Le placebo soulage même si le patient sait qu’il ne sert à rien
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Bonsoir @jolepotager , j'ai beaucoup aimé votre publication. Merci de l'avoir partagé avec nous.
Le sujet de discussion m'a fait pensé à une histoire que j'ai entendu dans ma jeunesse. Mon médecin traitant à l'époque était ami avec un médecin plus âgée que lui qui a fait la deuxième guerre mondiale. Ce médecin soignait des soldats blessés au front et bien des fois il lui manquait cruellement de médicaments pour soulager des douleurs. Quand il était confronté à un soldat atrocement blessé qui normalement devrait recevoir de la morphine, il sortait d'une petite boite un comprimé d'aspirine (parce qu'il n'avait rien d'autre). Il disait au soldat blessé, "Je vais vous donner un très, très bon médicament qui va vous soulager de vos douleurs". Le soldat ayant confiance dans ce brave médecin, paix à son âme, était content de recevoir un bon médicament qui lui a effectivement soulagé de ses douleurs.
Par la suite quand j'allais voir mon médecin et il se trouvait qu'il devait me prescrire un médicament, il me disait, "Je vais vous donner un très, très bon médicament". J'ai toujours quitté son cabinet avec un sourire aux lèvres.
Bonne soirée à tous 
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Des chercheurs ont provoqué une douleur sur le bras de volontaires qu’ils ont soulagée avec un soi-disant « médicament ». Quand les patients ont su, au bout de quatre jours, qu’il s’agissait d’un placebo sans principes actifs, l’effet analgésique a persisté malgré tout…
Le conditionnement permet au cerveau d’apprendre de répondre au traitement, puis : « Une fois que l’apprentissage a eu lieu, votre cerveau répond toujours au placebo même si vous n’y croyez plus car ils induisent la libération de substances qui soulagent la douleur dans le cerveau mais nous ne savons pas encore si cet effet placebo dépendant des attentes utilise le même système ou des systèmes différents ».
Ces résultats suggèrent qu’il existe un effet placebo basé sur le conditionnement, plus que sur l’attente du patient d’être soulagé. Cela montre l’importance de l’expérience vécue par le patient. (Sources : Futura-Sciences Magazine Santé) .
Notre illustre apothicaire local, Emile COUE, avait l'habitude de joindre aux remèdes qu’il vendait des paroles encourageantes, ainsi lorsqu’un malade se persuade que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne l’est pas, il pourra néanmoins obtenir par la suggestion une amélioration optimale de son état.
Ou bien encore, sur le plan psychologique, considérer comme facile une chose à réaliser en facilite effectivement la réalisation.
Notre être inconscient ou imaginatif détermine nos états physiques et mentaux et préside à toutes les fonctions de notre organisme et de notre être moral.
Imagination et volonté doivent travailler en synergie, lorsque qu’elles sont en accord, elles ne s’additionnent pas l’une à l’autre, mais leurs forces se multiplient l’une par l’autre.
Un autre de nos illustres personnages, Geoges Jacques DANTON, disait également pour vaincre il nous faut de l’audace, encore de l’audace et toujours de l’audace.
Gardez le moral et bonne santé à tous.
Jolepotager.
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-placebo-soulage-meme-si-patient-sait-quil-ne-sert-rien-59147/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20150729-[ACTU-Le-placebo-soulage-meme-si-le-patient-sait-qu--il-ne-sert-a-rien]