Un dernier mot sur Catherine Zeta-Jones  : signe positif en ce qui concerne les changements de mentalités sur ce sujet  : La révélation de son problème de santé ne l'a pas empêchée de faire partie du top 10 des actrices Hollywoodiennes en 2014 !

Je ne savais pas, Clash 1973, pour la princesse emblèmatique de la guerre des étoiles .

 Des traitements meilleurs ailleurs ? D'après mes connaissances, à part une ou 2 molécules autorisées actuellement Outre -Antlantique uniquement ( car en France le système d'autorisation de mise sur le marché d'un médicament est plus complexe) : je pense que c'est en gros les mêmes médicaments qui sont utilisés .  A mon avis, La différence viendrait du fait qu'Outre-Antlantique , on se penche de manière + collective sur ces problème de santé et ce depuis + longtemps : donc c'est un peu + banalisé :  En particulier le Canada me semble bien en avance dans ce domaine et sur internet , on peut trouver des conférences de spécialistes vraiment passionnés et où l'on ressent un corps médical considérant le patient avec respect, attentif à tous ses soucis et qui aide ( grâce à quelques outils : infos adaptées à chaque problème , médicaments bien choisis) le patient à "s'aider lui- même"  ( à se prendre en charge) , tout comme un diabétique le fait pour son diabète (on est + acteur de notre rétablissement) Le but et la satisfaction de ces Psychiatres , c'est de rendre rapidement ( maximum en 2 ans) leur patient le plus autonome possible : que la personne souffrant de bipolarité ne voit son médecin prescripteur qu'épisodiquement  et ne l'appelle en dehors qu'en cas de difficulté particulière dans ce réglage ! 

 Malheureusement , il me semble qu'en France les choses n'en sont pas encore à ce stade  : Même une grande partie du corps médical n'a pas l'attitude qu'on pourrait souhaiter  :  Trop souvent : peu d'écoute et  peu de considération envers les "patients classés psy",  Trop souvent un traitement vite imposé avec une banalisation des traitements plutôt lourds comme les neuroleptiques sans chercher à  réduire les doses, la durée ou essayer d'autres remèdes plus légers  : On contrôle ainsi au maximum l'apparition des symptômes, soit,  et on revoit moins souvent les patients pendant la phase de réglage  (confort pour les psy souvent bien débordés) mais cette façon de pratiquer ( par facilité ou attitude + fataliste) réduit souvent les capacités de réaction et donc la résilience possible des personnes atteintes de problèmes psychiques . Et leur qualité de vie potentielle. Ce que je pense extrêmement dommage .

Les médicaments psychotropes, c'est une chose ; mais la façon dont on les utilise, c'est tout aussi important !! 

( Pour les traitements , je fonde aussi beaucoup d'espoir sur la recherche sur le fonctionnement du cerveau, très active ces dernières années ; je pense que lorsqu'on définira mieux les mécanismes en cause dans ces pathologies, on pourra agir de façon plus ciblée et avec moins d'effets secondaires voir faire de la prévention!)  

Enfin , il ne faut jamais généraliser (quand on généralise , on est souvent dans l'erreur) et en cherchant bien , il y a toujours des professionnels plus passionnés , cherchant à améliorer les choses et rendre la vie de leur patients, malgré ce problème de santé , plus facile et plus agréable !   Et au bout de 6 ans, j'ai trouvé des personnes qui travaillent dans la même optique que les conférenciers canadiens ...  sur Toulouse ! Et je pense qu'il doit en être de même ailleurs .

Donc mon conseil du jour : vérifiez que votre psychiatre est à votre écoute , qu'il prend véritablement soin de vous !  C'est capital !

 Si ce n'est pas le cas , Encouragez-le à le faire ...   et sinon dites -vous bien qu'il doit y avoir quelqu'un comme ça dans les parages ...

Bon week-end à tous !

