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Comment nous reproduirons-nous demain ?
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Il n'y a pas besoin d'aller aussi loin, Il faut déjà être parfait.
Les orthodontistes se remplissent les poches en posant et en réglant régulièrement les appareils dentaires.
Attention, que pas une dent soit mal alignée. Ils ont tous maintenant le sourire de mannequins de cire, beurk, beurk.
On veut gommer toute originalité, toute personnalité.
Il n'y a rien de beau ni d’esthétique dans tout ça !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.

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bonsoir,
ce sujet remet en mémoire des horreurs...qu'il ne faut pas oublier..il y a eu des films, des reportages..et même si le but est identique, mais les moyens différents, c'est mon avis personnel, cela rappelle trop d'abominations..
la science "moderne" peut servir à d'aures buts que l'enfant parfait.
Le Lebensborn e. V. (Lebensborn eingetragener Verein, en français « Association enregistrée Lebensborn ») était une association de l'Allemagnenationale-socialiste, patronnée par l'État et gérée par la SS, dont le but était d'augmenter le taux de naissance d'enfants « aryens » en permettant à des filles-mères d'accoucher anonymement et de remettre leur nouveau-né à la SS qui en assurerait la charge puis l'adoption.
C'est dans le cadre de la politique d'eugénisme sous le nazisme et de promotion des naissances exacerbée que les Lebensborn virent le jour à l'initiative de Heinrich Himmler, le 12 décembre 1935, cette politique étant le pendant des camps d’extermination.
Il s'agissait à l'origine de foyers et de crèches, mais il semble sur la base de témoignages de voisinage[réf. nécessaire], que la SS transforma rapidement ces centres en lieux de rencontre, où des femmes allemandes considérées comme « aryennes » pouvaient concevoir des enfants avec des SS. Le but de ces centres était la création et le développement d'une race aryenne parfaitement pure et dominante. Les femmes accouchaient dans le plus grand secret. Les enfants nés dans les Lebensborn étaient pris en charge par la SS en vue de constituer l'élite du futur « Empire de mille ans ».
Le terme « Lebensborn » est un néologisme formé à partir de « Leben » (« vie ») et « Born » (« fontaine », en allemand ancien). Marc Hillel l'a traduit en français par « Fontaines de vie ».
Encore dans les années 1970, ces maternités étaient considérées comme une simple rumeur, donnant lieu à une grande puissance fantasmatique, certains y voyant des haras humains, d'autres des bordels SS, jusqu'à ce que Georg Lilienthal, un jeune historien spécialiste de la médecine SS, y consacre sa thèse en 19851.
sources wikipédia..mais xxx sites historiques.
photo de 1943...


Utilisateur désinscrit
les enfants du futur seront tries avant la naissance!des tests existeront pour voir s ils sont e bonne sante,sinon,on ne les gardera pas!!de plus,certains parents vont vouloir choisir le type d enfants qu ils veulent,les cheveux,la couleur de peau,limite s il ne choissise pas l etat des cerveaux!!cela fait peur!ds le futur,ils devront etre parfait,beaux,intelligents,bien portants.....enfin,je pense que c est ce qu il se passera par rapport aux tests qu il font deja maintenant!!je les plainds,ils choisiront leurs enfants comme on choisi un animal ds une animalerie.......c est grave,tres grave!!!!
yinyang
Membre AmbassadeurBon conseiller
yinyang
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Dernière activité le 05/05/2025 à 13:18
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Ami
Parfait?????? C'est qui çà?
Mais plus sérieusement,Certaines recherches me font froid dans le dos .J'aime la science ,la connaissance mais pas sans discernements.
Le clonage, pourquoi? Le "tri" d'embryons ben voyons !!! et les manipulations génétiques.mais que cherche t'on?
j’espère de la recherche qu'elle lutte contre la souffrance, les maladies et toutes les misères de l'existence(il y a déjà bien à faire dans ce domaine) mais qu'elle ne touche pas à la diversité, et qu'elle laisse sa part au hasard.
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yinyang
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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C'est la vision moderne de l'eugénisme. Il y en a qui parlent, qui parlent, qui voudraient. Ça n'est pas nouveau, heureusement il y a des comités d'étique maintenant.
Des malades de la caboche, il y en a partout. Il y a bien des gens qui croient au "créationnisme", qui prétendent que Dieu a réellement créé le monde en 7 jours, les dinosaures et les humains auraient vécu en même temps !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
verveine
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verveine
Dernière activité le 30/11/2024 à 15:41
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j espère qu'en France, il y aura des individus pour interdire l'escalade dans la bétise!
A force de manipuler les génes on va faire de plus en plus de violeur et de meurtrier.
Ya qu'à voir en Italie l'erreur d'embryons!
