Coronavirus : doit-on craindre une seconde vague ?

Bonsoir @krisslo57 merci pour cet exemple de ce qui se pratique à l'hôpital Saint-Joseph... les soins visent les symptômes (pas le virus lui-même) et la prévention des complications.

@bibimet75‍ 

À ce jour,  il n’existe aucun traitement antiviral efficace contre la Covid. Cela signifie que la prise en charge des patients infectés par le coronavirus consiste principalement à soulager les symptômes. Mais la recherche avance et plus de 1.500 essais cliniques sont conduits à travers le monde pour trouver des thérapeutiques efficaces...Concrètement,  deux stratégies sont mises en œuvre. D’abord le repositionnement, c’est-à-dire que l’on évalue l’efficacité d’un médicament déjà existant et dont on connaît les effets secondaires et les règles de posologie à respecter. La seconde stratégie consiste, elle, à développer de nouveaux médicaments, ce qui peut s’avérer plus long, avant d’aboutir à une autorisation de mise sur le marché, le temps de mener les essais cliniques et d'identifier d’éventuels effets secondaires.

Jusqu’ici, les laboratoires ont privilégié la première option, car elle a l’avantage d’être plus rapide si les résultats des essais sont positifs. On a ainsi essayé de "repositionner" des antiviraux comme le remdesivir  indiqué dans le traitement d’Ebola. Mais n’ayant pas suffisamment prouvé son efficacité, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une recommandation contre l’utilisation du remdesivir chez les patients hospitalisés pour la Covid-19. Même cas de figure pour la chloroquine, utilisée pour soigner les malades du paludisme. Cette piste plébiscitée en France par Didier Raoult a, elle aussi, comme chacun le sait, été écartée par les autorités, le Haut conseil de santé publique (HCSP) ayant rendu un avis défavorable. 

Les recherches se poursuivent....patience, patience, Paris ne s'est pas fait en un jour....Bonne soirée

En ref à ton message de minuit @krisslo57‍  ce n'est jamais longuet quand ce qui est dit est structuré et documenté.
Sinon , oui, les recherches se poursuivent et comme nous en parlions hier avec  @SepSepien‍  ( message du 19/04 à 10h04) le Masitinib  d'ABS Science  pourrait encore améliorer ( vu son processus d'action ) l'état des patients . A souhaiter  que les résultats définitifs nous parviennent rapidement.

D'autre part, ci joint   de courtes infos   sur le MK- 4482  ( en cours d'essais cliniques de phase II et III ) un nouvel antiviral qui divise par 100 la charge virale et serait  efficace avant et après l'infection par le   Coronavirus.
https://www.santelog.com/actualites/covid-19-le-nouvel-antiviral-oral-qui-divise-par-100-la-charge-virale?utm_campaign=%5BPROD%5D+Sant%C3%A9+log+-+Newsletter+Flash+du+19%2F04%2F2021&utm_source=Site+-+NL+Hebdo+et+flash&utm_medium=email

Les recherches continuent   mais si la patience est là, l'impatience l'est  parfois aussi !

                                                          Bonne journée !

La pandémie est imprévisible. C'est inquiétant et cela fait peur. Salut!

@krisslo57  Voilà deux fois que vous affirmez "À ce jour, il n’existe aucun traitement antiviral efficace contre la Covid" je vous conseille d'attendre que les media rapportent ce qui se fait dans nombre de pays, en france aussi ou, éventuellement de le rechercher sur le net et vous verrez qu'il y a des traitements efficaces immédiatement utilisables. D'ailleurs si la france fait partie des pays ou le taux de décès est le plus fort, c'est un indicateur, on meurt moins du COVID dans d'autres pays, et parfois beaucoup moins.

De plus en plus de médecins témoignent avoir soigné plusieurs centaines de personnes sans qu'aucune n'ait à vivre une situation difficile, ou catastrophique et il y en a peut-être un ou deux dans la ville ou vous habitez..

Oui il y a eu des décès en grand nombre, mais il ne faut surtout pas les voir comme une fatalité, la conséquence d'un danger auquel nous n'aurions pas les moyens de faire face, les choix du ministère de la santé ont une grande part de responsabilité, rappelez vous, au début "le masque ne sert à rien", puis masque obligatoire et amende de 135 euros, un détail ? puis l'interdiction de vente et de prescription de l'hydroxichloroquine, pourtant en vente sans ordonnance dans toutes les pharmacies au début de l'épidémie, détail ? Et l'affirmation très récente de Véran qui préconise maintenant de consulter son médecin qui peut prescrire quelque traitement, alors qu'avant c'était "un doliprane et restez isolé" ! Et cette "étude" publiée et reprise par tous les grands média affirmant que ce produit tuait 10% des patients, étude retirée depuis, vu qu'elle était totalement bidonnée... mais elle a marqué l'opinion. Il faut conserver et cultiver son sens critique et ne pas admettre immédiatement toute information.

