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Gaz hilarant contre la dépression !
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Utilisateur désinscrit
J'ai repiqué cet article sur Futura sciences. J'espère qu'il est suffisamment lisible.
pomme123
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pomme123
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j'ai pris ce gaz hilarent pour remettre en place une luxation de l'épaule en place, on sent quand même la douleur, on est un peu shoutée c'est tout; l'effet passe très vite
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pomme123
scoobidoo
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scoobidoo
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Environ un tiers des patients dépressifs ne répondent pas aux traitements existants, d’où la nécessité de développer des thérapies plus efficaces. Certains antagonistes des récepteurs NMDA comme la kétamine représentent une piste pour trouver des antidépresseurs qui agissent rapidement chez ces sujets. L’oxyde nitreux (ou protoxyde d’azote), aussi appelé « gaz hilarant », dont la formule chimique est N2O, est lui aussi un antagoniste de récepteur NMDA. Des chercheurs se sont demandé si cet anesthésiant pouvait être intéressant pour traiter ces dépressions résistant aux protocoleshabituels.
Cette étude pilote a été menée à la Washington University School of Medicine à St-Louis. Vingt patients avec une dépression résistante ont participé. Pendant 1 h, ils ont dû inhaler soit un mélange de 50 % d’oxygène et 50 % d’oxyde nitreux (mix utilisé chez les dentistes), soit un mélange placebo de 50 % d’oxygène et 50 % d’azote (les deux principaux gaz de l'atmosphère). Les symptômesdes patients (tristesse, sentiment de culpabilité, pensées suicidaires, anxiété et insomnie) ont été évalués 2 h après le traitement, puis le lendemain. L’étude s’est faite en double aveugle. Les résultats paraissent en ligne dans la revue Biological Psychiatry.
Avec le gaz hilarant, quatre patients (20 %) ont répondu au traitement, trois (15%) étaient enrémission et aucun n'a eu d'aggravation de ses symptômes. En revanche, avec le placebo, un seul patient a répondu au traitement, aucun n’a été en rémission et un patient a eu des symptômes pires le lendemain. Les effets antidépresseurs du gaz hilarant se maintenaient 24 h et, chez certains patients, une semaine.
Le gaz hilarant (N2O) est utilisé comme anesthésiant depuis plus de 150 ans. Sur cette gravure du 19e siècle, un homme danse après avoir inhalé ce gaz. © Wellcome Library, London, Wellcome Images
Un effet antidépresseur rapide aux effets secondaires limités
Les effets secondaires du gaz hilarant sont limités, les plus courants étant des nausées et vomissements. Ici, il n’y a pas eu d’effets secondaires graves, tous ont été de courte durée et de sévérité légère à modérée. Les auteurs estiment que le rapport bénéfice/risque est acceptable.
Cette étude montre donc que l’oxyde nitreux a des effets rapides chez les patients puisque les symptômes dépressifs se sont améliorés significativement 2 h et 24 h après l’inhalation : «Lorsqu’ils ont reçu l’oxyde nitreux, de nombreux patients ont rapporté une amélioration rapide et significative » explique Charles Conway, auteur de cette étude. « La plupart des patients qui ont eu une amélioration ont dit qu’ils se sont senti mieux seulement 2 h après le traitement avec l’oxyde nitreux. »
L'effet est donc bien plus rapide que les traitements oraux habituellement prescrits. Avec des antidépresseurs classiques comme le Prozac et d’autres inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRI), les patients doivent généralement attendre des jours ou des semaines avant de savoir si leur traitement agit. Les effets des thérapies cognitives nécessitent souvent des semaines sinon des mois. Le gaz hilarant pourrait donc être particulièrement intéressant pour traiter rapidement des patients à risque suicidaire ou en attendant l’effet des thérapies conventionnelles.
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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J'ai essayé de rendre un peu plus facile à lire, mais je n'ai rien pu mettre de plus.
Perso, j'aimerais bien essayer si l'effet est durable !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
verveine
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verveine
Dernière activité le 30/11/2024 à 15:41
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Je suis partante Scoobidoo hahahahaha
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VERVEINE
scoobidoo
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scoobidoo
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Je crois que c'est ce qui avait dû être utilisé pour un de mes fils. Quand il s'était réveillé d'une opération, il avait l'air complétement défoncé et réclamait du champagne !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.

