Mon mari souffre d'une BPCO et continue de fumer, comment l'aider ?

Bonjour,

Je sais que le sujet a déjà été abordé cependant venir ici et pouvoir en parler pourra peut-être m'apporter des réponses, des suggestions, des conseils. La situation est simple: mon mari (69 ans)a toujours été un grand fumeur. J'étais arrivée à lui faire baisser sa consommation de 2 paquets à 1 et ensuite 1 paquet pour 2 jours. En 2019 on lui a diagnostiqué une BPCO. Je pensais, à tord, que l'annonce de cette pathologie allait le faire réagir et lui faire prendre conscience qu'il devait cesser de fumer. Bien entendu, il allait s'en dire qu'il lui fallait le soutien de sa généraliste, de mon soutien et d'une aide, d'une béquille du style patche. J'ai constaté avec horreur qu'il mettait les patches et continuait de fumer. J'ai usé de tous les stratagèmes inimaginables pour l'aider et essayer de lui faire prendre conscience qu'il se "suicidait " à petit feu. Il tousse, il fait des apnées du sommeil, il s'essouffle et surtout il MENT a tout le monde en prétendant qu'il a arrêté de fumer alors que je le surprends à fumer et à acheter des cigarillos. 1ère alerte en 2021 lorsqu'il a dû se faire opérer de la prothèse du genou. Pour faire bonne figure il avait "soit disant" arrêté de fumer 1 mois avant l'opération. Il s'est retrouvé en manque d'oxygène dans le sang. Le corps médicale tout comme moi étions en alerte mais lui prenait la situation très à la légère. Et à peine s'est-il retrouvé capable de marcher avec les béquilles qu'il a demandé à un voisin de chambre d'aller lui acheter des cigarillos. Il se fait suivre par une pneumologue qui lui a prescrit du Trimbow 87/5/9 à 2x/j. Je reste persuadée qu'il lui ment comme il me MENT en prétendant qu'il ne fume plus et encore aujourd'hui je l'ai surpris à fumer. Cela le fait rire lorsque je le prends sur le fait. Pour excuse, il joue caliméro " oh mais bientôt tu vas être débarrassée de moi". Je suis arrivée au bout de ce que je peux encore accepter et tolérer. Je ne sais plus quoi faire, quoi dire, quelles mesures envisager pour qu'il cesse de se tuer à petit feu. La décision que j'ai prise, à mes risques et périls, c'est de l'accompagner à la prochaine visite chez son pneumologue mais en le mettant devant le fait accompli car si je le préviens, je sais qu'il trouvera encore des excuses ou de quoi me débouter. Il m'arrive de me demander si j'ai affaire à un gamin ou un adulte! quand on lit que la broncho-pneumopathie chronique obstructive entraîne des troubles de la mémoire de travail et de la mémoire épisodique, je pense qu'on y est.

J'ai peur car au travers de tout ce que j'ai pu lire sur cette maladie, je sais que je n'aurai pas la force d'assumer tout ce qui peut en découler.

J'ai osé brisé le silence et témoigner car j'ai besoin d'aide. Merci d'avance