Cancer du sein et vie professionnelle : jusqu’où aller dans la transparence ?

Bonjour. J'ai eue mon premier cancer en 2003 et je travaillais a cette époque. J'ai prévenu ma hiérarchie qui ne l'a pas bien pris car je devais m'arréter mais je n'ai pas précisé la raison. Quelque temps aprés je l'ai annoncé a mes collègues en précisant un peu plus car c'était des femmes elles ont trés bien compris et m'ont beucoup soutenue. Je pense que chacun doit faire comme il le sent. Ma radoithérapie n'a pas été un problème les horaires étaient en dehors de mes heures de travail. Je m'en suis bien sortie et je n'ai pas été absente longtemp .

Bonjour à toutes

Oui j’ai annoncé très vite dans mon entreprise, que j’avais un cancer. Parce qu’il y a assez de bienveillance Parce que je travaille dans la confiance avec mes collaborateurs et manager. Parce que c’est ma façon de vivre les choses , de ne pas les garder pour moi , pour mieux les supporter. Mais je comprends tout à fait que pour certains leur pudeur leur empêche, et il y a pas toujours un environnement aussi bienveillant dans leur entreprise…

Sur la question de l’équilibre, tout dépend vraiment de l’environnement professionnel

Bonjour, en effet, j’ai expliqué que j’avais partagé le fait que j’étais en traitement pour un cancer. Je l’ai fait librement, dans un esprit de transparence, d’autant plus que je travaillais dans une ASBL qui obtenait des subsides pour la recherche — ce qui me paraissait en lien avec nos valeurs.

Malheureusement, cette information s’est retournée contre moi. Lors de mon entretien annuel, alors même que je n’avais pris aucun jour de maladie, ma supérieure m’a fait comprendre (oralement bien sûr) qu’elle me considérait comme « sujette à absences » lors des contrôles. Elle a alors évoqué la possibilité de me placer à mi-temps ou de procéder à un licenciement.

J’ai été tellement dégoûtée par cette attitude et ce manque de reconnaissance que j’ai préféré accepter le licenciement plutôt que de subir cette situation injuste.