Le droit à refuser un traitement : jusqu’où aller ?

Bonjour@Candice.S et chers membres, c'est un sujet vraiment très délicat qui nous est proposé. Je prends du courage et je me lance. Car, il est important.

Récemment, j'ai refusé de reprendre des antidépresseurs. Ma neurologue me l'a pas forcé. Je lui ai expliqué les raisons. Elle a écouté ma lassitude de la médication et des effets secondaires. Je suis épuisée des médicaments. Et, ma neurologue a su écouter, entendre et comprendre mes arguments et mon refus d'une remise sous traitement antidépresseurs.

Ma recto Colique hémorragique, les symptômes sont alimentes par ma fatigue générale dû à mes céphalées de tension. Mon staff médical est prévenu que si a long terme, ça évolue en cancer du côlon. Je laisserai la nature suivre son cours. Je suis très claire la dessus. Je ne me battrai pas.

Mon suivi psychologique avec la psychologue de la douleur est aussi centrée sur cette possible évolution future que sur ma douleur neurologique chronique.

C'est délicat de pouvoir donner des conseils sur un sujet aussi sensible.

Chacun d'entre nous, avons un vécu médical différent. Je pense que parfois on a le droit de faire une pause médicale.

Notre corps nous envoie des signaux. Au fil des années de maladie, nous apprenons à les interpréter.

Plus de 30 ans de bataille contre une douleur chronique. Je peux m'autoriser a un peu de répit.

Très délicat de parler de ce sujet, de donner son opinion.

C'est notre corps, notre douleur. Nous seuls la vivons, la combattons.

Courage a vous tous chers membres.

Bonjour, je suis dans ce cas mon neurologue veux me changer de traitement alors que tout va bien avec le gylenia aucun effet secondaire j ai refuser l ocrevus car j ai peur des effets secondaire or il me dit que je peux refuser mais il n est pas content lorsque je refuse.

Bonjour,

Mon neurologue me prescrit mon traitement pour la fibromyalgie et pour parkinson, je prends pas mal de comprimés par jour et quelques fois j'ai du mal à les avaler. Il y a un ou deux ans il m'avait rajouté un médicament que j'ai pris pendant plusieurs mois et je trouvais qu'il ne me faisait rien du tout alors au bout d'un moment j'ai décidé de l'arrêter, lorsque je suis retournée voir mon neurologue il n'était pas content car il m'a dit qu'on arrête pas un traitement tout seul. Mais je suis capable de juger si le traitement me convient ou pas car pour le reste je prends tout ce qu'il me donne car je sais que c'est non pour mes maladies je vois l'évolution.

Je pense qu'on a le droit de dire notre ressenti.

Belle journée.

Coucou 👋,

contre l’indication de la neurologue, je lui ai fait part que j avais envie de reprendre un médicament que j’avais déjà essayé. Sans surprise, elle m’a dit que je l’avais déjà essayé que ce n’était pas la peine de le reprendre, j’ai insisté et m’a quand même fait l’ordonnance, même si elle était contre.

donc à ce jour ça fait au moins trois ans que je prends ce médicament là, il fonctionne plutôt pas mal, je le gère toute seule, je monte, je descends les doses quand il le faut. Bien évidemment, on fait le point tous les six mois…

Bonjour Candice

Pour mon expérience j'ai arrêté plusieurs fois mon traitement, sans avis médical, sans demande mais dans un environnement défavorable,

À chaque fois rien a changé de bien particulier car tout est processus donc il y avait toujours un équilibre grâce à un parent mais à l'époque avant l'injection de trevicta j'étais clairement beaucoup mieux cognitivement et au niveau de l'énergie, mais la contrainte était sans doute justifié, il n'y avait plus d'autres choix, le contexte familial, l'environnement était sacrément toxique.

Aujourd'hui je suis stable mais avec des problèmes cognitifs (mémoire, l'attention ça a toujours été un problème, et concentration)

Je connais ma maladie, je m'y reconnais, pour ce qui est du médecin je suis les questions et y réponds,

Un patient n'a pas toujours le droit d'arrêter un traitement. Un traitement est souvent justifié mais il est important de questionner sérieusement la nécessité d'un suivi et d'un traitement (sans entrer dans des débats interpersonnels, c'est à dire en prenant la personne et elle en compte et non pour combler un ensemble)

Bonjour,

Ma rhumatologue m à diagnostiquer rhumatismes inflammatoires seronegatif suite à une goniarthrite.

