Fin de vie : ce que va changer la nouvelle loi Claeys-Leonetti

Comment peut-on être certain que la sédation longue et continue avec tout ce qu'elle comporte ne crée pas une souffrance que le malade ne peut plus exprimer par des mots ou des gémissements évidemment alors que la conscience existe et perdure même un moment plus ou moins long après l'arrêt du coeur ? Cette question me parait vitale car sans certitude de l'efficacité réelle de cette méthode, la souffrance ne disparaît pas et personne ne pourra affirmer le contraire. Est-ce donc une avancée ou un pis-aller ?

@lauleno    Ce n est pas facile. 

Même ds le cas de mon ami, au bout de 4 mois de cauma que le coeur s est arrêté et qu' ils l ont débranché, n a t il pas encore souffert ?

c'est le début de l'euthanasie imposée : ne vous faites pas d'illusions, il y a beaucoup trop de monde sur la planète et nous vivrons bientôt la même chose que dans le film Soleil vert , prémonitoir s'il en est....

Ce n'est pas le début de l'euthanasie imposée si nous militons activement pour une loi sur la fin de vie qui autorise l'euthanasie et le suicide assisté tels qu'ils s'appliquent en Belgique. Une loi, avec l'encadrement qu'elle suppose, protègerait le malade dans sa volonté d'en finir ou pas et lui permettrait un choix de fin de vie. Je vous engage à continuer le combat car la sédation terminale profonde et continue n'est pas la panacée. L'agonie peut durer longtemps et nous ne savons rien de ce que le malade ressent. Nos politiques ont manqué de courage encore une fois alors qu'ils savent que des euthanasies clandestines se pratiquent couramment, sans que les malades ne l'aient souhaité !!! Mettons le patient au centre du dispositif et non les médecins ! Nous y arriverons si nous ne cessons pas le combat.... 

@estellita Bonjour,

Oui, les choses n'avancent qu'à petits pas. Votre combat est important, tout comme le travail des commissions. As tu lu le livre du docteur Véronique Fournier : "Puisqu'il faut bien mourir". Elle dirige le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, à Paris.

C'est très intéressant, il décrit bien, à travers des exemples échelonnés dans le temps, la progression des mentalités, les difficultés rencontrées. Il y a plein de choses auxquelles je n'avais pas pensé. En plus, c'est bien écrit, sans parti pris, sans pathos ni voyeurisme.

Francine

Merci Francine pour ta réponse rapide. Je connais Veronique Fournier qui viendra bientôt pour une intervention sur ce sujet dans la ville où j'habite. Je n'ai pas encore lu son livre mais j'en ai lu des tas sur la question de l'euthanasie. J'ose espérer que Véronique Fournier fera avancer le smilblick..... Bonne soirée. 

Il est pas de moi ce sujet

Bonjour a tous , sujet tres delicat que" la fin de vie ", je suis aide soignante en gerontologie et nous meme sommes demunis !!! Arret de l alimentation , pas facile ..... reduire la douleur au maximum , pas facile...... porquoi car dans un cas comme dans l autre il y a contradiction , non assistance a personne en danger !!! La famille se retrouve dans une reelle souffrance , voir un proche se degrader et souffrir ..... et le soignant aussi !!! Il y a encore un long chemin a faire pour trouver au mieu une prise en soins adequate , tant pour le patient , son entourage et les soignants ..... dans tout les cas apporter tendresse , amour et tenir la main ......  

Oui , bien heureusement qu'il y a des gens comme vous , je voie comment ça se passe chez moi, les vieux , tous le monde s'en fout  , il sont une charge pour les actifs.

Je ne souhaite qu'une chose a tous ces gens , c'est que quand leur tour viendra , leurs enfants ne les aident pas non plus.

Ce n est pas facile de mourir quelque soit la manière.