@champ de fleurs  

Tout à fait, champ de fleur je te rejoins. Fuir les psys incompétents, qui ne sont que prescripteurs. Personnellement je préfère consultation de jour clinique psy.

Malheureusement quand on est au fond du trou on a pas Le Reflexe car on est très vulnérable.

En 20 ans je peux témoigner des progrès des traitements thymos et la bipo est mieux connue (sauf malheureusement par les généralistes sauf exceptions), ce qui est lourd de conséquences.

Quand on regarde sur internet on voit plein de bipos célèbres même Einstein je crois!

J'avais ouvert une discussion sur la journée mondiale de la bipo pour dire que y a rien à la TV, au journal télévisé, en documentaire, dans la presse à ce sujet, contrairement au sida, à la mucoviscidose, à la trisomie, à l'autisme etc C'est vraiment triste. Alors, tabou, méconnaissance, ignorance ou fond de commerce pour écouler des antidépresseurs qui déclenchent la bipo pour les personnes ayant un terrain propice? Pour être des fonds de commerce pour certains psys incompétents, faire marcher les hôpitaux? des cobayes?

J'aimerai vraiment savoir comment ils soignent aux USA et au Canada.

En france on A la chance d'être pris en charge médicalement et de choisir notre praticien, c'est déjà ça.

Oui parfaitement d'accord :  ce serait mieux si on parlait des problèmes psy dans la presse ou à la télé  tout à fait comme d'autres problèmes de santé !

...et pas seulement quand un drame arrive... genre pilote d'avion qui entraine avec lui tous ses passagers, ce qui est bien-sûr très triste mais permet aux journalistes, comme s'ils n'attendaient que cela, de stigmatiser encore nos problèmes de santé et comme s'il n'existait pas d'autres causes de drame dans la vie : une crise cardiaque au volant d'un bus peut aussi avoir des conséquences  bien désastreuses  ... 

Je pense que ça viendra un jour : par exemple des forums de discussion télévisés  de spécialistes , de chercheurs  et de patients   autour de nos problèmes de santé ....

 ( Actuellement je n'ai pas d'info sur les soins aux USA et Canada hors ce qu'on peut trouver sur internet )

Bonne soirée !  

je vis avec un mari bipolaire, il ne veux pas que parle avec les médecins il est a l hôpital depuis 1 mois, notre couple a changé depuis 2 ans, il m appelle que si il a besoin de quelques choses, il est rentré vendredi soir il m a dit hôpital plus propre , et je ne voulais pas rentré, il est reparti samedi matin hôpital depuis plus de nouvelles de lui, il téléphone a sa mère toute la journée, moi rien, je ne comprend plus rien en plus il dit m aimé. il me parle de sa maladie, je suis la pour l aider mais il ne veux pas de mon aide , merci de m aider a comprendre et quoi faire pour m en sortir. 

Je voulais dire à CHAMP DE FLEURS que je suis à 100% d'accord avec elle. Merci à son côté positif.

Tant mieux si certains partagent un peu mes opinions et merci pour vos messages !

Message particulier à l'attention de marina1 :  Comment en sortir ? : peut-être en vous armant de patience ( je sais: c'est+facile à dire qu'à faire... mais dans ces problèmes de santé souvent tout est chamboulé : la perception des choses , les sentiments et surtout la façon de gérer les émotions qui peut être très très perturbée : C'est  très difficile à vivre pour celui en souffre qui passe par des hauts et des bas ...  mais aussi évidemment pour l'entourage : cela peut être extrêmement déroutement mais ne lui en voulez pas : N'oubliez pas qu'il est le premier à subir, bien involontairement , ces perturbations ( qui donnent parfois, vu de l'extérieur, des comportements incompressibles, voir injustes ) et ça devrait aller bien mieux quand ses médecins auront trouvé le juste équilibre dans les remèdes : Et qu'il retrouvera son fonctionnement habituel : Et vous retrouverez votre équilibre :  En tout cas c'est ce que je vous souhaite !       Bon courage !

