L'écoute

J'aime ton deuxième paragraphe Detchen ! A bientôt

epeedargent,tu parles de valforez?on a plus de nouvelles!j espere qu elle va bien!!

Oui , ces cela , je n'étais pas encore sur ce forum quand c'est arrivé, je dois dire que j'ai trouvé les choses un peu flipante , j'espère vraiment qu'elle va bien

Merci pour vos réponses, non je n'ai pas de ses nouvelles, souhaitons qu'elle aie pu trouver du réconfort dans un centre ou auprès de personnes compétentes.

Cette idée nous effleure souvent, mais on ne passe pas à l'acte, de plus on sait très bien que si jamais on se ratait ce serait certainement pire, alors qu'il y a plein de bonnes raisons utiles pour nous de vivre tout cela.

C'est aussi ce que je veux dire en disant de "mettre à profit cette précieuse vie humaine quelle qu'en soit la qualité", le confort qui ne vient pas de l'intérieur n'est pas durable car la vie fait que, dès la naissance on commence à vieillir et donc...à souffrir de divers maux.

La force morale, la confiance, le bon coeur, la compassion, se travaillent, ce n'est pas toujours forcément acquis, cela passe par beaucoup de détachement, de distanciations face aux douleurs et difficultés de la vie (car si on était seulement malade encore ça irait, en plus on n'a pas toujours les moyens d'arriver à joindre les deux bouts etc, l'environnement est aussi hostile... certains ne tiennent pas le coups sans aide, personne d'ailleurs, en fait).

On arrive à s'en sortir quand on arrive à demander aux bonnes personnes (appropriées et de bon coeur) habilement et au bon moment l'aide nécessaire.

Ce n'est pas toujours facile, cela demande justement une capacité d'écoute de nous même, de nos propres besoins, et de ce ceux des aidants (des humains comme nous).

Bref, il faut prendre tout cela comme une mega formation, une mega blaque cosmique.

Et rester confiant, car rien ne peut nous tomber dessus qu'on ne saura surmonter.
C'est ce qu'il faut absolument se rappeler quand ça ne va pas.

Portons nous du mieux possible en mobilisant toutes nos ressources.

Tendresses,

Detchen!

bonjour,

le plus dur à vivre...c'est l'isolement qui s'installe petit à petit....

RCH : pour mieux vivre ma maladie et la combattre, je me résous à un régime draconien....j'ai découvert que mon organisme ne tolère plus toute cette malbouffe....

mais je m'aperçois que je vis comme un moine : je m'oblige à prendre tous mes repas chez moi avec Ma nourriture pour aider mon corps à aller mieux...

je m'aperçois que mon entourage en a marre....ma famille, frères, soeurs, parents en ont marre...de moi; mes amis en ont marre aussi...je ne suis pas intéressant, pas d'apéros, pas de barbecue, pas de resto....bref po de convivialité ou si peu....

mais, si je m'écarte de mon régime, RCH revient très vite.....

c'est pesant de vivre cela : je trouve refuge dans la méditation et la non pensée....j'ai été sublimé pendant 3 ans, oui heureux de ma façon de vivre car RCH  n'était plus la !

mais une angoisse profonde m'est apparue....je me sens vraiment seul dans ce monde....et comme par hasard RCH revient suite à mon angoisse....

je ne suis plus sublimé mais horrifié....de ce que je vis en fait....

ne vous repliez jamais sur vous-même, allez vers les autres SANS FAIRE AUCUNE ALLUSION A VOTRE MALADIE, recevez des gens chez vous...achetez leur ce qu'ils ont besoin pour leur apéros ou barbecues ou repas et ne refusez jamais une invitation...vous pouvez disposer mais vous n’êtes  pas obligés de consommer.....ou si peu....!

.....je vis le pèlerinage du trou du cul que je suis !

Benoit tu as raison, il ne fait jamais refuser une invitation, car on ne sait jamais comment on va réagir; hier soir j'étais invitée à une soirée et si je m'étais écoutée (pas hors sujet je pense!!!) je n'y serais pas allée; or j'ai fait la folle deux bonnes heures et je me suis surprise moi-même.

bonjour blandi

tres enrichissant ton sujet et surtout reel , l'écoute est tellement primordiale pour ce qu'on souffre, malheureusement tout le monde  n est pas apte à le comprendre, meme les proches desfois 

bonne soiree à tous 

Le sujet touchera beaucoup de personnes souffrantes je pense. Car dans la douleur, on se sent souvent seul.
Je dirais même que, plus important que l'écoute, la compréhension est primordiale. Et cela, même chez les professionnels de la santé, je ne l'ai que très peu rencontré, hélas, et encore moins parmi mes proches, ma famille etc.
L'isolement est mon seul refuge. Lasse de me justifier quand je refuse une invitation, ou que je "délègue" une corvée.
Je m'enferme dans ma douleur et je rumine. Trop fatiguant d'expliquer sans cesse le pourquoi du comment. Et quand on pense que l'autre à compris, on se rend compte qu'une semaine, un mois plus tard, il faut tout réexpliquer... 

Tout à fait d'accord avec Verveine.
Puis aller à une soirée quand on est pas bien, c'est prouver aux gens qui nous invite que nous ne nous laissons pas aller, c'est vouloir leur faire plaisir, et puis permettre de faire comprendre en même temps que parfois nous sommes vraiment très douloureux (il est difficile de faire comprendre à quelqu'un une douleur très forte quand on refuse de se montrer avec elle "les gens ne croient que ce qu'ils voient...".
Puis accepter une invitation quand on est pas bien, ça peut être aussi se changer les idées et du coup mettre la douleur de côté pour passer un bon moment. Puis quand on refuse trop souvent une invitation, on ne peut se plaindre auprès de ceux qui nous invite d'être mis à l'écart, ce ne serait pas cohérent.

Tout à fait, faire le pas pour faire plaisir c est déjà se sociabiliser et oublier un peu la douleur. La solitude n'est pas toujours bonne quand on souffre. Courage à toutes, allez vers les autres cela vous fera du bien. Sans attendre un retour quelquefois.