Troubles psychologiques et accoutumance aux traitements : vos expériences et conseils

@Julien H oui effectivement les médicaments traitements je ne peux m'empêcher de nommer ça des caches misères ayant eu un passé addict à ça..

@SantaAnna

Bonjour Anna,

Je prends des anxiolytiques depuis février 2024, et comme vous l'écrivez, j'ai hâte d'en finir avec ces médicaments car non seulement ils sont deviennent inefficaces très vite , mais de surcroît, ils créent une dépendance .

C'est la même chose pour les antidépresseurs dans la durée qui deviennent dangereux , contrairement à ce qu'affirment les psychiatres .

De toute façon , ce ne sont que des béquilles , même les anxiolytiques qui " soignent les anxiétés chroniques .

Ma mère a pris depuis plus de vingt ans des anxiolytiques couplés avec des somnifères et cela l'a conduite au cimetière à 72 ans, même si d'autres raisons comme la sédentarité l'ont fait décéder prématurément .

J'ai demandé à mon psychiatre le 26 décembre 2024 d'interrompre un antidépresseur qui m'a fait chuter chez moi cinq fois entre juillet et décembre 2024.

Le médecin que j'ai vu entre le 6 février et avril 2024 m'avait prescrit un anxiolytique , un antidépresseur, et un psychotrope pour que je dorme .

J'ai demandé à mon généraliste en septembre 2024 qu'il interrompre le somnifère qui ne me faisait plus dormir .

Mon nouveau psychiatre que j'ai vu le 26 décembre 2024a interrompu à ma demande l'antidépresseur qui m'a fait vivre un cauchemar .

Récemment, il voulait me prescrire un nouvel antidépresseur alors que ce médicament, d'après ce qu'a conseillé mon ophtalmologiste , aurait " accéléré, dans ma situation , la survenue d'un glaucome" , puisque des examens ont montré que je présentais' un risque modéré de glaucome", même s'il n'était pas élevé.

J'aurais pu me faire opérer par prévention pour supprimer le risque , mais comme ce n'est pas urgent , j'y ai renoncé.

C'était "la seule condition "pour mon ophtalmologiste, pour que je puisse reprendre cet antidépresseur qui s'appelle Effexor , " suivant ma situation psychiatrique évaluée par mon psychiatre "dont la durée de consultation ne dépasse pas 25 mn, téléchargement de ma carte Vitale compris , pour un montant de 70 euros .

Alors , quand je lui ai parlé de l'intervention chirurgicale que m'avait proposée le 8 janvier 2025 mon ophtalmologiste , sa seule réponse a été" :" faites- vous opérer alors !"

Je lui ai répondu qu'il n'y avait pas d'urgence .

En revanche , il me proposait le précédent antidépresseur qui m'avait valu tant de chutes et autres effets secondaires pendant six mois .

Comme ce n'était pas la première fois qu'il m'en parlait , je lui ai répondu pour la énième fois qu'il m'avait déclenché "une cascade d'effets secondaires ".

Il m'a donc proposé un autre antidépresseur que j'ai pris du 31 janvier 2019 à mai 2020 .

J'ai demandé à mon psychiatre de l'époque d'interrompre mon traitement , car s'il était dénué d'effets secondaires moindres, j'en ressentais autant que d'effets bénéfiques .

Il m'avait prescrit un anxiolytique en remplacement que j'ai pris pendant deux mois seulement .

Les anxiolytiques sont des pis-aller , comme les antidépresseurs. Ils soignent les symptômes et non les causes du mal .

Ils ne guérissent ni les dépressions ni les crises d'angoisse, que je subis depuis au moins six ans, ni les troubles anxieux généralisés".

Ce sont les psychiatres eux - mêmes qui le disent .

C'est la psychothérapie et surtout le soutien de la famille et des amis , sans quoi l'on peut voir tous les psychiatres du monde , on ne guérira pas .

De plus , quand mon nouveau

psychiatre, qui me sait anxieux et sujet aux crises d'angoisse, m'a répondu que" j'aurais toujours des angoisses" ,quand je lui ai posé la question de savoir "si j'aurais toujours des crises d'angoisse ", je n'ai pas su quoi répondre mais je me suis demandé à quoi il servait.

