Prendre confiance en soi grâce à la sophrologie
Publié le 30 déc. 2023 • Par Ingrid Fournier
La sophrologie peut aider l'individu à développer sa confiance en soi en l'aidant à développer sa connaissance de lui-même et ses ressources personnelles.
Ingrid Fournier, sophrologue, nous partage dans cet article des exercices de sophrologie qui vous permettront de gagner en confiance en soi et à se réapproprier son corps, souvent mis à mal à cause de la maladie chronique.
Lisez vite cet article !
Et si la sophrologie vous aidait à renforcer la confiance en votre corps pour cette nouvelle année ?
Les fins d’année peuvent être synonymes de fatigue, de stress, de bilan de nos actions passées. Nous pouvons nous sentir découragés et en manque d’énergie.
Et quand la maladie chronique est présente, le corps est très souvent malmené, éprouvé, dévalorisé voir détesté. Les douleurs présentes envahissent tout l’espace corporel et mental, et l’image que l’on a de soi peut devenir négative.
Nous pouvons ressentir dans ces moments-là un manque de confiance en nous pour accomplir certaines activités, souvent par peur de ne pas y arriver ou d’échouer.
Nous ne sommes plus conscients de nos capacités et de nos atouts. Nous manquons de confiance en nous.
Mais quelles sont les différences entre confiance en soi, estime de soi et affirmation de soi ?
La confiance en soi, c’est savoir reconnaitre ses propres compétences et en avoir conscience. Elle résulte en grande partie de nos actions. Cette confiance se construit sur nos réussites et nos échecs et elle permet d’agir sans peur d’échouer et sans crainte du regard des autres.
L’estime de soi, c’est la reconnaissance de sa propre valeur. C’est le sentiment d’être aimable et respectable qui nait d’une auto-évaluation (qu’est-ce que je vaux ?) et de ce que les autres pensent de nous (combien m’aime-t-on ?).
L’affirmation de soi, c’est la capacité à exprimer ses valeurs et ses compétences mais aussi à défendre ses droits. Il s’agit donc d’un comportement social, intimement lié à l’estime de soi et à la confiance en soi.
Avoir confiance en son corps est une composante importante de l’estime de soi.
Comment la sophrologie peut aider à prendre confiance en soi et en son corps ?
Retrouver l’expérience sensuelle et sensorielle de son corps permet de redevenir acteur de sa vie et des expériences que nous traversons. C’est pouvoir accéder à une nouvelle vision des choses et enrichir nos possibilités d’exister.
En sophrologie, le principe d’intégration du schéma corporel est fondamental. C’est la représentation personnelle de tout ce qui constitue la personne : l’enveloppe physique, les sensations du corps, les émotions, les intuitions, les valeurs…
Il s’agit de se représenter son corps mais aussi de le sentir, le ressentir, le vivre tel qu’il est réellement. Accepter son corps ainsi que l’image que l’on a de son corps.
La sophrologie va nous permettre de redécouvrir des sensations agréables. Les exercices de respiration et de décontraction musculaire vont favoriser l’émergence de sensations, de ressentis, de phénomènes dans le corps, sans chercher à atteindre des performances. Cela peut être des sensations de chaleur, des picotements, de la fraîcheur, une sensation de relâchement dans certaines parties du corps…
Grâce à l’entrainement sophrologique, le schéma corporel se structure et se précise, améliorant naturellement l’image de soi et renforçant ainsi la confiance et l’estime de soi.
Retrouver ses capacités, ses ressources et son potentiel assure un sentiment de sécurité intérieure qui permet d’accroitre la confiance et de développer une meilleure conscience de son corps.
La confiance en soi est un sujet vaste et passionnant. Vous l’aurez compris, avoir confiance en soi et en son corps permet d’évoluer et de s’épanouir tant sur le plan personnel que professionnel. Connaitre et croire en ses capacités vont nous pousser à l’action et à la prise de décision pour mieux vivre les évènements.
Quels exercices de sophrologie pratiquer pour gagner en confiance en soi ?
Les exercices que je vous propose aujourd’hui vont vous permettre de reprendre contact avec votre corps et vos ressentis.
Le réveil sensoriel pour se reconnecter à ses 5 sens
Cet exercice permet de vous recentrer sur vos 5 sens et leurs fonctions en prenant conscience de vos capacités sensorielles. Votre corps n’est pas que douleur, maladie, fatigue… Il peut aussi être source de plaisir en vous permettant de voir, entendre, toucher, goûter, sentir !
