Dépression et vie professionnelle

merci olivia de ton soutien, j'espère surtout que cela pourra adapter  le travail par rapport à mes problèmes de fatigabilité, de mémoire et de concentration. Dès fois je culpabilise d'avoir ces problèmes-là mais c'est ma maladie qui veut ça.

sinon courage olivia et aussi a capet67

Bonsoir,

Je sais de quoi vous parlez, je viens de sortir d'1 mois d'arret maladie, car je n'en pouvais plus de fatigue.

Plusieurs causes bien sur, manque de sommeil, les cachets, le manque de confiance, la difficulté de m'occuper de mon fils de 4 ans, de multiples fausses couches (car je suis stérile),etc...

Du coup, j'ai fait beaucoup d'erreur dans mon  travail avant mon arret, et là j'angoisse tous les jour d'aller au TAF.

Heureusement, que j'ai un psy formidable qui me suis tres bien.

Comme quoi le docteur y est pour beaucoup

Bonsoir sisou91710,en 89 j'ai fais une grosse dépression avec phobie & sa été très dur puis très long (3 ans de traitement) grâce a un bon psy aussi,une cure d'1 mois en maison de repos puis aussi à mes amis (es) & mes proches,je m'en suis bien sortie.Bon courage,je suis là si vous avez besoin d'en parler Bonne soirée

Merci pour votre gentil message.

C'est surtout que pour moi, la dépression est une vrai maladie et j'ai l'impression que l'on ne s'en sort jamais, car pour ma part cela fait 11 ans que je suis en depression.

Avec des hauts et des bas, mais dans les moments de fortes crises j'ai beaucoup d'idée noir et d'envies de suicide, malgré mon mari et mon fils qui sont toujours là pour moi, ainsi que ma meilleure amie.

Et là dessus, n'oublions pas de  rajouter une stérilité, harcèlement moral dans mon ancien travail et enfin après être enfin tombé enceinte j'ai eu une depression post partum.

Depuis les fausses couches s'enchaines en me détruisant un petit peu plus chaque jour.

Oui , tout ce que j'ai pue lire au dessus est bien triste , mais si rien ne change dans le code du travail , les choses ne s'arrangeront pas , j'ai été délégué du personnel , et président du CHSCT de mon entreprise , je me suis beaucoup battu , pour qu'il y aie un peu plus d'humanité , mais les employeurs ne font que suivre les lois a la lettre , ce qui compte en premier pour eux , c'est le chiffre , temps que ça restera ainsi , il y aura toujours des gens qui craquerons , on nous en demande toujours plus , plus vite , mieux , meme un ordinateur finie par lacher , si on lui en demande trop , alors nous , simple mortels , comment voulez vous qu'on tiennent , mon pseudo est Epée d'argent , mon travail fut comme un coup d'épée dans l'eau pour changer les choses, je n'y suis pas arrivé , d'autres ont essayaient avant moi avec le meme résulta , a ce demander si un jour , les choses changeront vraiment?

Mon boulot est une sorte de bouée de sauvetage, et ça a été dur quand j'ai plongé. Je pleurais sans arrêt quand je ne faisais pas de crises. Pendant mon arrêt certains collègues m'ont "jugé et condamnée", d'autres mon soutenues.

Peu après ma reprise ma responsable m'a avouée qu'elle ne pensait pas que je reviendrais, que je ne tiendrais pas le coup. Mais je me suis accrochée... Et elle est plus a l'écoute quand j'ai un coup de mou.

Bon courage à vous tous !

bonsoir à tous, ca va faire 5 ans que j'ai arrêté mon ancien job car il m'a causé une sévère dépression (et plusieurs rechutes depuis) mais j'ai toujours du mal à évacuer le stress qu'il m'a causé. Dans les petits boulots que j'ai fait depuis, la moindre petite remarque me met dans des états pas possible, cela me fait culpabiliser de ne pas gérer le stress et de ne pas être aussi rapide que tout le monde. j'espère trouver un job en adéquation avec mon état de santé, ca me désespère

Bonsoir à tous,

J'ai bien mon avis sur la question, et pour cause... J'ai fait une rupture conventionnelle il y a qqs mois suite à une rechute en dépression à cause de mon travail. Mais j'ai aussi un avis sur la RQTH parce que je travaillais dans le recrutement de personnes handicapées. Les cordonniers sont les plus mal chaussés paraît-il!