Elle m à prescrit prednisolone que je prends actuellement, mais également méthotrexate que je refuse de prendre,j ai très peur des effets secondaires de ce traitement.

Et justement quand j en ai informé la rhumatologue, elle a ajouté si vous n êtes pas rassuré avec ce médicament alors ne le prenez pas, et en cas de poussée ont trouvera une autre solution.

bonjour

je ne suis pas toujours d accord avec les médecins pour la prise de médicaments; pourtant je les écoute mais je leur signale que si j ai trop d effets secondaires désagréables, je ne manquerai pas d arrêter le traitement; et là on m explique alors que si celui-là ne me convient il en existe d autres. Le principe est d essayer la molécule la plus utilisée, mais celle-ci ne peut aller à tout le monde et donc la nécessité d'en essayer d'autres. D' où l intérêt d 'en discuter avec le médecin.

bisous d annelise

Bonjour @Candice.S et les patients

Vous soulevez là une question à la fois philosophique et pratique, digne d'un sketch de stand-up. Imaginez la scène : vous êtes chez le médecin, le Dr Martin, et il vous explique que votre cœur a décidé de prendre ses vacances de façon permanente, à moins que vous ne preniez ce traitement.Vous le regardez, l'œil mi-clos, et vous lui dites : "Docteur, je vous remercie pour votre diagnostic, mais je préfère mourir en bonne santé que de vivre malade à cause de vos pilules." C'est un peu comme refuser de prendre un parapluie sous la pluie parce que vous préférez être mouillé par le ciel.Le Dr Martin, lui, se sent un peu comme un guide de montagne qui vous prévient qu'un précipice se trouve devant vous, et que vous lui répondez : "Je vous remercie, mais je préfère suivre ma propre voie. La vue du bas doit être magnifique."

Refuser un traitement, c'est un peu comme jouer à un jeu de rôle avec la mort. On se dit qu'on a le contrôle, qu'on est le maître de son destin, mais en réalité, on est juste le perdant qui a choisi de ne pas jouer. Alors, pour répondre à votre question, oui, un patient a toujours le droit de refuser un traitement. C'est son corps, sa vie, sa décision.

Mais à quoi bon aller voir un médecin si c'est pour refuser son aide ? C'est un peu comme commander un plat au restaurant, et refuser de le manger quand il arrive.C'est une belle manière de tourner en rond et de se mordre la queue, mais au moins, on est sûr de ne pas se tromper de queue.

Bonjour

Selon moi il faut dire le maximum de choses à son médecin car la prise en charge est meilleure

Toute fois il y a des éléments qui peuvent porter préjudices comme si on est atteint de troubles psy car le corps médical a tendance a dénigrer les personnes atteints de ses troubles même s'ils sont stabilisés

Pour les médecines alternatives il faut mieux en parler à son pharmacien car ils sont davantage ouverts à ces traitements que les médecins

Et je pense qu'on a toit a fait le droit à s'opposer à un traitement car c'est nous qui ressentons le mieux s'il est approprié (mais il faut le dire au médecin et s'il ne nous entend pas tant pis on suit son choix mais il est informé

De tous façon un traitement agit mieux si on y adhère

Bonjour. Pour moi le sujet est intéressant. Opérée d'un cancer triple négatif en Janvier 2024; aprés un rdv avec la chirurgiène on me donne le protocole de soin " chimio, radiothérapie et hormonothérapie. Au rdv pour chimio aprés toutes les explications j'ai refusée pour des raisons qui me sont propre. Ensuite rdv avec radiothérapeute qui ne cest pas trés bien passée je suis allée pour les marqueurs et la j'ai eue des remarque désobligeantes j'ai donc refusée ce soin. Aprés cela plus aucunes nouvelles de l'institut curie je suppose qu'il ont mal pris . Mais moi je ne regrette rien je suis en vie et je vais bien.