Bientôt un vaccin contre la Covid-19 ? Qu'en pensez-vous ?

L'évolution rapide des variants de COVID complique la mise à jour des vaccins

Selon les scientifiques, les vaccins COVID-19 doivent être mis à jour, mais l'émergence de nouveaux variants et l'inconstance des réactions immunitaires font que l'on ne sait pas exactement à quoi devraient ressembler les nouveaux vaccins.

Alors que les pays se préparent à une nouvelle vague Omicron entraînée par les variants BA.4 et BA.5, les appels à la mise à jour des vaccins COVID-19 se font de plus en plus pressants.

Les vaccins existants, basés sur la version du virus SRAS-CoV-2 qui a émergé à Wuhan, en Chine, à la fin de l'année 2019, sont mal adaptés aux souches Omicron actuelles. Par conséquent, les vaccins offrent actuellement une protection limitée, cependant ils semblent résister à la maladie grave.

De nombreux scientifiques - mais pas tous - s'accordent à dire que les vaccins COVID-19 auraient dû être modifiés.

. "Le virus évolue, et ce qui a fonctionné il y a deux ans pourrait ne pas fonctionner pour les futurs variants ". Mais certains scientifiques préviennent que la mise à jour des vaccins COVID-19 ne sera pas aussi simple que de remplacer le matériel génétique basé sur la souche Wuhan par celui correspondant à Omicron.

Et, c’est la raison pour laquelle des vaccins avec au moins le matériel génétique de 2 virus différents sont déjà en phase 3 . . et, pour le moment ce sont des vaccins ARNm. A moins que ceux à protéines recombinantes se révèlent aussi efficaces Comme les premières résultats semblent le suggérer.

@chatdoc @SepSepien et tous....

Des effets secondaires signalés: problèmes auditifs et surdité suite à la vaccination par les vaccins à ARNm

Depuis le début de la vaccination, 109 329 cas d’effets indésirables, sur plus de 112 211 700 injections réalisées au 16 juin 2022, ont été analysés par les Centres régionaux de pharmacovigilance rapporteurs (Bordeaux, Marseille, Strasbourg et Toulouse) et "la majorité sont attendus et non graves", rappelle l'ANSM. Dans ces deux rapports consacrés aux vaccins Comirnaty (BioNTech-Pfizer) et Spikevax (Moderna) à ARN messager, l'ANSM précise que "l’incidence de notification des cas de surdité suggère une fréquence de survenue très rare de cet évènement indésirable après vaccination".

"Pour un certain nombre de cas, en se basant sur un faisceau d’arguments après l’analyse documentée de chaque notification, le rôle du vaccin ne peut être exclu", écrit l'ANSM. Notamment parce que dans 73 % des cas, le délai de survenue de la perte d'audition est "inférieur à 21 jours" après l'injection, et que dans 62 % des cas, une "absence d’antécédent audiologique , otologique (partie de l'anatomie, de la physiologie et de la pathologie qui se rapporte à l'oreille, NDLR) et cardiovasculaire" a été relevée.

https://www.lindependant.fr/2022/07/02/covid-quel-est-ce-nouvel-effet-secondaire-potentiel-des-vaccins-pfizer-et-moderna-evoque-par-lagence-du-medicament-10411137.php

Même si ce n'est pas fréquent, c'est toujours trop.

Une étude américaine sur les décès dus au Covid en mars 2022 montre la remarquable efficacité de la vaccination pour diminuer le risque de décès. Un schéma des résultats permet de bien visualiser l’apport des vaccins (cf. lien1).

(Puis, pour rappel, les résultats très détaillés des 2ème, 3ème et 4ème trimestres 2012).

La différence entre les deux groupes, reportée en nombre de décès par 100 000 personnes, signifie un taux de décès 17 fois plus élevé chez les 12 ans et plus qui sont non-vaccinés, par rapport à ceux qui ont reçu deux doses et une dose de rappel, et un taux de décès 8 fois plus élevé par rapport à ceux qui n’ont reçu qu’une seule dose du vaccin.

L’âge est aussi à prendre en compte: le taux de décès est plus élevé chez tous les groupes de 65 ans et plus (vaccinés et non-vaccinés) mais même là, l’écart entre vaccinés et non-vaccinés ressort nettement quand on le calcule en nombre de décès par 100 000.

