Mon histoire

Bonjour, voilà mon histoire.
Depuis mars et au lendemain d’une déception amoureuse, mon monde s’écroule. Je passe mes journées à pleurer, mes pensées encombrent mon cerveau, plus rien ne me plait, je démission et j’arrête le sport. Je vois donc mon médecin traitant qui me donne un médicament « Stresam » pas efficace, une semaine après je retourne le voir, nouveau médicament, cette fois un anxiolytique « Seresta » pas vraiment efficace non plus. Je retourne donc le voir, nouvel anxiolytique « Bromazépam » que je vais garder pendant un mois et arrêter progressivement. Fin mai, j’ai totalement arrêté l’anxiolytique et j’ai aussi décidé d’arrêter la pilule que j’ai prise pendant 11 ans. J’ai cherché par tous les moyens de me protéger des choses qui auraient pu me déclencher une dépression. Pendant ces deux mois, donc mars un enfer avec quelques jours où ça va, en avril je vois un peu plus le bout, et c’est pour ça que je décide d’arrêter le Bromazépam. En mai, ça va plutôt bien, je reprends le sport et j’apprécie, mes pensées me posent toujours problème mais je vois une psychanalyste pour parler donc ça va. Fin mai, je « rechute », mais je ne sais pas si c’est une vraie rechute ou juste l’arrêt de l’anxiolytique et de la pilule qui me mets le système nerveux à rude épreuve. Je vais voir mon médecin traitant, il confirme que l’arrêt de l’anxiolytique peut en être la cause. Ça me rassure et j’arrive à garder le cap, je continue le sport et je peux vivre assez normalement. Le mois de juin est marqué par la reprise d’un emploi, mon état va plutôt bien, malgré encore une fois mes pensées qui son omniprésentes, j’arrive quand même à les gérer. Fin juin, de nouveau une petite rechute, je pense que mes règles n’y sont pas pour rien. Sauf que depuis, une petite idée s’est incrustée dans ma tête, celle du suic*de. J’ai extrêmement peur de ça, sauf que j’y pense tous les jours, je pense avoir conscience que mon cerveau fait des raccourcis pour arrêter de souffrir, je ne veux pas vraiment mourir, je veux juste être heureuse. Mais il y a des fois, comme aujourd’hui, où tout paraît plus compliqué, tout parait insurmontable. Aujourd’hui, c’est insurmontable, je reste dans mon lit, avec mes pensées sombres et l’impression que ma vie ne sera jamais belle, que je serai toujours malheureuse, Comme j’ai déjà essayé, au cours de ces derniers mois, pas mal de choses pour m’en sortir, j’ai l’impression d’être condamnée et cette souffrance est plus lourde à porter. J’ai commencer à méditer, à écrire et à m’instaurer des habitudes tirées de thérapies cognitivo-comportementales comme se répéter des phrases positives, m’ancrer dans la réalité avec des rituels, bien respirer etc. Je n’ai pas commencé il y a très longtemps, mais mon impatience me joue des tours et j’ai l’impression que ce que je fais ne sert à rien. La vie me paraît fade, rien ne me plait, je fais des efforts énormes pour aller travailler (aujourd’hui je n’ai pas pu y aller).
Je fais donc face à un choix, est-ce que la prise d’anti-dépresseurs serait nécessaire ? Je n’ai pas vraiment envie, j’ai lu beaucoup de témoignages de personnes sur qui ça a fait des dégâts donc je ne sais pas… Mais d’un autre côté, j’ai envie de me sentir un peu plus légère, je me sens toujours lourde avec un poids sur mes épaules qui ne part jamais.

Comment faire face à ce mal être qui m’habite ? Ça ne fait que 4 mois mais j’ai l’impression que ça fait une éternité, je veux être heureuse et ne pas mourir, l’idée me fait peur (savoir qu’à tout moment je peux en avoir marre au point de ne penser qu’à ça).

Merci de m’avoir lu et de m’aider 😊