Heureusement, je pense que la France est plus conservatrice qu'un autre pays.
Bonne journée.
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VERVEINE
ptites35
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ptites35
Dernière activité le 10/01/2017 à 23:07
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Ami
et pourquoi pas de futurs magasins où les parents iront choisir un bébé ! et si il convient il y aura une société protectrice des enfants????????????????? TOUS DES MALADES ! il va être chouette le futur!
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ptites

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tu sais il y a deja des fichier ou tu peus choisir tes embryons congeles,par rapport au pere,s il est blanc,s il est intelligent,en bonne sante!!donc plus rien ne m etonne maintenant,le monde devient fou!!!!
yinyang
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yinyang
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Dernière activité le 05/05/2025 à 13:18
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yinyang

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bonjour,
étant donné l'ambiguité et par respect pour des personnes qui ont vécu ces atrocités, je vous demande de clore ce sujet ou de l'intituler autrement . (cf le paragraphe ci dessus que la mémoire collective, l'ignorance de l'histoire....ne peut excuser)
LE RETOUR DE L’EUGENISME
FANTASME OU REALITE ?
http://www.2em.org/memoire/OPINELMartine-le%20retour%20de%20l%20eugenisme.pdf
Exemple de réponses déjà entendues :Eugénisme = Elimination des déchets
Ce mot qui vient du grec eu (bien) et gennân (engendrer) signifie littéralement bien naître. Il fut employé pour la première fois dans ce sens par un cousin de Charles Darwin, le psychologue et physiologiste anglais Francis Galton. On note avec intérêt qu'avant de forger le mot eugenics Galton utilisait le mot viriculture pour désigner la “science” qu'il avait fondée. La pratique correspondante remonte toutefois aux Spartiates, qui éliminaient les enfants mal conformés. Platon lui-même a élaboré un programme de mariage eugénique. Plus tard, Thomas More et Campanella se préoccuperont du problème. En 1779, un médecin allemand, J. Peter, propose des mariages eugéniques dans son Système complet de police médicale.
Les origines de l'eugénisme moderne, scientifique, ne sont donc pas allemandes, comme plusieurs sont portés à le croire, en raison de la publicité ayant entouré les pratiques nazies, mais anglo-saxonnes. Dans ce cas, comme dans bien d'autres, les Nazis n'ont fait qu'appliquer, en les déformant jusqu'à l'horreur, des théories forgées ailleurs. C'est dans le monde anglo-saxon, où la tradition démocratique le mettait à l'abri de tout excès, que l'eugénisme a continué de se développer
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Julien
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Julien
Dernière activité le 23/04/2025 à 13:36
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Pionnier de la fécondation in vitro, Jacques Testart analyse les révolutions en cours dans la reproduction humaine. Et pointe les dangers de la course à l'enfant parfait.
C'est une drôle de compétition à laquelle se livrent aujourd'hui les biogénéticiens pour faire des bébés-éprouvette des bêtes de course reléguant les rejetons du hasard au rang de la préhistoire du genre humain. D'ici à la fin du siècle, les bénéfices de la fécondation in vitro seront tels, prédisent certains, qu'il sera inconcevable de faire un enfant dans son lit. « Cette folle idée traversera peut-être l'esprit de quelques écologistes nostalgiques », plaisante à peine Jacques Testart, le père de la fécondation in vitro. Car un peu partout dans le monde, les signes avant-coureurs d'une dissémination planétaire de techniques de « formatage » de la matière humaine se multiplient. « Le monde de la recherche où se préparent ces révolutions et le monde clinique de la fécondation in vitro sont encore étanches l'un à l'autre. Mais pour combien de temps encore ? », s'inquiète le pionnier de la procréation assistée. Une fois ces intérêts connectés, la recherche sur les trois technologies qui se disputent l'avenir de la reproduction humaine risque de connaître une accélération sans précédent.
Le clonage
La première technologie a vu le jour avec la naissance de la brebis Dolly, clonée à partir de l'ADN d'une congénère. Depuis 1996, la technique a fait quelques progrès encadrés, essentiellement à des fins d'élevage de troupeaux homogènes. Les ratés sont encore nombreux. Mais quand les scientifiques auront compris pourquoi, plus rien alors, excepté les lois bioéthiques votées depuis deux décennies dans les pays occidentaux, ne s'opposera au clonage humain.
Les amateurs de science-fiction imaginent déjà des armées d'élites biologiques disposant de qualités renforcées. ça n'est que pur fantasme, répondent les chercheurs : le clonage ne permet pas de copier un modèle à l'identique. On peut cloner un ADN, c'est-à-dire la molécule informative et inerte constituant une des briques du vivant, mais pas les multiples facteurs qui participent à la construction d'un individu, comme l'influence de l'ARN (dont on sait qu'il module le travail de l'ADN), des protéines ou de l'environnement. « Les vaches clonées n'ont pas les mêmes tâches de pigmentation », soulignent les généticiens. Elles n'ont pas non plus la même mémoire ni les mêmes connexions neurologiques, qui constituent la personnalité d'un être vivant.