Vous pourrez expérimenter cet exercice en extérieur, par exemple sur le chemin du travail, en allant faire vos courses ou lors d’une promenade. Vivez pleinement ce moment en conscience, sans jugement, sans chercher à analyser. Prenez le temps de détailler ce que vous voyez, d’écouter les sons, les bruits, entrainez-vous à sentir les odeurs, les parfums. Que procure le vent frais ou le soleil sur votre visage ?
Votre corps n’est pas que douleur, maladie, fatigue…
L’exercice du miroir pour apprécier son corps
L’exercice du miroir a pour intention de regarder son corps sans jugement, de prendre conscience que l’on existe et de renforcer la confiance en soi.
En plaçant vos mains en face de vous et en les utilisant comme un miroir dans lequel vous allez projeter chaque partie de votre corps pour mieux en percevoir les volumes, leur présence et les sensations présentes dans ces différentes parties.
Votre corps est là, il vous accompagne, prenez quelques instants pour le regarder.
La marche virtuelle pour retrouver courage et confiance
La marche virtuelle va vous permettre de retrouver du courage, de renforcer votre prestance naturelle, de vous sentir confiant.
Je vais vous inviter à imaginer deux beaux et majestueux félins (tigres, lions, panthères, léopards…) à vos côtés qui vont vous accompagner lors de cette marche virtuelle.
Dans des moments de doute, de manque de confiance en vous, vous pourrez repenser à cette marche, peut-être juste fermer les yeux en imaginant vos deux félins à vos côtés et ressentir à nouveau la fierté, la confiance, la détente…
L’exercice du cou pour apprendre à s’affirmer
L’exercice du cou permet de s’affirmer par des mouvements de tête comme pour dire oui et dire non. Vous pourrez également vous rendre compte de la mobilité et la souplesse de votre nuque, libérer les tensions du cou, dénouer votre gorge, détendre les épaules.
Prendre conscience de votre mobilité va vous permettre de prendre conscience de votre capacité à bouger votre corps, à lui faire confiance.
L'étirement du corps - Se détendre, prendre conscience de la densité de son corps et de sa mobilité
Besoin de détendre tout votre corps, cet exercice est parfait ! Vous pourrez prendre conscience de sa densité et accroitre sa mobilité.
Il est important de se remettre en contact avec soi et cet exercice vous permet de ressentir votre corps dans sa totalité.
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14 commentaires
@olibass67 vous ne manquez pas de courage , cela est très beau .
Par contre après pour ce qui est de la religion , je préfère ne pas entrer dans un débat sur ce qui n'est pour moi , qu'une supposition jusqu’à preuve du contraire , pour moi , l'homme s'est créés des dieux , le contraire et moins sur .
Pour autant , c'est bien de croire , car j'ai remarqué dans mon entourage que les personne croyantes , avaient plus de volonté et ne redoutaient pas la mort .
Cordialement
@SAW1967 merci pour votre message qui me touche beaucoup 🙏
Pour en revenir aux hommes violents, on ne peut pas vivre avec. Beaucoup sont sous emprise, d'autres sont lucides mais n'ont pas les moyens financiers, matériels (pas de travail), d'autres sont soumises, d'autres ont le syndrome de l'infirmière etc...en ce qui me concerne je l'ai connu à 14 ans, mariée à 18 ans, maman à 19 ans, il était colerique mais pas violent, d'ailleurs il l'a été très peu (heureusement) mais ensuite la peur de ses réactions vous collent à la peau. Grâce à Dieu, j'ai eu tres tôt un métier dans les mains et j'ai commencé à travailler à 18 ans comme Assistante de Direction puis j'ai passé un concours de Secrétaire Médicale en Centre Hospitalier que j'ai réussi. J'ai mis 5 ans pour préparer mon départ car j'avais des menaces de mort si je le quittais.
Bref ça a été très compliqué et douloureux, suite à cela j'ai fait une grosse dépression et j'ai développé un syndrome de fibromyalgie.
Je vois que vous aussi vous avez subi le dénigrement c'est terrible pour l'avenir d'un enfant de surcroît venant de son père. Le mien préférait ma cadette qu'il trouvait plus jolie. Comment se construire après ça ?