Si le rôle d'un psychiatre n'est pas de rassurer ses patients , ce n' est pas non plus de les angoisser , d'autant qu'il me proposait de reprendre un antidépresseur censé agir contre les troubles de l'anxiété généralisée et les crises d'angoisse , qui m'avait fait plus de mal que de bien .

C'est un comble de la part d'un psychiatre de parler ainsi .

Je vois une psychologue depuis 2016 et elle me consacre 50 mn de son temps quatre fois par mois . On n'aide pas un patient en lui consacrant vingt minutes , même s'il peut prodiguer certains bons conseils , à supposer que l'on puisse les appliquer .

Le 20 décembre 2023 , j'ai subi une crise d'angoisse qui n'était pas la première, ajoutée à un grave épisode dépressif .

Cela s'est passé au bureau et je ne me sentais déjà pas très bien depuis quelques jours .

Mon employeur a dû me prendre un rendez- vous avec le médecin de Prévention qui voulait me faire hospitaliser en service de psychiatrie.

J'ai refusé. Alors , il m'a proposé de voir un psychiatre en consultation externe dans un hôpital proche de mon lieu de travail .

Des ambulanciers m'y ont conduit et j'ai parlé pendant une heure le 21 décembre avec une psychiatre pendant au moins une heure.

Elle était à l'écoute mais m'a proposé un" traitement de fond "efficace contre les crises d'angoisse : un antidépresseur .

Quand je lui ai demandé s'il était dangereux à long terme , elle m'a répondu " non ".

Je lui ai demandé si elle en était "sûre " et elle m'a répondu " oui"!

Elle a ajouté:" il y a moins de risques à ce que vous en preniez qu'à ce que vous n'en preniez pas ."

J'aurais pu lui parler des 60% des essais cliniques biaisés des médicaments, dépourvus de toute éthique de surcroît, puisque les volontaires sont en bonne santé et développent de graves maladies dix ans après ou même avant :" distilbène, médiator , dépakine, etc .

J'aurais pu aussi lui parler de la revue Prescrire , revue médicale indépendante, que même mon médecin qui est très compétent ,et empathique , critique , alors que cette revue est vraiment indépendante et sérieuse.

Les essais cliniques des médecins de cette revue ne sont pas biaisés .Leur constats sont implacables :" tous les antidépresseurs, sans exception , présentent une efficacité faible à modérée pour un rapport bénéfices/ risques nocif ".

Par conséquent , ils les déconseillent , "sans encourager néanmoins les patients à interrompre leurs traitements sans l'avis de leurs médecins ", qui de toute façon , ne diront à leurs patients que les antidépresseurs sont dangereux à long terme .

Or, quand j'ai répété à mon médecin généraliste ce que m'avait affirmé sa consoeur psychiatre , il m'a répondu :" tous les médicaments sont dangereux à long terme ".

Nous étions sur la même longueur d'onde sur ce point , comme sur de nombreux autres .

De plus , quand on évoque un "traitement de fond ", cela signifie le plus souvent un" traitement à vie ", et dans le meilleur des cas , un traitement sur des décennies .

Dans le cas de troubles anxieux généralisés, de crises d'angoisse ou d'épiodes dépressifs , cela signifierait dans mon cas comme dans celui de beaucoup d'autres que moi , consulter un psychiatre à vie, pendant dix ou quinze ans , au mieux , en sus des antidépresseurs puisque tous les psychiatres sans exception considèrent" qu'il faut un dialogue avec eux , associé à un antipresseur pour guérir " , d'autant qu'ils n'ecluent même pas , dans le cas d'une amélioration notable après un traitement d'un an ," trois rechutes : la première au terme de cinq mois , la deuxième au terme de trois ans , et la quatrième au terme de cinq ans ".

Dans ces conditions , si l'on est incapable de supprimer les symptômes à vie de ces maladies , alors que ces " médicaments sont couplés avec une psychothérapie quelle que soit leur nature , il faut changer de métier et vendre des salades sur le marché".

La psychiatre que j'avais vue le 21 décembre 2023, m'avait orienté, de plus , vers un confrère qu'elle m'avait chaudement recommandé" parce qu'il était très bien ", selon ses dires ".