Modifications génétiques
Un autre scénario passionne les amateurs de science-fiction : manipuler l'embryon pour créer des hommes génétiquement modifiés, à l'instar des OGM. Depuis des décennies, les scientifiques ont appris à introduire dans un oeuf de mammifère des gènes destinés à s'ajouter au génome embryonnaire. Il savent aussi en empêcher l'expression. Comment ne pas être tenté d'utiliser ces connaissances pour améliorer les caractéristiques humaines ?
C'est le pas qu'a osé franchir l'an passé le Chinois Zhao Bowen, un jeune prodige à la tête du laboratoire de génomique cognitive de BGI, un des grands centres de recherche sur la génomique dans le monde. Sur ses puissantes machines de séquençage alignées en batterie, il a commencé à scanner environ 2.200 précieux échantillons d'ADN provenant de personnes au quotient intellectuel exceptionnel, de 60 % supérieur au QI moyen de l'humanité et de 15 points au-dessus de la moyenne des lauréats du prix Nobel. En les comparant au génome de plusieurs milliers de personnes choisies au hasard dans la population, le chercheur de Hong Kong espère isoler certains facteurs héréditaires d'une intelligence supérieure et créer, pour commencer, un test génétique pour prévoir la capacité cognitive héritée d'une personne. « Si vous pouvez identifier les enfants qui vont avoir des difficultés d'apprentissage, vous pourrez intervenir très tôt dans leur vie en programmant leur éducation », défend le généticien britannique Robert Plomin, impliqué dans le projet.
Ces travaux ne fourniront cependant que des évaluations statistiques. « Des décennies seront insuffisantes pour comprendre l'énorme complexité fonctionnelle du génome et de ses interactions avec l'environnement. Il y a peu de chances de voir surgir demain un surhomme aux qualités génétiquement reprogrammées », tempère Jacques Testart.
Tri d'embryons
La troisième stratégie en route pour changer le cours darwiniste de notre histoire inquiète davantage. Connue sous le nom de diagnostic préimplantatoire (DPI), cette technique de tri des embryons est déjà pratiquée un peu partout dans le monde. Inutile de modifier l'oeuf, il suffit de choisir : à partir du prélèvement de quelques cellules, les techniciens de laboratoire peuvent identifier les caractéristiques génétiques de pathologies graves et exclure les embryons « non conformes ». En France, trois centres de tri autorisés ont pratiqué 500 DPI pour détecter dans les premiers instants d'existence d'embryons de parents « à risque » la présence d'une soixantaine de maladies rares, comme la myopathie ou la mucoviscidose. Mais, en Grande-Bretagne, les parents peuvent déjà écarter les embryons frappés d'un gène de strabisme, quand, aux Etats-Unis, ils peuvent choisir le sexe de leur enfant. Au total, selon le consortium European Society of Human Reproduction and Embryology, près de 3.000 enfants seraient nés en Europe après une biopsie embryonnaire et 11 pays du Vieux-Continent n'ont pas de cadre juridique pour réglementer le DPI. « Même sans modifier un seul être humain, le potentiel du DPI pour transformer l'humanité est considérable, car il ouvre la porte à un eugénisme mou, consensuel et démocratique », juge Jacques Testart.
Le risque ultime pourrait venir des progrès accomplis dans la biologie cellulaire pour transformer une cellule adulte spécialisée en une cellule primaire capable de redonner n'importe quelle sorte de cellules de l'organisme. La découverte de ce mécanisme IPS (« induced pluripotent stem cells ») qui a valu un prix Nobel à son auteur, Shinya Yamanaka, en 2012, devrait en effet permettre aux cliniciens de disposer d'ovules, donc d'embryons, en abondance pour retenir les meilleures combinaisons génétiques. Quel parent refuserait les bénéfices d'un enfant sans maladies disposant de gènes prédestinant à plus d'intelligence ?
« Quand la technique sera au point, ces tests seront aussi banals qu'une échographie, prédit Jacques Testart, et les Etats les encourageront au nom des économies de santé et de la compétitivité. Peu à peu, on choisira dans le catalogue des généticiens le même "best of" d'enfants parfaits. » En une dizaine de générations, l'humanité pourrait alors gommer de sa propre carte la biodiversité qui la protège.
http://www.lesechos.fr/journal20140415/lec1_idees_et_debats/0203384780669-comment-nous-reproduirons-nous-demain-664661.php