Bipolaire et vie conjugale : comment la gérer ?

ma mère était maniaco dépressive avec bouffées hallucinatoires, et bizarrement leurs croyances étaient qu'on ne divorce pas d'une femme malade, et pourtant il a décidé à 74 ans de divorcer après l'avoir copieusement trompé, il y a une article sur le sujet ici, le couple et la bipolarité, je ne sais pas ou vous en êtes, j'espère que ça va mieux pour vous et dans votre couple, ma mère ne se rendait pas compte quand elle était en crise, pour moi sa fille c'était déjà terrible, je peut comprendre que pour l e couple se soit difficile, avez vous des ancêtres qui ont eu cette maladie ? car on m'a aussi diagnostiquée bipolaire et pourtant je m'en suis sortie avec la psycho généalogie et les constellations familiales, c'est mon psychiatre qui m'a diminué le traitement au fur et à mesure que j'allais mieux grace à cette thérapie il a mis 5 ans à me les arrêter, j'en prenais 10 par jours, ce genre de médicament ne s'arrête jamais seul, ma mère les arrêtait seule régulièrement et elle faisait une crise de décompensation et elle finissait dans la salle capitonnée de l'hopital psy, donc il faut vraiment faire gaffe à ne jamais arrêter les médicaments brutalement, mon psychiatre qui m'a baissé le traitement m'a dit que j'étais guérie mais que je resterais fragile, et un autre psychiatre bien plus tard qui ne me connaissait pas m'a dit que j'avais été mal diagnostiquée mais voilà, c'est juste un partage d'expérience.

quel est l'élément déclencheur de la maladie pour vous ? C'est rare que la maladie se déclare à la cinquantaine, ça se déclare plutôt vers 20 ans, pour ma mère à 40 ans c'est la mort de son père, mon grand père, si c'est votre cas, je pense que la psycho généalogie pourrait vous aider comme elle m'a aidé, faites le rapidement avant d'avoir des soucis financiers si c'est le cas

Bonjour j'ai été diagnostiquée bipolaire il ya au moins 15 ou 20 ans.

Mon mari m'a connu toujours dépressive. Mais je suis unipolaire pas bipolaire. ( Pas de phase haute

De loin que je me souvienne, j'ai toujours travaillé en centre d'appels. Cela se passait bien au début mais après cela s'est dégradé et j'ai fait un burn out.

Ce travail a duré 8 ans.

Du depuis peu il y a trois ans ( ca passe vite) J'ai retrouve un travail dans le meme domaine.

Je n'ai trouvé que cela.

La en ce moment c'est pas le top.

Je me fais suivre mais c'est pas le top.

Ca fait trois semaines que ca dure. Donc je pense que je ne suis pas capable de travailler 37.30 heures.

J'en viens au sujet qui fache la thérapie de couple.

Mon mari est sourd et diabete (4 piqures par jour). Avant, j'en branlais pas une.

Maintenant meme en down je fais le ménage, cuisine, ect. Je suis en arret.

Depuis un moment on est en thérapie de couple. On essaye de se parler sans s'agresser.

Je suis en vacances chez ma belle mère avec mon mari. Cela s'est bien passé les premiers jours. Mais la il m'a toujours aggrippe et me disait que je le poussais a bout.

Donc nous nous parlons mieux mais nous avons des problèmes un peu de ma faute dépenser dans coca ...

Pas de grosses dépenses mais ca s'ajoute.

Ce midi il m'a agressé devant sa mere c'était trop. Maintenant je m'affirme. Ce qu'il ne comprend pas c'est que je n'ai jamais réussi à me détendre meme toute petite.

Je me force a faire tout manger cuisiner vivre si on peut dire.

Nous sommes en vacances trois semaines Je fais des efforts mais je crois que j'ai besoin de faire le point c'est a dire etre hospitalisé car je pense que mon thymo régulateur n'est plus adapté.

Je dors tres mal malgré un traitement de cheval. Dans une certaine maison de repos que je ne citerai pas.

J'ai été shooté au valium donc la je pense qu'il faut que je me repose faire le point sur moi meme.

J'ai besoin de beaucoup plus de repos pas comme avant.

Voila je te souhaite bon courage.

Peut etre as tu besoin de parler avec ta femme mettant cartes sur table.

Bon courage

Cordialement

Céline

J'ai pris 25 kg en un an du à une addiction au coca 0 et du grignotage.

Bonjour, j’ai eu une crise hypomaniaque qui a fait l’effet d’une bombe nucléaire au sein de ma famille. En effet, j’ai 52 ans, marié depuis 26 ans et une fille de 21 ans. Ma crise s’est manifestée surtout par une libido explosive, je me suis inscrit sur des sites de rencontres. Persuadé d’être invincible, sans aucune conscience du bien ou du mal, et sans pouvoir réfréner ces pulsions. Mon épouse et ma fille sont partis en vacances sans moi, plusieurs fois. Enfin bref, j’ai pu m’arrêter à temps évitant le pire. Nous sommes encore entrain de surmonter le séisme, grâce à de la communication, sans jugement, mais en impliquant également le corps médical. Car, mes explications ne pouvaient convaincre pleinement mon épouse peu familière avec ce monde. Et une journée « psycho éducation » où l’on a pu partager nos expériences à la fois de malades mais également d’accompagnants a été bénéfique pour tous. Car, si nous traversons des difficultés, des douleurs, notre entourage transverse également des épreuves que nous pouvons aussi avoir du mal à imaginer. Qui plus est, selon moi, notre maladie ne peut nous laisser indemne, et nos séjours hospitalisés engendre des changements pour nous, notre entourage professionnel comme personnel. Tu (je me permets si tu n’y vois pas d’inconvénients) écrivais que tu avais repris en mi-temps thérapeutique, ce qui implique que tu as eu une période de réadaptation. Il est donc potentiellement normal qu’une sorte de réadaptation soit aussi nécessaire dans ton environnement familial, mais surtout il doit être nécessaire aussi pour ton entourage ? Alors je sais que ma femme n’est pas encore prête pour consulter, mais peut-être que votre épouse serait prête à voir un professionnel pour apprendre comment gérer ta maladie, car c’est particulièrement difficile à comprendre pour les « normaux ». S’en est presque plus facile pour nous que pour notre entourage : nous sommes dedans, ils sont en dehors de notre bulle.

je ne sais pas si cela t’apporte un peu de réponse ou de réconfort ?