Bonne soirée à tous !

Bonjour à tous et toutes, je fais de la dépression et il se peut que je soit bipo mais aucun psy ne m'a diagnostiquée. Fin 2014, 1 psy m'a prescrit du dépakote et cela ne m'a pas réussi du tout. Je faisais des malaises à répétition mais personnes n'a percuté de suite pour le potassium, on me disait que c'était psychologique !!! (j'avais d'autres molécules en cours, AD, Anxio, médocs pour estomac, hypertension, oedème donc me suis retrouvée en hypocalièmie supplée : potassium en chute libre). Mes analyses étaient mauvaises avec le régulateur, que cette psy m'a ajouté pour tenter d'après elle d'agir sur ma dépression mais sans dire si je suis bipo ou pas. En peu de temps, je me suis retrouvée en phase très speed, voire parano et j'ai fini par retomber en dépression grave depuis quelques mois. Entre temps, j'avais appris pr mon cancer du sein...Je ne sais que faire car je supporte très mal la plupart des traitements(trop d'effets indésirables). Là je suis à petite dose de Laroxil en gouttes et Temesta mais je pleure, ai crises d’angoisse, panique facilement, dors mal, suis hyper fatiguée(aussi à cause traitement Tamoxifène après opération et radiothérapie du sein). Voilà, je vais de plus en plus mal, je perds de plus en plus de choses et de proches qui m'ont tourné le dos. Bref, je suis assez désespérée...

Merci de m'avoir lu. Et bon courage à tous, cordialement, Lolysen.

Bon courage à vous Lolysen en ce moment difficile !

Ce que j'essayerai de vous dire c'est déjà de penser qu'actuellement et heureusement , les cancers du sein sont de mieux en mieux maitrisés !  Prenez confiance !

Quant à vos autres soucis : si vous ne vous sentez pas rassurée avec votre psychiatre , à votre place , j'envisagerai un changement  en me renseignant autour de moi ou par le biais d'associations ( bipo, maladies psy) sur  les coordonnées de praticiens expérimentés et davantage à l'écoute de leurs patients . c'est important de réduire toute source d'inquiétude et si votre relation avec votre médecin en est une: Que cette situation perdure n'est pas souhaitable ni favorable à votre rétablissement .

 En tout cas ,je vous souhaite de retrouver au plus vite un équilibre satisfaisant !

Bien cordialement

Bonjour,juste une petite info                                                                                   

Troubles bipolaires : le lithium peut causer un risque d’hypothyroïdie

Bon à savoir : En cas de traitement au lithium, il faudra effectuer une surveillance de la thyroïde grâce à un dosage sanguin régulier de la thyréostimuline (TSH). Un taux élevé de TSH pourra être le signe d’une hypothyroïdie.

Le traitement hormonal de laménopause : des ajustements parfois nécessaires

A la ménopause, certaines femmes prennent un traitement hormonal substitutif (THS). S’il ne suffit pas à lui seul à dérégler le fonctionnement de la glande thyroïde, il peut modifier les besoins en hormones d’une femme qui connait déjà un déséquilibre thyroïdien.

Bon à savoir : "Les femmes qui souffrent d’ hypothyroïdie et qui prennent un traitement hormonal à la ménopause ont parfois besoin d’un dosage plus fort en hormones thyroïdiennes . Il faut alors ajuster les posologies", explique le docteur Alain Scheimann, endocrinologue.

Bonjour je suis diagnostiquée bipolaire de type 2 depuis plusieurs années et je dois dire que la chose la plus handicapante dans tout ça c’est la paranoïa et ses conséquences...isolement irritation colère, les autres ne comprennent pas ou bien ils ont tendance à s’ecarter et on se retrouve seuls, mais je vois qu’il y a pas mal des personnes avec cette maladie. Au plaisir de vous lire 

nonloso