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Comment nous reproduirons-nous demain ?
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Julien
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Julien
Dernière activité le 23/04/2025 à 13:36
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Bonjour @Arnica,
Il n'y a aucune raison de modifier le titre de cet article ou de clore ce sujet. Le contenu de ce post est la copie exacte de l'article publié dans le journal "Les Échos" que nous ne faisons que relayer (cf.le lien en bas du post). Son objectif est de dénoncer "les dangers de la course à l'enfant parfait".
Cette course ne date pas d'hier et a été notamment très présente durant certaines heures sombres de notre histoire comme vous le soulignez très justement. Mais ce n'est pas l'objet de cet article qui se contente de lister les possibilités "techniques" à venir pour mieux en dénoncer les dangers.
Discutons-en via la messagerie privée si vous le souhaitez !
Bonne journée.
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Julien

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y'a certains jours où j'aimerais bien entendre le son de vos voix. ça me manque. j'suis complètement hors sujet!

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Je rejoins complètement arnica quand elle fait allusion au lebensborn. La folie des hommes n'a aucune limite, SURTOUT en période de crise et nous traversons une période de crise non ? Il n'y a qu'à voir la violence croissante qui sévit un peu partout. Moi ça me fait très peur. Et je ne suis pas du tout hors sujet contrairement à ce que certains peuvent penser.
A quand le futur Einstein (en + beau physiquement, bien sûr. Non, nous ne sommes pas si loin de cette folie.

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Je suis d'accord avec julien : Il n'y a aucune raison de modifier le titre de cet article ou de clore ce sujet. Le contenu de ce post est la copie exacte de l'article publié dans le journal "Les Échos" que nous ne faisons que relayer (cf.le lien en bas du post). Son objectif est de dénoncer "les dangers de la course à l'enfant parfait". Il y a la course à l'argent partout, l'enfant parfait, les médicaments, les hôpitaux, ect .... en signant les pétitions, je soutiens les professeurs Even et Debré dans leur combat, le professeur qui a greffé une de mes petites filles, avec plus de 1000 greffes à son actif, est mis au placard depuis 3 ans (jalousie et magouille sur Lyon)

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Tout sa me dépasse, désolé.....

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oui pas besoin de fermer la discussion!c est inutile de se voiler la face,cela existe deja et il faut bien en etre conscient!!la societe veut du "parfait" a tous points de vue!!et ils n auront aucune limite,malheureusement!!
le monde devient vraiment affolant et il fait peur!!toujours le "dictat de la beaute,de l intelligence,du parfait"!!!
esperons de tout coeur que jamais La Recherche ne croise le chemin de la FIV!!!pitie pour les enfants!!

Utilisateur désinscrit
cancers pédiatriques. La ça ne rapport rien aux labos .......
- Le cancer est la première cause de mortalité des enfants par maladie.
Les leucémies et les tumeurs cérébrales prédominent nettement.
- Moins de 2% des fonds dédiés à la recherche anti-cancer sont alloués aux cancers pédiatriques.
- Non rentables : les firmes pharmaceutiques n’investissent quasiment pas dans la recherche & le développement de voies thérapeutiques adaptées aux enfants, faute d’intérêt financier suffisant !
- Le taux de cancers sur les enfants augmente de 1 à 3% chaque année.
Un enfant sur 400 sera touché par un cancer avant sa majorité.
- Depuis plus de 30 ans, il n'y a quasiment pas eu d'évolution dans le traitement des tumeurs cérébrales pédiatriques. Seuls les cancers pédiatriques répondant aux « traitements pour adultes » se guérissent mieux.
http://www.evapourlavie.com/

Utilisateur désinscrit
sur le sida on a trouvé assez rapidement un traitement mais pour le cancer ça fait plus de 70 ans que ça dure filou59

