Dépression et isolement social

Ps : désolé pour les fautes , je suis sur androïd , et j avoue a cette heures ci , y a de la fatigue qui commence a se faire sentir lol ...

Salut à tous , je ne sais par ou commencer , ça commence bien lol . juste pour dire que si jeme suis inscris ici c est pour essayer je dis bien essayer de partager avec vous mes différentes expériences traversée liés à la dépression . Je me suis dis pourquoi ne pas partager ce qui peut être 1 mal être avec vous , qui peu être ressentez la même chose que moi . De ce que je peux voir , pour certains , y a des choses en communs  avec moi , rien que pour Osance par exemple ca m est pas inconnu sa situation. Donc j avoue que je vais essayer de faire court car j en aurais tellement a en dire , après faut dire que c est pas simple de se confier surtout quand on a été déçu ou même trahis . Pour essayer de résumé le tout , je connais la dépression depuis 2 , 3 ans maintenant , j apprends a vivre avec , mais y a desfois , par moment , ou j en ai vraiment marre , ou j ai seulement l envie de pleuré , et de me faire oublier , mais plus facile a dire qu a faire . De plus j ai perdu des connaissances ou soit disant amis , surtout l année dernière ou la dépression était vraiment forte avec des envies de me suicider devant la maladie de ma soeur handicapé qui nous a quittée y a maintenant un peu plus 1 an . J ai encore du mal a l accepter , je me dis pourquoi son destin a été celui la , je m en remet a dieu , et ma famille surtout ma mère est pareil . Elle a connu la dépression elle aussi ma mère et je pense pire que moi , car elle etait a fond avec les médicaments sans pouvoir desfois avoir de limite quoi , ce qui la amener a aller en clinique 1 fois et la aujourd hui encore 1 fois . J avoue avoir peur de tomber dans le négatif a nouveau alors que j essaie de me battre, j avoue avoir honte 1 peu aussi car certaines personnes de la famille doivent souffrir comme moi , et ne sont pas du dépressif que moi , peu être est ce du au faite que j ai étais très proche de ma mère et sœur , que j ai aider ma mère beaucoup au quotidien , et aussi peu être est ce du a mon physique  ou au faire que je sais pas de quoi sera fait mon avenir . Bon j ai 1 peu trop parler comme d habitude lol , je voulais faire1 résumé mais pas si facile , tellement y en a dire et a redire , la je pourrais encore passée la nuit a en parler , mais je vais m arrêter la car c est déjà assez je pense . Bon voilà 1 grande partie de mon histoire , hésitez pas a me donner vos avis ou conseils si vous en a es . Sur ce bonne nuit , a plus

bonjour à tous, c'est vrai aussi pour moi. je vis déjà seule et je m'isole de plus en plus. je n'arrive même pas à reprendre contact avec ma meilleure amie, qui me manque énormément et qui ne comprends surement pas pourquoi j'ai rompu les liens (elle habite à 300 kms de chez moi). j'ai essayé de reprendre des activités mais je me suis arrêtée petit à petit. Je me sens vraiment nulle par rapport à la plupart d'entre vous qui souffrent physiquement à causes de maladies alors que je n'ai rien de tout celà. je n'arrive même plus à exprimer ce que je ressens à mon thérapeute. depuis l'été, j'avais repris un peu confiance en moi, j'avais décidé de m'occuper plus de moi et je me sentais un peu mieux mais je m'enfonce à nouveau et j'ai l'impression que c'est un puits sans fond.désolée si mes commentaires sont un peu en désordre. bon courage à vous tous.

bien sûr que la dépression isole !

le monde se doit d'être "positif".... 

Je pense que l'n s'isole et que les "soi disants amis" alimentent la vitesse de la descente aux enfers.. pour mon avis

oui je m'isole aucun moyen pour m'en sortir mon medecin ma mise en depression je me suis fait avoir completementpendant un an par une fille qui a fait que profiter de moi de ma voiture de ma maison et de mon argent. de ce fait jai tout perdu petit apetit et elle ma jetée comme une merde parmis la merde quand elle s'est enfin rendue compte que je n'avais plus rien que je lui était d'aucune utilité maintenant

Pas facile d'être compris quand on souffre de dépression,ou de toutes autres pathologies.Les autres manquent parfois d'empathie.C'est pourquoi il est réconfortant d'être entendus ou lus par des personne ayant ou vivant des situations proches des nôtres,comme sur ce site entre autre.

Hélas,il ne faut pas trop être idéalistes . Au quotidien,il est vrai que les autres ne sont pas toujours aptes à supporter le négatif,ou se sentent parfois démunis pour soulager ou comprendre la maladie et ne sachant comment se comporter,s'éloignent.

Cela peut quelquefois soulager d'essayer de rencontrer du monde,d'après ses possibilités.Il est mieux de prendre des initiatives,quand on en est capable,pour voir des proches,des amis,faire de nouvelles connaissance.Même si on est pas très motivés pour sortir ou voir des gens,comme dans le cas des dépressions.Autrement gare à l'isolement,(loin des yeux,loin du coeur,comme le dit le proverbe).

Pour les personnes qui n'ont plus ou peu d'estime d'elles- même,c'est vrai que cette démarche est difficile.Les psychologues peuvent être d'une grande aide,à mon sens.Ou pour celles qui ont peu confiance en elles et ou des difficultés à s'affirmer,et qui peuvent être facilement manipulées et n'osent plus faire des rencontres.

On dit que l'homme est un animal social,il est  donc primordial d'être bien entourés,tout en gardant à l'esprit que personne n'est parfait(nous non plus),et en n'ayant pas trop d'attentes utopiques vis à vis des autres,rester indulgents .Il est mieux d'être conscients que tout un chacun à des défauts,accepter cela,d'après moi.

