Troubles bipolaires et psychanalyse

salut euphèbe,

merci pour ton message et merci d'avoir pris la peine d'ajouter les précisions. ... C bien ce que je pensais, ton message précédent était en raccourci et c msg-ci confirme mes hypothèses de compréhension.

"je ne veux plus explorer sans cesse le passé, je préfère aller de l'avant". Je comprends bien, ô combien, surtout que dans des situations complexes, bien ds soignants passent pas mal de temps à comprendre les bases d'une histoire pour se rendre ensuite compte, ou c le patient, qu'ils n'ont pas les outils ou le recul pour la situation en question. Mais en attendant, la patiente a répété tout le schmilblick pour la énième fois et a payé les rdv. C souvent ma situation et j'ai d'autres témoignages similaires. Mais bon, je suis aussi très bien placée pour savoir que la plupart du temps, c indispensable, au moins pour bien comprendre le présent et pouvoir modifier l'avenir. Et aussi, il est vrai, nous racontons différemment l'histoire, ce qui permet aussi de constater l'évolution de l'intégration de ce passé.

Suissesse, vivant en Suisse, je n'ai pas encore tout intégré les particularités françaises mais c très malheureux qu'on ne puisse pas choisir le psy avec lequel on veut être suivie. A Genève non plus, si on est suivi dans un centre, il faut des circonstances très spéciales pour pouvoir changer de psy, ce que je trouve fondamentalement idiot et immature même si jâi été dans la profession pendant 10 ans.

En France, pas mal de psychanalystes font payer suivant les revenus.

Pour la guérison, il faut quand même se rappeler que la majorité des mal. psychiques sont incurables. Nous pouvons les stabiliser, les ancrer dans la stabilisation, respecter les plans de l'hygiène de vie mais pas en guérir. ceci écrit, la psychologie positive et les concepts de recovery-rétablissement emploient les termes de guérison, un de ces 4, je creuserai le sujet à fond pour savoir si vraiment. Néanmoins, après des décennies de recherches et avec mon histoire de vie, je trouve que c du temps perdu que de chercher la guérison, la stabilisation et ce que j'ai écrit plus haut est déjà le cheminement d'une vie.

Merci encore pour tes commentaires et j'espère, à un de ces 4,

aronia

Entendu Aronia

bonjour à toutes et à tous,

steph 1969, j'aimerais bien savoir de quelle manière ton avis a précisément évolué depuis que tu as lancé la discussion.

également savoir ce qui a nourri personnellement ta discussion.

merci de partager, belle journée à toutes et à tous, aronia

Chris je viens de lire  ton post; je suis une bipolaire d'après la psychiatre pas trop touchée à savoir que j'ai eu des idées suicidaires mais qui se sont calmées au fil du temps; je suis contre la psychanalise toujours en fonction de l'age. Moi comme beaucoup ont témoigné je suis suivie par une psychiatre très compétente depuis 6 ans je la vois une fois par mois et certes, elle m'a beaucoup éclairée sur mon mode de vie et de penser. Les BP quand ils arrivent à se connaitre mieux ( le stress étant bien souvent le détonateur)

peuvent vivre très correctement. Moi j'ai pris le parti d'en parler à mes enfants (2 fille et garcon adultes) ils sont partie prenante de ma maladie, me conseillent, mais la plupart du temps de voir ma psy tous les mois m'évite de prendre à coeur mes débordements quand je suis sujette à des situations stressantes. Voilà, après chacun fait comme il veut n'est-ce pas ? Bonne continuation. 

Bonjour,

Je relance ce sujet !

je ne sais pas si la psychanalyse est bonne pour les bipolaires car les bipolaires se posent tellement de questions .

Ma bipolarité a été décelée à l'occasion d'une T.S. On m'a attribué un psychiatre qui m'a suivi jusqu'à il y a un ans. J'ai très rapidement été convaincu que si la B P était incurable elle é"tait certainement gérable. Petit à petit je me suis convaincu de celà. Et , toujours petit à petit j'ai coùmmencé à voir venir les dépréssions, à en percevoir les signes annonciateurs, et donc à me " blinder " contre ces dépréssions. Et ça a marché de mieux en mieux dans le temps.Plus le temps a passé plus je "voyais " tôt ces symptomes, et donc moins les déprimes m'affectaient.  A tel point que les doses d'antidépresseurs, anxiolytiques... ont été diminuées. Et ce jusqu'à janvier passé où , suite à un choc émotionel violent n'a été sduivi d'aucune déprime. J'étais triste et je souffrais mais ce n'était pas les déptréssions que j'avais eu par le passé.Et depuis tout a changé. Ce n'est pas que je puisse prévoir les dépréssions mais cela ne m'affecte pas du tout comme avant. Je puis être triste sans plus jamais atteindre les degrés connus au paravent. Si je suis très heureux de re-vivre, je n'en reste pas moins sur mes gardes.

