Maladie de Parkinson : des avancées prometteuses dans la recherche

Il y a même d'autres recherches passionnantes mais les processus sont trop longs à être appliqués et certaines découvertes ne semblent pas intéresser les financeurs alors qu'il y aurait vraiment du bien être à la clé. et d'accès facile mais pas de gros sous à gagner. Dans 15 ans je ne serai plus là, puisque j’ai une forme très rapide et c'est très frustrant de ne pouvoir pas être accompagnée, ni soignée , ni soulagée !

Peut être dénoncer l’empoisonnement de nos environnements et cesser ces pollutions connues depuis des décennies; cette maladie est une bombe à retardement!

non je ne pense pa

Les solutions.....s

Sonde pas l idéal..... réglage difficile

Souvent trop dosé

Quant aux électrodes

Qui a envie d être trépané

Surtout que cela fonctionne sur une courte durée et vous devez tjrs être proche d un centre hospitalier...

Oui, je suis de près les recherches sur la maladie de parkinson. Mon mari a cette pathologie depuis 2011 et nous nous tenons informés sur les thérapies. Je lis fréquemment des publications de recherches.

En effet, comme vous le mentionnez @Michmichou des équipes de chercheurs, dans le monde entier, identifient des molécules qui montrent une efficacité significative, sur la diminution des symptômes, et même sur le ralentissement et la réversibilité de la maladie. Beaucoup d’essais pré-cliniques (sur des souris), ou cliniques en phase I ou en phase II (sur 100 à 300 humains volontaires) donnent lieu à des résultats positifs et encourageants.
Mais les conclusions de ces articles se terminent souvent par des formules du style « Ces résultats sont prometteurs. Cependant, pour une utilisation thérapeutique, des essais de plus grande ampleur sont requis. »

Or c’est justement là que ça coince. 
Les essais de phase III (sur plusieurs milliers de personnes) nécessitent de gros budgets, que les équipes de chercheurs ne possèdent pas. Et les big laboratoires qui auraient les moyens de le faire ne sont pas intéressés.

Par exemple :
• une équipe de chercheurs a produit un dérivé de la déméclocycline appelé DDMC capable de bloquer l’agrégation des protéines a-Synucléine, et de restreindre le processus de neuro-inflammation.  (CNRS/Université de Paris-Saclay - article publié dans la revue Cells en 2022). Mais depuis, pas d’avancée.
• une équipe de chercheurs a testé contre placebo un précurseur du NAD qui a permis une diminution des symptômes, et qui a induit un effet protecteur sur les neurones et sur les mitochondries. (NADPARK study - Department of Biomedicine, University of Bergen, Norvège - 2022). Mais ensuite, pas de nouveauté.
• et tant d’autres recherches très pertinentes, mais qui n’ont pas été complétées en vue d’une habilitation thérapeutique.

Par contre, d’autres types de traitements sont priorisés, comme les pompes, la sonde duodénale, la stimulation cérébrale.
Mais comme vous le signalez @NAOSHIMA ces thérapies sont invasives, entraînent des problèmes indésirables, donc ne sont pas très convaincantes. 

Alors que faire ?
Pour ce qui concerne la préservation des neurones et la neurogenèse, il y a de nombreux moyens, qui peuvent constituer une alternative ou un complément aux traitements actuels :
• l’exercice physique 30 mn par jour minimum
• les compléments nutritionnels : les Vitamines B1, B2, B9, B12, le NAD, les omega-3 DHA-EPA, le Glutathion
• la phytothérapie : le Mucuna, la Rhodiola
• une alimentation riche en antioxydants, flavonoïdes et omega-3

Enfin, pour répondre plus directement aux questionnements proposés par @Claudia.L :
Je déplore que certaines recherches thérapeutiques, depuis plusieurs années, ne sont pas adaptées aux besoins des patients : traitements trop lourds, invasifs, et trop d’effets indésirables.
Quant aux innovations, l’immunothérapie anti a-Synucléine, ou le médicament Lixisénatide sont des pistes qui pourraient susciter des espoirs. À suivre. J’espère que les recherches progressent, afin de trouver des moyens efficaces de soigner cette maladie.

Bien amicalement à tou(te)s. Prenez soin de votre santé. Bon courage.