Dépénalisation du cannabis : l'avis d'un psychologue
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Bonjour à tous. @titims je suis entièrement d'accord avec vous. J'ai vu dans mon entourage des amis, un ex-beau-frère et un de mes frères devenir complètement dépendant au cannabis. Je vous félicite d'avoir eu de la force et volonté d'arrêter votre consommation. 
Mon frère fumait plusieurs joints par jour pendant des années mais il a arrêté à cause de son asthme. Pour compenser la manque du cannabis, il a tourné vers l'alcool en cachette, il a failli perdre la vie l'année dernière. L'ex-beau-frère n'a pas eu le temps de décrocher. Il fumait aussi plusieurs joints par jour et buvait de l'alcool tous les soirs après le boulot et pendant les week-ends. Il est décédé subitement d'une crise cardiaque à l'âge de 52ans.
J'en ai également consommé mais seulement avec des amis. C'était marrant mais au delà de ça je n'étais pas intéressée. Pour moi ce n'était que de la drogue à l'usage récréatif. Mais je vous mets en garde @Lemoue25 parce ce vous pensez pouvoir trouver dans le cannabis un bien être. Mais l'effet du cannabis ne dure qu'un temps. Quand l'euphorie s’estompe il laisse place à la mélancolie, on est très déprimé pendant un certain temps après, c'est très désagréable. A cause de cela, je pense sincèrement que consommer du cannabis vous ferez plus du mal que du bien. Sans compter que ça fait mal au porte-monnaie aussi. lol
Bonne journée à tous 
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"Le cannabis entraîne une dépendance, un trouble des fonctions exécutives chez les adolescents. Il altère la concentration, la mémoire, la prise de décisions, l'analyse des situations. Chez des personnalités prédisposées, il peut avoir un impact sur le déclenchement d'une maladie psychiatrique. Enfin, comme pour toute substance psychotrope, il peut favoriser la survenue d'accidents de la circulation, une perte de contrôle", explique le psychologue.
Sur la question de la dépénalisation, Jean-Pierre Couteron estime qu'il faut trouver un "système intermédiaire" car "la prohibition qu'on voudrait nous imposer, coûte très cher et n'a pas apporté de résultats [...] quant à la libéralisation absolue, ce serait une catastrophe assez évidente pour tout le monde".
Le spécialiste évoque trois approches très différentes de la consommation de cannabis. L'exemple "libéral" du Colorado aux Etats-Unis où le cannabis est devenu un produit de consommation courante. Le cas de l'Uruguay où l'on a un "monopole d'Etat". Les consommateurs se déclarent auprès de l'Etat et doivent respecter des règles d'usage en échange de cet accès. Enfin, le système portugais basé sur une "dépénalisation" dans le sens où l'usager simple n'est pas sanctionné. En revanche, les mineurs, eux, sont orientés vers des dispositifs de soins pour limiter les risques de dérives.