirée.

@Matique 

J'ai effectivement une amie qui fréquente comme moi le CMP et on fait partie toutes les deux de l'art thérapie en Danse, elle est dans la mélancolie extrème et elle a fait plusieurs fois des électrochocs à St Anne et cela l'a beaucoup aidé.

Elle est encore suivi à St Anne. Pourquoi montrer ce genre de technique qui ne correspond pas à la maladie bipolaire???

Ils ne connaissaient pas bien le sujet...Ils auraient du nous inviter..LOL

Qu'est-ce que la trépanation?

Porte toi bien

Je voulais parler de la lobotomie, opération des lobes du cerveau au niveau des tempes ( Jack Nicholson en subit une dans le film " Vol au dessus d' un nid de coucou" et ça le détruit complètement).

La trépanation est une ouverture dans le cerveau faite avec un trépan mais pas pour soigner des troubles psychiques.

Coucou Matique

Je connais car j'ai vu le film...Il est devenu une loque.

Quelle tristesse que cela existe encore.

Bonne journée

Bonjour,

Il y a un film qui vient de sortir début février 2018 : « Jusqu’à la garde » qui aborde le thème du divorce sous l’angle du fils pris en otage entre ses parents avec en toile de fond la violence psychologique. 

Il est classé dans la catégorie « Drame ». C’est un film de Xavier Legrand avec Léa Drucker, Denis Menochet, Thomas Gloria et Mathilde Auneveux.

Néanmoins, en fonction de ses fragilités et de sa situation psychologique, il n’est pas forcément recommandé de voir ce film si l’on n’est pas prêt de gérer des émotions fortes. Et cela n’a rien à voir avec les notes critiques attribuées qui sont excellentes pour ce film.

Donc, prudence car il y a des moments de la maladie qui contre-indique d’être confronté à la violence même dans une fiction (film) car il peut-être difficile de gérer des émotions incontrôlables soit immédiatement soit à distance en replongeant dans sa vie en s’appropriant sans filtre les attitudes et les comportements des acteurs ou actrices.

Pourtant, à part cet avertissement ci-dessus, le cinéma est un moyen d’aborder des thématiques qui fassent écho à des situations conflictuelles vécues. Une sécurité supplémentaire pour canaliser ses émotions serait d’y aller au moins avec une personne de confiance et de pouvoir en discuter autour d’un café à la sortie de la séance.

Voilà pour moi, ici et maintenant, pour évoquer la perversion narcissique au sein du couple et particulièrement pendant un divorce.

Je pense y aller mais en province (Bretagne) dans une petite ville, je vais devoir attendre plusieurs mois pour le voir à l’affiche.

Bien fraternellement.

Sylvain

PS : À mon avis, ce film s’inscrit dans le thème de notre discussion même si cela reste une fiction mais construite au regard de ce que chacun(e) peut vivre fortuitement dans sa vie. 

@sylefi 

Bonjour

Je vais le voir Vendredi car il est projeté dans le cadre de Ciné Rencontres avec débat.

Pour ma part je pensais plutôt à un thriller avec tension+++++

Il doit être magnifique mais effectivement en fonction de son état personnel tu as raison de prévenir.

Bonne journée à tous