Maladies chroniques - Vous êtes-vous déjà senti coupable ?

Bonjour tout le monde,

C'est en allant consulter sur le net le traitement que je prends depuis fin avril 2025 (methotrexate + acide folique) que je suis arrivée sur ce site Carenity.

J'ai déclaré une pseudo polyarthrite rhizomelique il y a environ 3 ans et demi (soignée pendant un an sous cortisone) et à l'arrêt de celles-ci, mes douleurs reprenaient de plus belles, le oral en prend un vieux coup.

J'ai vu et re revu ma rhumatologue qui tentait plusieurs traitement, quand fin Avril 2025, elle me met sous methotrexate 15 mg par semaine + acide folique et 3 mois de cortisone dégressi. Enfin, je revis, c'est une renaissance, malgré ce que cela peut engendrer comme désagrément (tête qui tourne un peu, tu titubes de temps en temps. Quelques difficultés pour trouver le sommeil aussi. Mais Maintenant, tout va bien. Je suis quelqu'un de très active, et c'est reparti. Ouf !

A cela, j'ajoute que je suis intolérante au gluten (donc sans) et que je mange sainement (je fais du jardin).

Mais... ! Pas anodin ce methotrexate ! Pourrais-je l'arrêter un jour ? En attendant, tout baigne.

Martine

L'annonce de la maladie (Parkinson) a été un révélateur de souffrances passées durant de longues années, sans jamais être écoutée ni crue. Ça a été, paradoxalement , un soulagement, une reconnaissance de nombreuses incapacités prises pour de la paresse, de la mauvaise volonté, de l'indifférence. Aujourd'hui, enfin je sais, bien que, intuitivement, j'aie toujours compris que quelque chose ne fonctionnait pas . On m'a toujours culpabilisée, mais je ne me sens plus coupable. Je venais de prendre ma retraite, j'ai perdu ma mère, et les premiers symptômes sont apparus. 5 années de souffrances physiques, un médecin (femme) me diagnostiquant arbitrairement "dépressive ", n'écoutant pas , j'ai dû m'imposer pour me faire entendre. Avant elle, nous avions compris.. J'ai eu avant tout ça bien d'autres soucis, j'avais appris la résilience... Aujourd'hui, une fois encore, j'ai dû faire face. Alors j'ai "intégré " ma maladie, avec fatalité, mais il s'est installé une certaine sérénité, je sais qu'elle sera toujours là, mais je me battrai chaque jour contre elle, portée par l'Amour indéfectible de mon compagnon et de mes deux merveilleuses filles. C'est quand on tombe malade qu'on mesure la valeur de la vie, et la nécessité de prendre soin de soi et des autres.