Maladies chroniques avec poussées - comment vous adaptez-vous aux périodes de rémission et de rechute ?

@Claudia.L

Bonjour, je prends des plantes comme le safran et le rhodiola pour le moral...Il faut sortir quand c est possible et demander de l aide 😓 et du soutien a ses proches ..

@Claudia.L Vivre avec la BPCO c'est un parcours fait de hauts et de bas, de périodes où je me sens relativement bien, que l'on pourrait appeler des rémissions, et d'autres, bien plus difficiles, marquées par des rechutes, aussi appelées exacerbations. Apprendre à naviguer entre ces deux états demande une adaptation constante, tant sur le plan physique qu'émotionnel. Pendant les périodes de rémission que ma respiration est plus aisée et que l'essoufflement se fait moins sentir, je saisis cette opportunité pour renforcer mon corps c 'est ma priorité. Marcher, faire du vélo d'appartement à mon rythme, ou suivre des séances de kiné respiratoire m'aide à maintenir ma capacité pulmonaire et ma force musculaire. Chaque petit progrès est une victoire et me donne l'impression de reprendre un certain contrôle surtout que la dernière ,j'ai perdu énormément ..
Même si je me sens mieux , je ne relâche jamais le suivi de mon traitement de fond. Je sais qu'il est crucial pour prévenir les prochaines crises. Je suis attentif aux prescriptions de mon pneumologue et je n'hésite pas à discuter avec lui ou mon médecin traitant du moindre doute.
Une alimentation équilibrée pour maintenir un poids santé est essentielle, car le surpoids comme la dénutrition peuvent aggraver mes symptômes je suis en surpoids ,je ne maigri pas et je ne grossi pas. Aérer quotidiennement mon logement est devenu un réflexe.
Je passe du temps avec mes proches, je m'adonne à des activités que j'aime et qui me détendent. J'ai appris à reconnaître les signes de stress ou d'anxiété, qui étaient fréquents au début , et je n'hésite pas à chercher du soutien si besoin, que ce soit auprès de ma famille, d'amis ou de professionnels.
Je me tiens informé sur ma maladie, je comprends mieux les signaux d'alerte d'une exacerbation imminente. Avoir un plan d'action personnalisé, discuté avec mon médecin, pour savoir comment réagir dès les premiers symptômes d'une aggravation, me rassure.
Malgré tous mes efforts, les rechutes font partie de la réalité de la BPCO. Ce sont des moments éprouvants, où l'essoufflement s'intensifie, la toux devient plus fréquente et les expectorations peuvent changer. Grâce à mon plan d'action, je sais quand augmenter mes doses de bronchodilatateurs de secours, je contacte mon médecin aussitôt , j'ai une réserve de cortisone en urgence. Je n'attends que les symptômes s'aggravent , c'est crucial.
Durant ces périodes, mon corps a besoin de toute son énergie pour combattre l'inflammation et l'infection si elle est présente. Je dois accepter de ralentir, de me reposer, et de déléguer certaines tâches. C'est parfois difficile à accepter, mais c'est nécessaire.
Kinésithérapie respiratoire : Les techniques de désencombrement bronchique, souvent intensifiées pendant les exacerbations, m'aident à mieux gérer les sécrétions et à soulager ma respiration.
Le suivi par mon médecin traitant et mon pneumologue est renforcé. Parfois, une hospitalisation est inévitable pour gérer une exacerbation sévère, notamment si j'ai besoin d'oxygénothérapie ou d'une assistance ventilatoire.
L'essoufflement est le plus angoissant. J'essaie de me concentrer sur ma respiration, d'appliquer les techniques de relaxation apprises. Le soutien de mes proches est alors encore plus précieux. Parler de mes craintes m'aide à ne pas me sentir seul face à la maladie. Il est important de se rappeler que ces phases, bien que difficiles, finissent par passer.
Chaque exacerbation est un rappel de la présence de la maladie. L'acceptation n'est pas une résignation, mais plutôt une reconnaissance de la situation qui me permet de mieux mobiliser mes ressources pour y faire face. La patience est aussi une alliée, car la récupération peut prendre du temps.
Vivre avec la BPCO m'a appris à écouter attentivement mon corps, à apprécier les bons jours et à aborder les mauvais avec courage et les outils dont je dispose. C'est un ajustement permanent, un équilibre à retrouver sans cesse, mais en étant acteur de ma santé et bien entouré, j'arrive à traverser ces différentes périodes. Je reconnais que c'est pas facile ,l'aide de ma femme est précieuse ...

@titine59 Je suis de tout cœur avec vous ! Vivez vous seule ?

Dans quelle région êtes vous ?

@Gbretagne bonjour,

Je suis dans la région lyonnaise. Pour l'instant ma fille et son copain habitent à l'étage mais sinon je suis seule et bien qu'ils soient là je ressens une grande solitude car ils vivent leur vie et c'est tout à fait normal.

Belle journée

@titine59 Je comprends pas facile de ne pas se sentir de trop. Mais ne vous effacez pas de trop non plus. Demandez à votre fille quelques minutes chaque jour ou un peu plus longtemps par semaine selon les emplois du temp,s pour raffermir le lien familial ce n'est pas trop demandé je suis sure qu'elle comprendra ce besoin car si elle vit auprès de vous c'est qu'elle vous aime.

@ericmiroulet vous avez raison mais sans accompagnement c'est difficile. Même en n'étant pas seul on est pas sur d'être compris des siens.

@Gbretagne tout à fait d accord avec vous moi j ai une sœur qui dit que je n ai rien elle me film c est minable de faire sa .

Bonne après midi

Christine

@lilas83 Eh oui la famille a tendance à minimiser les choses mais ce n'est généralement pas par méchanceté simplement ils essayent de se rassurer eux mêmes. Difficile à comprendre quand a besoin de support moral cela peut s'arranger si une conversation calme et attentionnée peut éclaircir les rapports. Bonne chance à vous pour y parvenir, en attendant ici plein de bonnes personnes pour vous soutenir sont là.