Utilisateur désinscrit
j'aurai un peu peur pour ma part d'etre droguée avec les effets nocifs voir mortel que l'on connais.si tu es soulagé avec ce gaz tu as envis de continuer et l'accoutumance alors,?

Utilisateur désinscrit
tres grande dépressive ou plutot bipolaire mais je ne connais pas cette technique j ai déja entendu parlé de l electrostimulation

Utilisateur désinscrit
A SUIVRE!

Utilisateur désinscrit
Il y a eu un reportage y'a pas longtemps dans l'émission 66minutes. Voilà le lien du replay http://www.6play.fr/m6/66-minutes/11419872-gaz-hilarant-pas-si-drole#/m6/66-minutes/11419872-gaz-hilarant-pas-si-drole
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Utilisateur désinscrit
Environ un tiers des patients dépressifs ne répondent pas aux traitements existants, d’où la nécessité de développer des thérapies plus efficaces. Certains antagonistes des récepteurs NMDA comme la kétamine représentent une piste pour trouver des antidépresseurs qui agissent rapidement chez ces sujets. L’oxyde nitreux (ou protoxyde d’azote), aussi appelé « gaz hilarant », dont la formule chimique est N2O, est lui aussi un antagoniste de récepteur NMDA. Des chercheurs se sont demandé si cet anesthésiant pouvait être intéressant pour traiter ces dépressions résistant aux protocoleshabituels.
Cette étude pilote a été menée à la Washington University School of Medicine à St-Louis. Vingt patients avec une dépression résistante ont participé. Pendant 1 h, ils ont dû inhaler soit un mélange de 50 % d’oxygène et 50 % d’oxyde nitreux (mix utilisé chez les dentistes), soit un mélange placebo de 50 % d’oxygène et 50 % d’azote (les deux principaux gaz de l'atmosphère). Les symptômesdes patients (tristesse, sentiment de culpabilité, pensées suicidaires, anxiété et insomnie) ont été évalués 2 h après le traitement, puis le lendemain. L’étude s’est faite en double aveugle. Les résultats paraissent en ligne dans la revue Biological Psychiatry.
Avec le gaz hilarant, quatre patients (20 %) ont répondu au traitement, trois (15%) étaient enrémission et aucun n'a eu d'aggravation de ses symptômes. En revanche, avec le placebo, un seul patient a répondu au traitement, aucun n’a été en rémission et un patient a eu des symptômes pires le lendemain. Les effets antidépresseurs du gaz hilarant se maintenaient 24 h et, chez certains patients, une semaine.
Le gaz hilarant (N2O) est utilisé comme anesthésiant depuis plus de 150 ans. Sur cette gravure du 19e siècle, un homme danse après avoir inhalé ce gaz. © Wellcome Library, London, Wellcome Images
Un effet antidépresseur rapide aux effets secondaires limités
Les effets secondaires du gaz hilarant sont limités, les plus courants étant des nausées et vomissements. Ici, il n’y a pas eu d’effets secondaires graves, tous ont été de courte durée et de sévérité légère à modérée. Les auteurs estiment que le rapport bénéfice/risque est acceptable.
Cette étude montre donc que l’oxyde nitreux a des effets rapides chez les patients puisque les symptômes dépressifs se sont améliorés significativement 2 h et 24 h après l’inhalation : «Lorsqu’ils ont reçu l’oxyde nitreux, de nombreux patients ont rapporté une amélioration rapide et significative » explique Charles Conway, auteur de cette étude. « La plupart des patients qui ont eu une amélioration ont dit qu’ils se sont senti mieux seulement 2 h après le traitement avec l’oxyde nitreux. »
L'effet est donc bien plus rapide que les traitements oraux habituellement prescrits. Avec des antidépresseurs classiques comme le Prozac et d’autres inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRI), les patients doivent généralement attendre des jours ou des semaines avant de savoir si leur traitement agit. Les effets des thérapies cognitives nécessitent souvent des semaines sinon des mois. Le gaz hilarant pourrait donc être particulièrement intéressant pour traiter rapidement des patients à risque suicidaire ou en attendant l’effet des thérapies conventionnelles.