Bonjour, j'ai recherché cette discussion sur la psychanalyse car j'ai 2 expériences: jeune, dès 13 ans voire moins, angoisse et somatisation; médecin pas pertinent; le bac, études de médecine tant bien que mal (limitée par l'angoisse); puis états dépressifs pas pris en charge; rencontre de la psychanalyse, résultat, après quelques années et une somme coquette, seule réponse claire de mon analyste: vous pouvez bien prendre un médicament. Comme je savais qui me prescrirait du lithium, et que j'avais fini par deviner mon diagnostic, j'ai enfin obtenu un soulagement, je pouvais travailler sans me croire soit au bagne, soit en prison.

J'en ai profité puis déstabilisation, le traitement ne marchait plus et comme une idiote je n'ai pas demandé à mon psy comment faire (faut dire que je me faisais mes ordonnances toute seule)

Je suis allée voir un autre psychiatre-psychanalyste qui m'a amenée en état maniaque en m'ayant fait arrêter tout traitement, j'ai essayé l'alcool et heureusement je ne me suis pas accrochée, mais j'ai fait une descente en enfer fulgurante et une tentative de suicide, et j'ai été à nouveau soignée par le 1er psychiatre, et tout va mieux et ça fait du bien d'arrêter de se poser les mauvaises questions.

La psychanalyse, c'est bien pour les gens qui n'ont pas de maladie psychique, ou qui sont bien sortis des états anxio-dépressifs induits par les désordres neurologiques de la maladie. On peut tout à fait en bénéficier mais toute autre pratique de soin de soi est aussi favorable: c'est comme le sport, il faut aimer ce que l'on fait.

Je vous embrasse. Anne

Jamais essayé et pas envie. Depuis toujours, Meme enfant je savais que les psychologues ne pouvait rien pour moi et que c'était beaucoup plus complexe. Un mal special sur lequel j'ai rien à expliquer. C'est effectivement un cumul de choses et d'événements, sur un sujet hypersensible et très sensible au stress.

Alors un psychianaliste je ne pense pas que ça aiderait mais c est subjectif. Notre passé on le connait, les causes de la bipo aussi, on ne refait pas le passé Mais on peut vivre le présent et améliorer le futur. À choisir je préférai tenter l'hypnose et apprendre l'auto hypnose et j'essaye de pratiquer la respiration.

@ayla55 tu as bien raison les bipolaires se pose beaucoup trop de question et c'est presque impossible de s'arrêter (surtout sans traitement adapté). Pourquoi? Car nous sommes très curieux d'esprit, une idée en amène une autre, les ruminations ou la petite roue a hamster tourne toute seule avec 1000 idees à la minute. Mais c'est épuisant et parfois des conséquences pas toujours positives.

Mon psy a raison il me dit "vivez" (sous entendu je suppose, ne vous posez pas autant de questions, ne réfléchissez pas autant), ok mais je pense que si c'était le cas j'aurai de la chance car je ne serai pas bipo !

Faut se rassurer Einstein était bipo et si il avait pas réfléchit ben on n'aurait pas profité de ses découvertes. Donc nous sommes intelligents, ni stupides, ni fous, j'ai pas dit non plus surdoués (ça c'est une autre croix à porter). Nous sommes "spéciaux", "particuliers", dans notre façon d'agir et de penser, du coup j'en conclue que ce n'es pas facile de nous comprendre soi Meme, de comprendre les autres et inversement.

merci @Clash1973 . j'ai lu ton message et je l'ai lu à mon compagnon. et il a dit que tes propos sont exactement ce qui ce produit dans sa tête. son psy avant hier lui a dit de fermer la porte  mais il a pas tellement donner la clef. mon compagnon dit qu'il va plus vite que l'ordinateur.