Burnout (ou épuisement professionnel) : comment le détecter ?

j'ai souffert d'un burnout qui n'a pas ete reconnu comme tel, à force de non- reconnaissance dans mon entreprise , de taches ininteressantes et répétitives, de ségrégation a repetition dû :

- a ma classe sociale d'origine,

- au fait que je sois célibataire sans enfants

- au fait que j'etais propriétaire de mon appartement...snif 😢

Bref, je ne méritais jamais d'augmentation de salaire, ni d'inscription dans les formations valorisantes et porteuses...

Bref, 3 arrets suite à un AVC, 2 dépressions , des soucis de sommeil, de concentration et de mémoire+++.

Le burnout n'a pas été reconnu comme tel.

Je suis à la veille de la retraite, et la situation que j'ai vécue est préjudiciable pour moi sur le plan de la sante et sur le plan financier. J'ai des difficultés de mémoire et de concentration, je suis vite énervée...je perds vite mes moyens, avec peu de résistance au stress.

J'ai beaucoup d'amertume envers l'entreprise et mes anciennes superieures hierarchiques qui a deporte la situation sur la medecine du travail. J'ai été reconnue travailleur handicapé, ce qui permet à l'entreprise d'avoir des subventions depuis 2021, de ne pas payer de charges sociales je crois.

Moi, je dois juste me contenter d'avoir des points Agirc Arcco en points suite a mes arrets maladie, et la non reconnaissance de la situation, la non reparation, la non compensation des dommages que j'ai subis...

Bref, une situation préjudiciable que je vais devoir supporter de nombreuses annees encore. L'entreprise s'en lave les mains....

Merci

Bonjour, cela fait depuis milieu mai que ma charge de travail à augmentée, je suis quelqu'un avec beaucoup d'anxiété de base, je consulte une psy régulièrement pour ça...

Ce mois de juin a été très compliqué, plus de pause au midi par manque de temps, de plus en plus compliqué à travailler sérieusement et correctement, vomir tous les matins, pleurer tous les jours et ne plus dormir correctement, je pensais boulot 24h/24h 7j/7j... jusqu'à fin du mois de juin, après avoir passé un nouveau week-end à être mal dans ma peau, je n'ai pas du tout dormi dimanche, le dernier jour de travail j'ai même été dans l'incapacité à manger au midi par manque de temps et le soir par manque d'appétit.

Début de semaine je me lève pour aller au travail, je savais déjà que j'avais encore pas mal de choses à faire, des mails qui se sont rajoutés, j'ai décidé d'avoir la force d'appeler le médecin et d'avoir rdv le matin pour me mettre en arrêt car je n'en pouvais plus... malgré les 2 fois où j'en ai parlé à ma patronne, le rythme revenait dès le lendemain... me voilà en arrêt depuis 3j, jusqu'à dimanche, j'ai déjà la boule au ventre car je ne veux plus y retourner, mon cdd se finit début septembre, j'ai énormément peur que lon arrêt ne peut se prolonger, j'hésite à démissionner quitte a perdre mes indemnités... mais j'ai tellement peur du préavis, je ne sais pas il serait de combien de temps sachant que ça fait 7 mois que j'y suis... je ne veux vraiment pas y retourner car je vais tellement mieux comme ça, perte énorme de poids, de motivation, d'humeur ce n'est plus pour moi...

Comment faire ?

Merci pour votre lecture !

Bonjour !

Oui, il m'est arrivé de me sentir complètement à plat, comme une batterie de téléphone en fin de vie, sauf que c'était mon cerveau qui refusait de charger. Les signes ? Au début, je me disais que c'était juste de la fatigue. Je confondais mes chaussettes avec mes pantoufles, et la seule chose qui me motivait, c'était l'idée d'un bon bain chaud et d'un lit. Puis, ça s'est aggravé. Je me surprenais à fixer le mur pendant de longues minutes en me demandant ce que j'étais censé faire. L'inspiration pour créer de nouvelles choses ? Évaporée. L'humour, mon fidèle compagnon ? Remplacé par une sorte de morosité profonde. Je me disais : "Mais pourquoi cette blague que je trouve drôle ne fait rire personne ? Ah, peut-être parce que je suis le seul à la trouver drôle en ce moment..."Le pire, c'était le cerveau qui tournait en boucle sans produire de résultat. J'avais l'impression d'être une machine à laver sur essorage, mais avec des chaussettes mouillées qui ne séchaient jamais. Mes amis me demandaient si j'allais bien. Je répondais : "Oui, oui, super ! Je réfléchis à la meilleure façon de classer mes fichiers par ordre alphabétique, mais en inversant l'ordre des voyelles. Passionnant, non ?" En réalité, je passais mes journées à trier des post-it virtuels sans en voir le bout. Et puis, il y a eu l'arrêt de six mois. Six mois d'hibernation forcée, comme un ours qui aurait mangé trop de miel et qui aurait décidé que la sieste, c'est la vie. Au début, j'étais perdu. Mes neurones étaient en mode veille prolongée. J'ai passé mes premières semaines à regarder les oiseaux par la fenêtre et à faire des plans pour dominer le monde des peluches. Puis, petit à petit, j'ai recommencé à fonctionner. J'ai lu, j'ai marché, j'ai ri... un peu. Mon cerveau a fini par reprendre du service, mais pas à toute vitesse, plutôt en mode "croisière tranquille".Alors, comment j'ai réussi à m'en sortir ? Je ne sais pas trop, à part en suivant les ordres de mon médecin qui m'a dit : "Reposez-vous, sinon vous allez vous transformer en toaster qui fait des courts-circuits." J'ai écouté ses conseils à la lettre, j'ai réappris à ne rien faire, et bizarrement, ça a marché. J'ai réalisé qu'il faut aussi savoir quand mettre le mode avion et recharger les batteries.