Les médecines parallèles me soulagent mais pas dans la durée et coûtent extrêmement chères + les compléments alimentaires. A la retraite dans un an je ne pourrais peut-être plus me le permettre...
Pour l'estime de soi j'y travaille depuis 25 ans, c'est mieux mais c'est pas gagné. A 61 ans, heureusement je commence à faire de mon corps mon compagnon de route, malade, cabossé, douloureux mais je fais avec et j'apprends à l'aimer.
J'en profite pour vous souhaiter une bonne année pleine de santé et belles surprises.
@Anna13 , j'ai aimé votre réponse , vous m'avez aidé a mieux comprendre les femmes qui vivent avec des hommes violents , et bravo pour les cinq ans de patience avant votre libération .
Contrairement a ce que je laissais entendre dans mon premier poste , je n'ai pas souffert des remarques de mon père car , a mon adolescence et dans ma vie qui a suivit , lui et ma maman ont été des personnes formidable d'amour pour nous , nous étions six garçons , bien sur , j'étais le plus faible des six , le souffre douleur de mes frères que je ne voient plus depuis longtemps , mais contrairement a ces bourrins, mes parents qui ont fini par m'aimer , m'ont apprit la vie , cuisine , tolérance, gestion , etc , et ce fut donc tout naturel, qu'a leur fin de vie je suis devenu durant des années leur aidant , la aussi , mes frères jusqu'au bout ont été méchants avec moi pensant que celui qui est le plus près du feux est celui qui se chauffe , quand tout a été fini , qu'ils ont vue sur les comptes , qu'il ne manquait pas un centime, il n'y en a eu qu'un qui s'est excusé , aujourd'hui , je m'en fout , je vis a des km d'eux et ils ne me manquent pas .
Vous arrivez vraiment a vous détendre avec la sophrologie? La question va sans doute vous paraitre stupide , mais que ressent on , quant on est pas tendu ?
J'ai la plus merveilleuse des compagnes , mais je suis toujours a cran , je pense que de passer ma vie malade ne m'a pas aidé .
Belle journée
@SAW1967 Bonjour,
Tant mieux si j'ai pu vous aider à comprendre que certaines femmes ne puissent pas partir comme elles le voudraient avec un conjoint violent.
C'est super si vous avez eu la chance d'avoir des parents aimants, surtout si vous aviez une santé defaillante, ça aide vraiment à se construire. Ils vous ont de surcroît transmis de belles valeurs. J'ai eu la chance d'avoir ma grand-mère qui vivait avec nous et c'est elle qui nous a élevée mes sœurs et moi, ma mère et mon père travaillant en 3/8 et étant très peu démonstratifs en ce dui concerne l'affection. C'est grâce à elle que j'ai pu me "construire" et grandir normalement.
Quant à vos frères c'est terrible qu'ils se soient comporter ainsi. La jalousie est un poison au sein d'une famille. Mes sœurs ne me parlent plus depuis 8 ans, ma mère ayant décidé de me sortir de sa vie à cette époque là. On pourrait me comparer à Cendrillon avec sa marâtre et ses deux vilaines sœurs ! J'ai du faire le deuil de ma relation avec ma mère et mes sœurs, ça a été psychologique ment très éprouvant. Ma mère nous a quitté juste avant Noël elle n'a jamais souhaité me revoir alors que je ne lui ai rien fait. Comment est-ce possible...?
Pour la sophrologie c'est très difficile de vous décrire exactement ce qu'on éprouve car c'est du ressenti. Je dirai une profonde détente, certaines émotions positives, ça calme la douleur et les tensions du corps. Dommage ce n'est pas pris en charge par la Sécurité sociale.
Pour finir avoir une merveilleuse compagne est un bien inestimable. J'ai également un mari aimant, présent et compréhensif ce qui malheureusement n'est pas le cas de tout le monde. Rejouissons-nous.
C'est normal d'être à cran quand on souffre. Il faut faire un travail sur soi pour éviter l'agressivité que les douleurs entraînent. Dans ces cas-là je m'isole plutôt que d'être désagréable.
Quand on fait pour le mieux c'est l'essentiel. Ne soyez pas trop sévère avec vous...
Bonne journée
@Anna13 , je suis heureux de vous avoir croisée, vous gagnez a être connue, bises, belle journée
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