Et cette politique de santé particulièrement approximative occasionne un grand traumatisme dans la population, de tous âges mais en particulier la jeunesse, avec comme conséquences visible une augmentation de la consommation d'alcool et de substances euphorisantes, des retards scolaires de plus en plus prononcés et même des retards d'acquisition de fonctions relationnelles d'expression pour la petite enfance, nombre de pédopsychiatres tentent d'alerter les autorités et la population, mais non, silence.

C'est une situation particulièrement préoccupante et des affirmations rapides n'y apportent pas le moindre début de réponse, nous en saurons plus d'ici six mois ou deux ans, l'ensemble des informations sera visible et accessible et là nous pourrons faire un bilan.

@krisslo57 bonjour

il me semble que votre professeur Mourad ne connait pas tout sur la recherche et les différents essais cliniques qui sont très prometteurs

ex. les antidépresseurs qui fonctionnent relativement bien

beaucoup de médecins devraient s'abstenir de commenter et de donner un avis

Bonjour @maritima @krisslo57 @bibimet75 @Stefan @nicolas2 @serpic‍ , à tous,

Les recommandations très bien rapportées par @krisslo57‍ me troublent, et plus que cela encore.

La position officielle laisse dans l'ombre (occulte) le traitement de l'infection elle-même, et je suis complètement en phase avec @Stefan‍ .

Pour le moins, les décès sont inacceptables :
"-Les hospitalisations suivies d’un décès (19 %).
-Les hospitalisations en soins critiques suivies d’une hospitalisation en soins de suite et de réadaptation (5 %).
-Les hospitalisations avec un long passage par les soins critiques suivies ou non d’un décès (2 %)."
Ce sont 19+2=21% de trop !

J'ai perdu un proche qui avait été hospitalisé, puis qui est décédé peu après d'un pneumothorax.
Le lien est évident.

@SepSepien bonjour

un décés est toujours inacceptable

pourtant, les gens fument toujours, boivent, baisent à tout va et j'en passe

et ne parlons pas de la grippe, pourtant le vaccin existe depuis longtemps

et la vitesse sur la route !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

et pour s'amuser un peu, il fait la guerre

c'est la nature de l'homme, et nous n'y pouvons rien

@SepSepien  Bonsoir, je suis moi aussi en phase avec l'analyse de @Stefan 

Bonsoir @maritima‍ @krisslo57‍ @bibimet75‍ @Stefan‍ @nicolas02‍ @serpic‍ , à tous,

https://plus.mcmaster.ca/COVID-19/Article/Details/33832827 (article canadien) traduit ci-après :

"Résumé

OBJECTIF : Estimer le rapport des taux d'incidence (RTI) des événements indésirables (EI) chez les utilisateurs de chloroquine ou d'hydroxychloroquine.

MÉTHODES : Nous avons examiné systématiquement les essais contrôlés randomisés (ECR), en utilisant les bases de données MEDLINE (2010-2020) et EMBASE (2010-2020), rapportant les EI chez les utilisateurs de chloroquine ou d'hydroxychloroquine pendant le traitement du lupus, de la polyarthrite rhumatoïde, du paludisme et du COVID-19. Le protocole de cette revue systématique est enregistré dans la base de données PROSPERO (CRD42020197938). La qualité des études incluses a été évaluée à l'aide de l'outil Cochrane risk-of-Bias et les données pertinentes ont été extraites au moyen d'un formulaire de collecte de données personnalisé, indépendamment, par deux auteurs. Le TRI de l'EI a été estimé à l'aide d'une méta-analyse par modèle à effet aléatoire et l'hétérogénéité a été évaluée par T2 et I2. Des analyses de sous-groupes ont été réalisées et le biais de publication a été évalué par un diagramme en entonnoir.

RÉSULTATS : Quarante-six ECR ont satisfait à nos critères d'admissibilité et ont été inclus dans notre analyse (23132 patients). Il n'y a pas eu un seul décès attribué à l'utilisation de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine dans les ECR inclus. Le TRI de l'EI général pendant l'utilisation de l'antipaludisme était de 1,15 [IC 95% 1,01-1,31]. Les patients de l'étude COVID-19 traités par l'un ou l'autre des antipaludéens présentaient un risque de 83 % et 165 % plus élevé de développer des EI généraux et gastro-intestinaux, respectivement, par rapport aux témoins. L'utilisation d'un antipaludéen a augmenté le risque de développer des EI dermatologiques de 92 % dans les études sur le paludisme et l'a réduit de 65 % dans les études sur le lupus. Nous n'avons pas trouvé de risque significativement plus élevé d'EI cardiovasculaires ou ophtalmologiques chez les utilisateurs d'antipaludéens.

CONCLUSIONS : Nos données renforcent le fait que la chloroquine et l'hydroxychloroquine ont un bon profil de sécurité, bien que la prudence soit de mise lors de l'utilisation de doses plus élevées que d'habitude chez les patients hospitalisés sous COVID-19.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)"

Bises et amitiés.