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La France consomme quatre fois trop de Motilium
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alyzée
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alyzée
Dernière activité le 18/03/2025 à 13:38
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oui...c'est la période de l'épidémie de gastro entérite...d'où l'ex du motilium....

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La dompéridone est très efficace pour vidanger le bol alimentaire et donc soulager les nausées, ayant eu des problèmes digestifs récurrents j'en ai pris quelquefois en traitement d'attaque sans effet secondaire notable (ça ne semblait d'ailleurs pas inquiéter outre-mesure mon médecin)..
Mais si vous êtes intéressés je connais un bon mélange peu onéreux de plantes et épices qui est également très efficace sur la digestion, mais de manière beaucoup plus douce que la dompéridone..

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Je prends du prinperant qd je ne peux pas faire autrement. Je le supporte bien.
Je supportais aussi très bien le diantalvic. 8 par jour sans effets secondaires.
Ma mère a pris pendant des années du largatrex qu' elle supportait très bien. Il l ont remplacé par 3 médicaments... Intéressant pr les laboratoires mais pas pr l Assurance Maladie ni pr les patients pourtant obligés de s y résoudre... Ce n est pas normal tt cela...

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Bonjour,
Depuis ma dernière commentaire les choses ont changé pour moi. L'année dernière mon médecin a eu des informations concernant le Motilium, alors il a aussitôt arrêté mon traitement jugeant qu'il fallait mieux ne pas prendre de risque. Il m'a prescrit du Primperan en sirop à prendre uniquement si mes nausées étaient trop importantes. J'ai eu souvent des nausées, j'ai pris de temps en temps du Primperan, mais quand je le pouvais je ne prenais rien, je faisais avec. Ensuite j'ai perdu du poids et on a changé d'autres médocs, ce qui fait que je n'ai presque plus de nausées à ce jour.
Bonne journée à tous

Utilisateur désinscrit
Le gingembre agit efficacement sur les nausées, ainsi que l'huile essentielle de menthe poivrée (une trace sur la langue ou bien en olfaction), les tisanes à base de réglisse et anis vert également.. un petit coup de whisky, aussi..

Utilisateur désinscrit
Étrange cette étude ! Serait-ce à cause des surdosages de motilium ? J'en prends quand j'ai des nausées, donc de temps en temps mais jamais eu d'effets secondaires, et même je trouve ce médoc très efficace
maritima
Bon conseiller
maritima
Dernière activité le 27/04/2025 à 22:15
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Surdosage ? pas forcément mais .....la réaction individuelle aux médicaments étant très variable et vu la somme des réactions individuelles négatives ( morts subites cardiaques dans plusieurs pays: 200 en France en 2012) l'arrêt de la commercialisation a été décidé. Maintenant ....d'autres motifs existent peut-être et qui n'ont rien à voir peut-être avec la santé publique....Bonne journée ! @SannyIsCool
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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Il n'est pas de moi ce sujet

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@JulienP appréciera que sur de nombreuses discussions vous provoquiez par les mêmes mots. Dîtes haut et fort ce que vous pensez
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 23/04/2025 à 13:36
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La dompéridone, connue sous les noms de Motilium et Péridys, stimule la motricité digestive et est indiquée dans le traitement des nausées et vomissements. Vendue en France depuis le début des années 1980, elle aurait causé dans notre pays 231 décès par mort subite cardiaque pour la seule année 2012, estimait début avril une étude indépendante parue dans Pharmacoepidemiology and Drug Safety. Un bilan humain lourd qui interroge sur la décision européenne de maintenir, avec des restrictions, l'autorisation de mise sur le marché de cette molécule pourtant largement utilisée à des fins de confort.
Dominique Martin, directeur de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), explique pourquoi cette position est selon lui défendable compte tenu des spécificités françaises de consommation de ce produit.
LE FIGARO. - Les nombreux décès attribués à la dompéridone, commercialisée sous les noms Motilium, Péridys et génériques, ne justifient-ils pas son retrait du marché ?
Dominique MARTIN. - La dompéridone, comme tout médicament, présente des risques, et des bénéfices. Je ne conteste pas qu'il y ait un surrisque en France mais j'aimerais rappeler d'abord que l'estimation à 231 morts ne fait pas consensus et serait à confirmer. Par ailleurs, dans ce cas précis, l'évaluation du risque que représente ce médicament pour la population ne peut pas être dissociée des habitudes de consommation en vie réelle. Or la France se trouve dans une situation atypique: nous consommons quatre fois plus de dompéridone que la moyenne de nos voisins européens. C'est donc à cette surconsommation, qui relève selon moi du mésusage, qu'il faut s'attaquer plutôt que de retirer la molécule du marché. Il n'y a aucune justification démographique ou géographique à une telle différence, et si l'on réduit la consommation, on abaissera aussi le nombre de victimes. On ne peut pas retirer du marché un médicament qui est dangereux notamment parce qu'il est mal utilisé, sinon on en supprimerait beaucoup! Nous avons largement participé à la réévaluation européenne de ce médicament en 2013 qui a conduit à des mesures d'encadrement non négligeables en termes de durée de traitement, de posologie, de contre-indications, et nous sommes solidaires des conclusions. Nous considérons qu'utilisée dans de bonnes conditions, la dompéridone présente un rapport bénéfices/risques acceptable.
On a l'impression que l'alerte est, une fois encore, venue de l'extérieur, notamment de la revue «Prescrire» qui demandait son retrait l'an dernier. N'est-ce pas gênant pour votre agence?
La dompéridone est un produit très suivi, dont on connaît les risques depuis longtemps. On ne découvre pas sa dangerosité! L'ANSM a d'ailleurs envoyé une lettre aux professionnels de santé à ce sujet dès 2011, et l'autorisation de mise sur le marché a été revue en 2004, en 2008 et en 2013. Cette révision a eu pour effet de réduire la consommation de 30 % entre 2012 (année où la molécule aurait causé 231 décès, NDLR) et 2014. C'est un progrès, même si l'on reste encore bien au-dessus de nos voisins européens.
Que suggérez-vous alors de faire?
Cela doit être un sujet de préoccupation collectif. Les médecins vous diront que les usagers sont très demandeurs, mais les praticiens prescrivent aussi trop d'antivomitifs, et pas seulement la dompéridone, c'est aussi le cas du métoclopramide (Primpéran) et de la métopimazine (Vogalène), qui ne sont pas plus à favoriser. Aucun médecin ne souhaite faire prendre de risque à ses patients, il faut donc améliorer leur formation initiale et continuer à ce sujet. En tant qu'institution, nous devons aussi renforcer l'information avec la Haute Autorité de santé, la Caisse nationale d'assurance-maladie et l'État.
La dompéridone est prescrite dans le cadre d'une maladie qui n'est pas mortelle ; ne fait-on pas courir un risque inutile en la laissant sur le marché ?
On a tendance à penser qu'un médicament de confort est forcément anodin, or c'est une erreur. À chaque prise, on s'expose à un risque, et c'est là le message que nous souhaitons faire passer. La problématique est d'ailleurs la même pour le paracétamol, l'ibuprofène ou les benzodiazépines, qui causent aussi des morts chaque année. Rappelons que le praticien doit prescrire dans la limite de l'autorisation de mise sur le marché. La dompéridone n'est pas indiquée en cas de petite nausée ; elle doit être réservée aux situations où les symptômes, gênants, durent trop longtemps. Et même alors, le traitement ne doit pas dépasser quelques jours, et non 2 ou 3 semaines comme on voit parfois.
Le Figaro santé