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Pesticides: Les agriculteurs risquent des cancers différents selon leur activité

Publié le 31 oct. 2014

Pesticides: Les agriculteurs risquent des cancers différents selon leur activité
Selon des résultats de la récente enquête Agrican sur la santé en milieu agricole, les agriculteurs risquent des types de cancers différents selon leur secteur d'activité. Des risques liés à l'utilisation des pesticides.

La potentialité de développer un cancer du poumon est ainsi deux fois plus élevée chez les agriculteurs spécialisés dans la culture des pois fourragers, ainsi que dans la taille des arbres fruitiers ou la culture des légumes, a expliqué le chercheur Pierre Lebailly, coordinateur de l'étude Agrican, lors d'un colloque sur l'exposition professionnelle aux pesticides, organisé mardi et mercredi à Paris par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

Bovins, tournesol et prostate

En revanche, les éleveurs de bétail ou de chevaux pendant plus de 20 ans voient leur risque de cancer du poumon réduit. Pour le cancer de la prostate, ce sont les producteurs de bovin et les agriculteurs spécialisés dans le tournesol, le tabac, les fruits et les pommes de terre qui sont les plus exposés.

La prochaine étape de l'étude sera d'étudier les effets de pesticides spécifiques, pour tenter d'établir un lien plus direct entre cancers et utilisation de produits chimiques.

L'enquête Agrican porte depuis 2005 sur plus de 180.000 affiliés de la Mutualité sociale agricole (MSA). Elle vise à étudier l'impact de l'exposition des agriculteurs à des risques particuliers (pesticides, ultraviolets, virus animaux...), et notamment leurs risques de cancer. Ses premières conclusions, dévoilées en 2011, montraient toutefois que les agriculteurs avaient une plus grande espérance de vie que la population générale

62 commentaires


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Utilisateur désinscrit
le 05/11/2014

@BABARD

Justement, dans mon 1er post le "sans faire de politique" était dans le sens de votre post du jr. D'un autre côté, nos posts étant nos idées, nous dévions tous + ou - sur la politique...mais chuuuuuuuuuuuut.

Les abeilles oui, bouffées (détruites) par les frelons asiatiques entre-autres. J'aimerais que l'on m'explique : Paris est une ville polluée (enfin il parait) et pourtant le meilleur des miel est produit sur le toit de l'Opéra Garnier !!!!!!!!

Me suis penchée cet été...sur les papillons. La population ne réprésente plus que 30% ! mais où sont passés les autres ???????? gr.........

Les papillons comme les abeilles sont des polinisateurs. S'ils disparaissent....là, la planète mourra de faim avec certitude. Et si c'est pas de faim ce sera de trop manger, de maladies.... Que l'embarras du choix !

Serena


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Utilisateur désinscrit
le 05/11/2014

Les marronniers sont détruits à 90% en France.

Une tite bête arrivée clandestinement par avion dans un lot de bois disons exotique décime aussi nos arbres. Les mûres sauvages sont devenues rares voire inexistantes....

La liste trace des km....


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Utilisateur désinscrit
le 06/11/2014

coucou

désolé de vous le dire, mais vous avez tord .

Je vous explique un petit truc : les firmes comme MON.....TOS and co n'en non strictement rien à faire de la disparition des abeilles car ces mêmes firmes créent des OGM et des plante AUTOFERTILES donc pas besoin de pollinisateurs comprenez vous .

Je précise que je ne suis pas pour, mais c'est la réalité, combien de personnes ont dans leur jardin un kiwi et juste un seul qui donne des fruits, alors qu'il y a le kiwi mâle et le kiwi femelle ?????

Et je vais me répéter, mais un agriculteur qui produit quoi que ce soit en végétal NE PEUT PAS RéCOLTER SES PROPRES SEMENCES, c'est dingue mais cela arrange bien CES firmes . Devinez lesquelles ???

amicalement


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Utilisateur désinscrit
le 06/11/2014

Monsentos et les autres firmes multinationales font ce qu'elles veulent, ont un poids largement suffisant pour avoir un avis qui prévaut sur celui des politiques et des associations qui crient au danger. Certaines ont un chiffre d'affaire bien supérieur à certains Etats. Casser leur lobby sera très difficile mais si nos politiques expliquaient que sans clients ces firmes s'effondrent, si effectivement plus personne n'achetait leurs produits nocifs pour tout l'environnement (càd nous, puis des tas d'animaux dont les abeilles, les oiseaux, le peuple des bestioles des champs...) alors certains équilibres pourraient être recréés.
Néanmoins il faut dire aussi que la croissance quasi exponentielle de l'homme sur terre prive bien des animaux de leur habitat naturel. Là aussi il y a des paramètres à revoir. Plus l'homme s'étend, moins la nature et les animaux ont de place. Il faut absolument un équilibre entre les uns et les autres.
Pour ma part, dès que je vois une publicité à la télé, je me dis, tiens, sans doute un produit qui fait du mal à la terre...
Je crois que ce matin je vois tout en noir mais notre avenir n'est pas rose si chacun d'entre nous ne fait pas quelque chose...


quesaquo
le 06/11/2014

Tout cela n'est qu'une affaire de "gros sous", je crains...et si j'ai raison ( je n'ai pas trop envie), ces raisonnements à court terme des firmes vont coûter très chers à long terme à la collectivité ( dont la sécurité sociale...).

Mais, bon, les préoccupations de santé ( et de long terme?) ne semblent  vraiment intéresser que les malades, alors...

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