Quand j'ai cherché sur internet le montant de ses honoraires , j'ai constaté qu'ils s'élevaient à 100 euros !

Or, les psychiatres en libéral pratiquent tous des dépassements d'honoraires qui oscillent entre 90 et 100 euros .

Ils appartiennent au secteur 2 . Ce sont donc des commerçants sans foi ni loi et non des médecins . Les dépassements d'honoraires devraient être interdits dans toutes les spécialistés médicales, à moins que l'on ne considère que "plus on paie cher son médecin ,meilleur il est "!

La base de remboursement Sécurité sociale plus mutuelle s'élève à environ 44 euros , honoraires du secteur 1 qu'aucun psychiatre en libéral ne respecte .

Même si des mutuelles prennent en charge une partie des dépassements d'honoraires afin que les patients subissent un faible reste à charge , ces dépassements demeurent un scandale. En outre , vous financez ces dépassements par une augmentation de vos cotisations de mutuelles , ce qui ravit ces charlatans de commerçants ( pléonasme), pour des consultations expresses de 30 mn, dans le meilleur des cas .

Vous pouvez vous rendre dans des Centres médico- psychologiques où les consultations durent 50 mn et où vous ne paierez rien , comme je l'ai fait du 6 février à avril 2024.

Encore faut - il que le thérapeute et le patient soient sur la même longueur d'onde , ce qui n'était pas mon cas !

Sur dix analyses et conseils , sept sur dix s'avéraient affligeants et consternants .

Les trois autres étaient avisés mais comme peuvent l'être les prédictions de 99% des voyants , médiums, cartomanciens ou autres devins.

Les probabilités font qu'ils ne peuvent pas se tromper tout le temps , à l'image d'une horloge arrêtée qui donne l'heure deux fois par jour .

C'est d'ailleurs cette psychiatre qui a mis fin à nos consultations en annulant notre rendez-vous de mai 2024 , sans que j'en connaisse l'explication du secrétariat .

Quand j'ai demandé en avril 2024 à la secrétaire si je pouvais voir ma psychiatre en juin , elle m'a répondu " qu'elle serait en congé jusqu'en septembre ".

Quand j'ai demandé " si je pouvais voir une remplaçante", la secrétaire m'a répondu que" j'aille voir mon médecin généraliste pour mes médicaments" , qui , à ce moment -là, n'avaient pas encore commis de dégâts". C'est ce que j'ai fait .

De ce fait , le secrétariat ne m'a plus propsé de rendez-vous pour septembre avec la psychiatre que la Commission m'avait désignée .

Alors, je ne me suis pas rendu dans ce Centre pour que l'on m'en désigne une autre .

Dans tous les cas , j'aurais fini par ne plus la voir parce que sa thérapie cognitivo-comportementale était pétrie de propos convenus , de conseils qui, dans l'ensemble , pullulaient de banalités( vous vous ennuyez ; vous pourriez vous inscrire à des associations, à des randonnées ",ce dont je moquais éperdument , ou" il faut être comme tout le monde:!

En conclusion , de la psychothérapie de caniveau qui ne ressemble en rien , en ce qui me concerne ,à une thérapie cognitivo- comportementale .

C'est important que l'on voiusécoute , mais si l'on ne vous comprend pas , vous ne pouvez pas vous porter mieux .

Mon généraliste m'écoute pendant une heure et je paye 30 euros .

Il n'est pas psychiatre mais il n'a rien à leur envier en matière d'empathie .

De plus , il me dit bonjour et au revoir , ce qui constitue quand même les bases de la politesse , ce qui n'est pas le cas de ses confrères, à l'hôpital ou en libéral.

Ce n'est pas le cas de mon psychiatre actuel non plus .

Cependant, en région parisienne , le savoir - vivre, la courtoisie et l'empathie ne sont pas légion , à l'image de 90% des Parisiens et des Franciliens.

Ces mots ne font pas partie de leur vocabulaire .

Il ne faut donc pas s'étonner que les individus aillent mal, même si j'ai des amis qui constituent l'exception, m'écoutent, me soutiennent et me comprennent .

La compréhension, l'empathie et l'absence de jugements est fondamentale, à commencer par celle de ses proches.

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