Les deux auteurs notent un dernier facteur statistique : plus la pandémie s’étire dans le temps et plus un nombre disproportionné de non-vaccinés meurent de la COVID.

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2022/06/12/risque-non-vaccines

Rappel des chiffres publiés en janvier 2022 (!!) concernant les chiffres d’avril à décembre 2021 

https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/71/wr/mm7104e2.htm

Résumé : Que sait-on déjà sur ce sujet ?

Bien que l'efficacité du vaccin COVID-19 ait diminué avec l'émergence du variant Delta et la baisse de l'immunité induite par le vaccin, la protection contre l'hospitalisation et le décès est restée élevée.

Qu'apporte ce rapport ?

Dans 25 juridictions américaines, des diminutions des ratios de taux d'incidence des cas pour les personnes non vaccinées par rapport aux personnes entièrement vaccinées, avec et sans doses de rappel du vaccin, ont été observées lorsque le variant Omicron est apparu en décembre 2021. La protection contre l'infection et le décès pendant la période à prédominance Delta et contre l'infection pendant l'émergence du variant Omicron était plus élevée chez les personnes ayant reçu une dose de vaccin de rappel, en particulier chez les personnes âgées de 50 à 64 ans et ≥65 ans.

Quelles sont les implications pour la pratique de la santé publique ?

La vaccination contre le COVID-19 a protégé contre l'infection par le SRAS-CoV-2, même lorsque le variant Omicron est devenue prédominant.Toutes les personnes éligibles devraient être à jour de leur vaccination par COVID-19.

C'est bien joli tout ça, mais c'est obsolète. Les vaccins actuels ne sont vraiment plus très efficaces contre les sous-variants BA.4 et BA.5, et le seront encore moins avec le "Centaure", le dernier venu. Heureusement que les variants, au fil des mutations, deviennent moins virulents.

L' enthousiasme du monsieur ci-dessus est décalé, il va à l'encontre de la réalité présente. Ça ressemble plus à de l'idéologie qu'à la science.

De la part de quelqu’un qui a conseillé de ne pas se faire vacciner pour attendre un vaccin toujours pas disponible, parler de cette façon montre la qualité de ses dires !!

Les vaccins ARNm restent encore efficaces contre les formes graves’ ce qui amène l’Europe à demander aux personnes de plus de 60 ans de recevoir une 4ème dose. Mais tous les spécialistes pour @bibimet75 doivent être des ignorants !!

Normalement, la charge de la preuve repose sur celui qui procède à une affirmation. 
Bertrand Russell a abordé le sujet dans son analogie de la théière.

La formule originale est la locution latine : « Quod gratis asseritur gratis negatur. » (« Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. »),

Les vaccins sont-ils efficaces contre le variant BA.5 ?

Des données préliminaires du Royaume-Uni n'ont trouvé aucune différence significative d'efficacité vaccinale pour BA.4 et BA.5 par rapport à BA.2, a rapporté Santé Publique France dans l'analyse de risque des variants du 6 juillet.

L'analyse de la vague BA.4/BA.5 en Afrique du Sud a observé un taux d'hospitalisation similaire à celui de la vague BA.1. 

"Ces données sont en faveur d'une efficacité vaccinale et d'une sévérité comparables pour BA.4 et BA.5 par rapport aux précédents sous-lignages d'Omicron" estime Santé Publique France.

@bibimet75 comme d’habitude, il est préférable de savoir. !!

Effectivement il serait préférable de savoir que tout n'est pas le résultat de la vaccination, et donc préférable de prendre en compte l'ensemble des facteurs.

Les données en provenance d’Afrique du Sud et du Portugal, où BA.5 était largement dominant il y a encore quelques semaines, incitent Santé publique France à l’optimisme : "l’impact modéré et limité dans le temps des vagues épidémiques associées à BA.4 et BA.5 en Afrique du Sud et au Portugal est rassurant quant aux conséquences que pourrait avoir BA.5 en France". Et de poursuivre : "selon le dernier rapport épidémiologique de l’ECDC, rien n’indique actuellement un quelconque changement de gravité pour des cas infectés par BA.4 ou BA.5 par rapport aux autres sous-lignages d’Omicron".

