Proche aidant : le maintien d'une vie professionnelle est-il possible ?

Bonjour!

j'ai 74ans retraitée;je fais des petits boulots à TP comme Animatrice de vente en GMS pour remplir mon frigo car petite retraite;et je suis aussi <<AIDANTE>> depuis 20ans de mon fils ERWAN 54ans skyzophrène qui vit prét de moi!!!.Pas facile ma vie de ts les jours!!

En plus j'ai EU un COVID-LONG en 2022 dont je souffre toujours et qui à bien perturbé ma VIE perso aussi ;et j'ai vu voir un psychaitre car pour la première fois de ma VIE je suis en dépression?? La pression émotionnelle est intense et la fatigue physique aussi. ??
j'ai bcp de séquelles;mal ds les jambres je peux plus rester debout mongtemps;plus de gout à manger;bcp de perte de mémoire et déprimée?? elle est pas BELLe maVIE de MERDE!!
En fait nous sommes DES GUEUX pour l'état on leur rapporte gros car on fait le travail d"une Aide -ménagére à TEmps plein??
Moi j'aimerai savoir QUAND allons nous étres AIDEEet écoutées??Merçi.
Je suis une retraitée trés <<REVOLTEE>> par toute cette indifférence.
CDLT Anne Richard

Bonjour,

Je suis l'aidante de ma sœur handicapée depuis de très nombreuses années et je supporte seule cette charge. J'ai aussi été pendant plusieurs années l'aidante de mes deux parents, qui avaient perdu leur autonomie, en même temps que l'aidante de ma sœur. Dans mon cas, étant célibataire, n'ayant pas d'autres ressources que mon salaire, et étant encore loin de la retraite, je suis obligée de continuer à travailler à plein temps quelle que soit ma charge d'aidante, de façon à pouvoir subvenir à mes besoins. D'autant que m'occuper de ma sœur me rajoute des charges financières, sans aucune possibilité de déduction fiscale, comme c'est le cas pour les parents ou les enfants. C'est compliqué parce que les entreprises n'acceptent pas d'aménagements d'horaires, donc on se retrouve à aménager ses horaires en catimini, parce qu'on ne peut pas faire autrement. Cela fait seulement un an que je bénéficie de deux jours de télétravail par semaine, ce qui m'a apporté un peu d'oxygène, surtout que j'ai pas mal de temps de trajet, et a un peu réduit le nombre de demi-journées de congé que je devais prendre de façon anarchique et souvent en urgence (avec souvent des remarques sur ma façon de prendre mes congés). J'avais demandé dès l'automne 2020 à bénéficier d'un peu de télétravail, entre deux confinements, en ayant mis en avant ma situation d'aidante, puisque la loi le permettait, mais cela m'avait été refusé, au nom d'un principe d'égalité avec les salariés n'ayant pas cette charge. L'entreprise où je travaille n'avait alors pas encore mis en place la possibilité de télétravail pour tout le monde.

Depuis 2020, et parce que les difficultés s'étaient exacerbées avec les restrictions liées au COVID, j'essaye de faire de la sensibilisation sur le sujet des aidants auprès des ressources humaines (avant je n'avais jamais abordé ma situation très compliquée qui durait déjà depuis des années), en expliquant que prendre en compte les contraintes des aidants, permet d'éviter des pertes de productivité, tandis que leur mener la vie dure, les contrôler, les stigmatiser, leur mettre des bâtons dans les roues pour les faire craquer, produit l'effet inverse. Jusque là, rien n'a bougé et le problème des aidants est toujours considéré comme un non-sujet sur mon lieu de travail. Je pense pourtant que cela pourrait être valorisant pour les entreprises de prendre ce problème en compte. D'autant que cela va concerner de plus en plus de monde et souvent des personnes encore assez jeunes. Pour ma part la charge est devenue très lourde (triple aidante) alors que je n'avais que 41 ans. Actuellement, aider ma sœur me prend en moyenne 20h par semaine, l'équivalent d'un mi-temps qui se rajoute à mon temps complet professionnel.

Il parait que les bénévoles que nous sommes auprès de nos proches permettent à l'état d'économiser 1,64 milliards d'euros par an.

Difficile d autant plus quand nous sommes soignantes soi même... Et de cela ds les forums de soignants on n en parle pas trop de la spécificité du rôle d aidant, de sa place, de la difficulté d être aidant ds ce cas là

Bonjour à tous !
Comment allez-vous ?

Bienvenue aux nouveaux membres !

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Trouver un équilibre entre sa carrière professionnelle et son rôle de proche aidant est un défi quotidien. La pression émotionnelle et physique peut être intense.

Comment conciliez-vous ces deux aspects de votre vie sans compromettre ni l'un ni l'autre ? Avez-vous des conseils pour préserver votre santé mentale ?

N'hésitez pas à témoigner en commentaires ci-dessous !

Merci de votre participation et bonne journée.
Claudia de l'équipe Carenity

C'est pas toujours évident mais indispensable à un maintien d'une vie sociale

Bonsoir Avec toutes ces pathologies J'arrive à m'occuper toute la journée Mon conjoint m'aide beaucoup dans les tâches de la maison Que je ne peux pas faire Demain matin Je fais des muffins aux pépites de chocolat pour dimanche et un gâteau martiniquais avec de la noix de coco Il y a des jours ou je me demande pourquoi j'ai eu toutes ces maladies de merde La Glossodynie pas de traitement Je prends 2 cachets de laroxyl pour dormir mieux et 5 gouttes de rivotril plus du Lexomil Je vais faire une cure de vitamine C pour l'hiver Bon weekend de novembre Renée

Bonjour,

Je suis aidante de mon mari depuis cinq ans.

Après trois ans, même à la retraite, je travaille le jeudi en faisant des aides à la toilette, me permet d'avoir une vie sociale.

Le jeudi, une auxiliaire de vie vient à la maison pour mon mari.

Je peux partir tranquille.

Me tarde le jeudi même si je m'occupe de personnes avec des pathologies, cognitives.

Je profite aussi une fois par mois de prendre soin de moi en allant chez ma coiffeuse.

Je reconnais qu'il m’a fallu bien plus de deux ans pour faire du lâcher pris.

Je me culpabilisais de laisser mon mari, mais je me suis dit, je ne pourrais pas tenir si je reste à la maison.

Je constate dans les commentaires qu'il y a pire que moi.

Courage et patience aux aidants, mais pensez à vous quand vous avez un moment.