En résumé,pour moi,il est préférable de mettre tout en oeuvre pour éviter de s'isoler encore plus,la maladie désocialisant beaucoup.Bref,je pense que c'est à nous aussi de faire les démarches pour aller vers l'autre.Il y a des associations comme "les petits frères des pauvres",notamment, qui sont  composées de bénévoles qui rendent visite aux malades.On peut  par exemple faire appel à ses associations,si on ne peut pas se déplacer .

bonsoir, il est vrai que la dépression est très rarement comprise par nos proches, surtout pour les conséquences que cela provoque sur notre état physique et notre humeur. De ce fait , elle isole car, en plus, on a pas trop envie de se montrer quand on va mal, et encore moins quand les proches nous font des remarques blessantes. La descente aux enfers peut etre tres rapide, mais la remontée est parsemée d'embûches, mais pas insurmontable.

En France, on a toujours l'impression que la dépression est une maladie honteuse et est très mal encadrée et suivie, alors que des associations de patients locales feraient un immense bien à nous tous, mais malheureusement c'est très compliqué de trouvé tout cela en province.

il est grand temps que les autorités prennent vraiment conscience de cette maladie qui n'est certes pas visible physiquement, mais cause de véritables drames et ravages, peu importe l'âge et la classe sociale.

je suis dépressif chronique et souffrant d'insomnie depuis de nombreuses années avec de grosses angoisses, le fait de pouvoir partager ici son ressenti sur la maladie et la prise en charge de celle-ci pourra nous aider un minimum deja. c'est ce que je pense

Bonjour,

Moi je vis l'isolement depuis toujours et c'est aussi ça qui m'a amené à la dépression. J'ai toujours eu beaucoup de mal à me faire des amis, ou même juste des connaissances. Et évidemment, depuis mon hospitalisation en 2009, les choses ont empiré.

Les gens n'aiment pas les gens "hors normes", c'est ainsi que je me vois. Je fréquente un SAVS ce qui me fait du bien car il y a des activités et pour le moment je n'arrive pas à retravailler. Mais rompre l'isolement ce n'est pas gagné.

Alors je suis contente d'avoir trouvé cette communauté, où il y a des gens avec qui parler. Je me sens moins isolée, toujours aussi "hors norme" mais à ma place.

Merci au fondateur, aux administrateurs et à tous les usagers qui font vivre la communauté. Et courage à tous ceux et celles qui comme moi, en plus des médicaments, ont pris ce chemin difficile qu'est la parole en thérapie.

Et du courage pour toutes et tous, tout simplement car lutter contre la maladie au quotidien, c'est déjà une belle épreuve et surtout signe qu'on est toujours vivant.

Ci dessous une image de la mer, dans un pays qui me manque beaucoup...

Olivia

Toute ma vie j'ai été anxieuse et dépressive...

J'ai toujours cru que c'était mon caractère, que j'étais comme "ça", tout en le refusant avec une grande violence, une profonde rébellion. Toujours, je me suis sentie "en dehors". Des autres, de leurs préoccupations, de leurs intérêts, de la vie.

J'ai fais ma première crise d'angoisse très jeune, vers 2 ou 3 ans, à un âge où ça passe inaperçu. Mon anxiété sociale est apparue en même temps qu'a commencée ma "vie sociale", c'est à dire à l'école maternelle. Je croyais aux "jamais" et aux "toujours", vision de la vie scindée en deux blocs. Positif et négatif. J'ai très vide su que j'étais différente, "négative", en dehors. Mais je n'avais pas les mots pour le dire, pour l'expliquer aux adultes, qui, de toute façon, savaient forcément. Quand on est enfant, les adultes sont omniscients. Les parents encore plus que les autres. Sauf que non. Bien sûr que non! D'ailleurs personne ne l'est.

La question est du même ordre que l’œuf ou la poule...

Est-ce que je suis dépressive depuis 30 ans parce que je suis prédisposée à l'anxiété sociale? Ou bien est-ce que je souffre d'anxiété sociale parce que je suis prédisposée aux troubles dépressifs?

Ce qui est sûr, c'est que quand je suis mal, comme là, aujourd'hui, j'ai besoin de soutien. Ma famille, parce que ce sont les seuls à me comprendre un peu. Parce que j'ai osé leur parler de mes TAG, de ma dysthymie, de ma phobie sociale... il a a seulement 3 ans. En dehors d'eux, personne. Il n'y a jamais eu personne. Depuis la maternelle à aujourd'hui, des amis, je n'en ai pas eu. Même mon mari, je le fuis, quand je suis comme ça.

Enfin voilà. Je souffre de phobie sociale invalidante et ce depuis des années. Je sais que beaucoup de dépressifs développent ce trouble comme "pathologie secondaire". Alors mon message c'est de se débrouiller pour se faire aider, parler de sa dépression à tous les gens que vous connaissez, dites leur que c'est dur à affronter, participez à des activités, évitez de tomber dans l'isolement... tant que vous le pouvez! Parce qu'au delà d'un certain niveau d'anxiété sociale, aller vers les autres est tellement dur que c'est limite impossible physiquement (attaques de panique, nausées, vomissements, diarrhées, etc).

je pense que c'est le probleme quand on est dépressif ,on s'isole de +en+ et on arrive à ne plus avoir de vie sociale du tout ,il faut commencer par de petites choses , il y a encore quelques semaines je prenais ma voiture pour aller chercher un pain à 7 kms ,je ne pouvais pas aller dans celle de ma commune ,aujourd'hui je me force à y aller et pour moi quand je reviens je suis fière d'avoir réussi!!