D'abord je trouve que le boulot peut autant être une bouée de sauvetage qu'une cause d'angoisses. Pour moi en deux ans de temps, mon premier vrai boulot à 28 ans après deux bac+5 et des années de galère financière, ça a d'abord été ce à quoi je me suis raccrochée en mode "wonderwoman" : "chouette, je vais plus être dépressive, je suis trop forte, tout va bien maintenant", à enchaîner les semaines de 50h avec un salaire riquiqui et une reconnaissance aléatoire. Un jour tu es la meilleure (statut de salariée mais comportement d'associée) et on t'encense, un autre tu es une catastrophe, et on te traite comme une merde. A force que ça penche trop souvent côté "tu es une merde" j'ai presque fait un burn out. Je n'arrivais plus à me "désengager" de mon travail, à avoir d'autres centres d'intérêts, à prendre du recul face à l'attitude qu'on avait envers moi. Bref, une horreur, je ne voulais pas lâcher mon poste ("le poste de ma vie"), mais j'ai préféré le lâcher plutôt que ma vie. Donc en ce moment je suis à la recherche d'un nouvel emploi, mais assez traumatisée (pourtant positive). Je pense que le secret, c'est de trouver l'équipe qui peut comprendre que chacun est unique, et surtout, de prendre de la distance envers son boulot (je ne sais pas vous, mais moi je trouve que la dépression me pousse à être trop perfectionniste et à faire trop de zèle par manque de confiance en moi, toujours pressée, toujours le sentiment que je n'en fais pas assez, etc.).

Ensuite, sur la question de la RQTH, je peux vous dire qu'il y a plein d'entreprises (bon, surtout des grandes, ou du moins bien structurées au niveau Ressources Humaines) qui cherchent à recruter des RQTH à tout prix, donc je dirais que c'est plutôt un atout, si et seulement si :

- Vous ne culpabilisez pas d'être "malade" ou "handicapé" et que vous savez en parler de façon neutre : jamais avant de parler de vos compétences ou de votre projet professionnel par exemple, et jamais dans la dimension perso/intime de votre maladie

- Vous savez évoquer votre maladie donc sous un aspect professionnel : ça veut dire ne pas tout dire mais rassurer. Oui, j'ai un handicap psychique, mais cela ne demandera pas ou seulement peu d'aménagements de mon poste, parce que j'ai simplement parfois quelques trous de mémoire (parler des symptômes qui peuvent éventuellement concerner le poste), mais je résouds ce problème en me baladant toujours avec mon petit calepin dans lequel je note tout (parler des choses constructives qui montrent que vous prenez en charge votre maladie). C'est la recette pour rassurer un recruteur.

Au final, je le dis autant pour vous que pour moi (je ne suis pas RQTH mais j'y ai déjà réfléchi), un recruteur/employeur qui vous jettera à cause de votre dépression vous rendra je pense un fier service, il vous évitera de travailler (trop longtemps) dans un milieu délétère et qui nuit à votre santé!

Toujours dispo pour discuter de ce sujet, et j'ai bien besoin de vos conseils/avis aussi.

Mademoiselle.

bonsoir, les angoisses sont toujours là (anxieux permanents meme avec un traitement) et ce qui est dur pour retrouver un job est que mes multiples dépressions m ont fragilisé, que les traitement me font perdre la mémoire et je ne suis pas assez rapide pour bon nombre de boulot. j'ai rdv avec pole emploi vendredi matin afin d en discuter et j espere qu un job adapté a tout cela existe? car malgré ca, j'adore donner le meilleur de moi-meme et je suis tres minutieux

Où en es-tu de ta demande de RQTH du coup?