Quant à Yannick Simonin, virologue et enseignant-chercheur à l’université de Montpellier, il déclare: "La mortalité ne semble pas plus importante avec BA.5 et reste plus faible qu’avec les autres variants. Non seulement, en raison du fait que les variants Omicron sont moins virulents que les variants précédents mais aussi en raison de la protection conférée par la vaccination ou les infections préalables contre les formes graves de la maladie" .

Des données préliminaires du Royaume-Uni n'ont trouvé aucune différence significative d'efficacité vaccinale pour BA.4 et BA.5 par rapport à BA.2, et certains ont prétendu que l’efficacité avait diminué !!

@bibimet75 et ce point est au centre de cet échange de messages, et comme toujours vous deviez le sujet . . curieuse façon de procéder !!

les Etats-Unis disposent des outils nécessaires pour gérer le BA.5.

Le sous-variant Omicron du BA.5 domine actuellement et représente 65 % - soit environ les deux tiers - du virus responsable du COVID-19 aux États-Unis. Bien qu'aucune preuve ne permette encore d'affirmer que la BA.5 provoque une maladie plus grave, le nombre d'hospitalisations a augmenté au cours des derniers mois et le nombre de cas est en hausse avec cette souche hautement transmissible du virus."Le fait que le variant BA.5 est désormais le sous-variant dominant aux États-Unis n'est pas une surprise".Nous sommes préparés. 

Si les gens suivent les recommandations des CDC concernant le port du masque dans les endroits à haut et moyen risque, s'ils sont à jour dans leurs vaccinations, et s'ils suivent d'autres mesures de santé publique bien connues, "nous pouvons surmonter cette nouvelle vague.

L'un des principaux messages est que trop peu d'Américains âgés ont reçu leur quatrième dose de vaccin COVID-19, également appelée deuxième rappel."Pour les personnes âgées de 50 ans ou plus, le message est simple : Si vous n'avez pas été vacciné en 2022... allez-y, faites-le maintenant. Cela pourrait vous sauver la vie."

"Il est essentiel que les Américains de 50 ans et plus reçoivent leur deuxième injection de rappel immédiatement".

Les données d'avril 2022 montrant que les personnes de 50 ans et plus vaccinées avec une série primaire et une dose de rappel ont quatre fois plus de risque de décéder , par rapport aux personnes vaccinées avec une série primaire et deux doses de rappel ou plus.

"Cette dose de rappel supplémentaire réduit considérablement le risque d'être hospitalisé, d'aller aux soins intensifs et de mourir", « Il y a très peu de choses que nous faisons en médecine qui ont le genre de bénéfice que nous voyons avec cette injection supplémentaire."

Les rappels restent importants, a déclaré Anthony Fauci, MD : L'immunité diminue, qu'il s'agisse de l'immunité après une infection ou de l'immunité après une vaccination.

@bibimet75 Curieusement, pour ces spécialistes, l’étude du début du printemps n’est pas du tout « obsolète «. 

Les USA gèrent comme le Covid comme ils veulent, leur population comprend beaucoup d'obèses. Ici la 7ème vague est contenue.

Mettez-vous à jour @chatdoc, en prenant la situation de la France maintenant.

Jean-François Delfraissy se veut rassurant concernant les 160.000 contaminations au Covid-19 en 24 heures, selon les chiffres de Santé public France : "On a affaire à un variant (BA5) bien plus transmissible" En région parisienne, les données suggèrent "une forme de ralentissement". Après deux ans de pandémie, le système de soin va-t-il tenir le choc ? "Il va y avoir de la tension, mais normalement le système de soin va tenir par rapport à cette vague du BA.5" assure le président du Conseil Scientifique. "Nous sommes en ce moment, à peu près, à 1.200 hospitalisations classiques par jour" ajoute le professeur. Loin des 2.800 du mois de janvier, au moment du variant BA.1.

Concernant un retour envisagé par certains du port du masque obligatoire, Jean-François Delfraissy n'est pas forcément pour, à l'heure actuelle : "Les mesures ont un impact relativement modéré en terme de population, la vague est partie maintenant, l'impact sur le système de soin sera modéré." Après plus de deux ans à vivre avec le Covid-19, "le discours a changé sur la prise en charge globale de la pandémie" assure Jean-François Delfraissy, avec des pays européens "qui ont choisi cette stratégie de vivre avec le virus et les variants".

(Source: France Inter -11 juillet)