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Julien
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Pionnier de la fécondation in vitro, Jacques Testart analyse les révolutions en cours dans la reproduction humaine. Et pointe les dangers de la course à l'enfant parfait.
C'est une drôle de compétition à laquelle se livrent aujourd'hui les biogénéticiens pour faire des bébés-éprouvette des bêtes de course reléguant les rejetons du hasard au rang de la préhistoire du genre humain. D'ici à la fin du siècle, les bénéfices de la fécondation in vitro seront tels, prédisent certains, qu'il sera inconcevable de faire un enfant dans son lit. « Cette folle idée traversera peut-être l'esprit de quelques écologistes nostalgiques », plaisante à peine Jacques Testart, le père de la fécondation in vitro. Car un peu partout dans le monde, les signes avant-coureurs d'une dissémination planétaire de techniques de « formatage » de la matière humaine se multiplient. « Le monde de la recherche où se préparent ces révolutions et le monde clinique de la fécondation in vitro sont encore étanches l'un à l'autre. Mais pour combien de temps encore ? », s'inquiète le pionnier de la procréation assistée. Une fois ces intérêts connectés, la recherche sur les trois technologies qui se disputent l'avenir de la reproduction humaine risque de connaître une accélération sans précédent.
Le clonage
La première technologie a vu le jour avec la naissance de la brebis Dolly, clonée à partir de l'ADN d'une congénère. Depuis 1996, la technique a fait quelques progrès encadrés, essentiellement à des fins d'élevage de troupeaux homogènes. Les ratés sont encore nombreux. Mais quand les scientifiques auront compris pourquoi, plus rien alors, excepté les lois bioéthiques votées depuis deux décennies dans les pays occidentaux, ne s'opposera au clonage humain.
Les amateurs de science-fiction imaginent déjà des armées d'élites biologiques disposant de qualités renforcées. ça n'est que pur fantasme, répondent les chercheurs : le clonage ne permet pas de copier un modèle à l'identique. On peut cloner un ADN, c'est-à-dire la molécule informative et inerte constituant une des briques du vivant, mais pas les multiples facteurs qui participent à la construction d'un individu, comme l'influence de l'ARN (dont on sait qu'il module le travail de l'ADN), des protéines ou de l'environnement. « Les vaches clonées n'ont pas les mêmes tâches de pigmentation », soulignent les généticiens. Elles n'ont pas non plus la même mémoire ni les mêmes connexions neurologiques, qui constituent la personnalité d'un être vivant.
Modifications génétiques
Un autre scénario passionne les amateurs de science-fiction : manipuler l'embryon pour créer des hommes génétiquement modifiés, à l'instar des OGM. Depuis des décennies, les scientifiques ont appris à introduire dans un oeuf de mammifère des gènes destinés à s'ajouter au génome embryonnaire. Il savent aussi en empêcher l'expression. Comment ne pas être tenté d'utiliser ces connaissances pour améliorer les caractéristiques humaines ?
C'est le pas qu'a osé franchir l'an passé le Chinois Zhao Bowen, un jeune prodige à la tête du laboratoire de génomique cognitive de BGI, un des grands centres de recherche sur la génomique dans le monde. Sur ses puissantes machines de séquençage alignées en batterie, il a commencé à scanner environ 2.200 précieux échantillons d'ADN provenant de personnes au quotient intellectuel exceptionnel, de 60 % supérieur au QI moyen de l'humanité et de 15 points au-dessus de la moyenne des lauréats du prix Nobel. En les comparant au génome de plusieurs milliers de personnes choisies au hasard dans la population, le chercheur de Hong Kong espère isoler certains facteurs héréditaires d'une intelligence supérieure et créer, pour commencer, un test génétique pour prévoir la capacité cognitive héritée d'une personne. « Si vous pouvez identifier les enfants qui vont avoir des difficultés d'apprentissage, vous pourrez intervenir très tôt dans leur vie en programmant leur éducation », défend le généticien britannique Robert Plomin, impliqué dans le projet.
Ces travaux ne fourniront cependant que des évaluations statistiques. « Des décennies seront insuffisantes pour comprendre l'énorme complexité fonctionnelle du génome et de ses interactions avec l'environnement. Il y a peu de chances de voir surgir demain un surhomme aux qualités génétiquement reprogrammées », tempère Jacques Testart.
Tri d'embryons
La troisième stratégie en route pour changer le cours darwiniste de notre histoire inquiète davantage. Connue sous le nom de diagnostic préimplantatoire (DPI), cette technique de tri des embryons est déjà pratiquée un peu partout dans le monde. Inutile de modifier l'oeuf, il suffit de choisir : à partir du prélèvement de quelques cellules, les techniciens de laboratoire peuvent identifier les caractéristiques génétiques de pathologies graves et exclure les embryons « non conformes ». En France, trois centres de tri autorisés ont pratiqué 500 DPI pour détecter dans les premiers instants d'existence d'embryons de parents « à risque » la présence d'une soixantaine de maladies rares, comme la myopathie ou la mucoviscidose. Mais, en Grande-Bretagne, les parents peuvent déjà écarter les embryons frappés d'un gène de strabisme, quand, aux Etats-Unis, ils peuvent choisir le sexe de leur enfant. Au total, selon le consortium European Society of Human Reproduction and Embryology, près de 3.000 enfants seraient nés en Europe après une biopsie embryonnaire et 11 pays du Vieux-Continent n'ont pas de cadre juridique pour réglementer le DPI. « Même sans modifier un seul être humain, le potentiel du DPI pour transformer l'humanité est considérable, car il ouvre la porte à un eugénisme mou, consensuel et démocratique », juge Jacques Testart.
Le risque ultime pourrait venir des progrès accomplis dans la biologie cellulaire pour transformer une cellule adulte spécialisée en une cellule primaire capable de redonner n'importe quelle sorte de cellules de l'organisme. La découverte de ce mécanisme IPS (« induced pluripotent stem cells ») qui a valu un prix Nobel à son auteur, Shinya Yamanaka, en 2012, devrait en effet permettre aux cliniciens de disposer d'ovules, donc d'embryons, en abondance pour retenir les meilleures combinaisons génétiques. Quel parent refuserait les bénéfices d'un enfant sans maladies disposant de gènes prédestinant à plus d'intelligence ?
« Quand la technique sera au point, ces tests seront aussi banals qu'une échographie, prédit Jacques Testart, et les Etats les encourageront au nom des économies de santé et de la compétitivité. Peu à peu, on choisira dans le catalogue des généticiens le même "best of" d'enfants parfaits. » En une dizaine de générations, l'humanité pourrait alors gommer de sa propre carte la biodiversité qui la protège.
http://www.lesechos.fr/journal20140415/lec1_idees_et_debats/0203384780669-comment-nous-reproduirons-nous-demain-664661.php