- Accueil
- Forums
- Forums généraux
- Bon à savoir (pour tous)
- La décision de la Cour de cassation sur la fin de vie « légitime un peu le suicide assisté »
La décision de la Cour de cassation sur la fin de vie « légitime un peu le suicide assisté »
- 34 vues
- 3 soutiens
- 3 commentaires
Tous les commentaires
kristian
Bon conseiller
kristian
Dernière activité le 28/06/2021 à 23:47
Inscrit en 2013
112 commentaires postés | 18 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
Je suis à 100 pour 100 pour une vraie loi sur l'euthanasie. Personnellement, je souhaite partir des dignement avant d'être trop dégradée. Je ne veux être une charge pour personne.De plus, étant donné le manque de moyens dédiés à la fin de vie, je trouve tout à fait indécent de nous refuser une fin digne. Ma maman qui nous a quittés à 90 ans me demandais régulièrement de l'aider à partir. Je me suis sentie complètement démunie. Et je ne veux pas finir comme elle dans un espèce de calvaire injuste après une vie bien remplie.
Voir la signature
Kristian

Utilisateur désinscrit
j'espère avoir toutes possessions de mes moyens pour pouvoir decider du moment .
dan1948
Bon conseiller
dan1948
Dernière activité le 07/04/2023 à 13:52
Inscrit en 2016
84 commentaires postés | 10 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
J'ai un papier dans mon sac et mes enfants sont au courant ,a 100 pour 100 cent pour l'euthanasie plutot que de rester comme un legume
Voir la signature
{emailt}daniellemeyer@hotmail.fr
Donnez votre avis
Enquête
Enquête
Articles à découvrir...

31/05/2025 | Actualités
Médicaments et sport : ce que vous devez savoir pour éviter les mauvaises surprises !
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
Inscrit en 2017
1 216 commentaires postés | 297 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Ami
Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, revient sur la relaxe de Jean Mercier par la Cour de cassation. Il était poursuivi pour avoir aidé sa femme à mourir.
La justice a prononcé, mercredi 13 décembre, la relaxe contre Jean Mercier, un octogénaire poursuivi pour non-assistance à personne en danger pour avoir aidé sa femme, malade, à mourir. Après une longue bataille judiciaire, la plus haute juridiction a rappelé qu’aux yeux de la cour d’appel, Jean Mercier avait commis un acte « positif » ne pouvant donc être qualifié de « non-assistance », tandis que « la seule qualification applicable », celle de « meurtre », avait été écartée par un non-lieu au terme de l’enquête.
Le président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, Jean-Luc Romero, revient sur la décision de la Cour de cassation, et prône un assouplissement du droit sur la fin de vie.
Comment recevez-vous la décision de la Cour de cassation ?
Jean-Luc Romero : Le procès de Jean Mercier, c’est six ans de calvaire judiciaire. La décision de la Cour de cassation démontre au moins que quoi qu’il arrive, pour une euthanasie ou une aide au suicide, les personnes incriminées sont acquittées. On est donc dans l’absurdité totale, et on ne s’est pas posé la question de ce qui ne fonctionne pas. Depuis la première loi en 2005, jusqu’à aujourd’hui le débat sur la fin de vie ne s’est jamais interrompu.
La justice doit faire face à des situations qui sont à chaque fois différentes, avant c’était une femme qui avait fui en Suisse pour aller mourir, avant encore c’était le cas du docteur Bonnemaison qui était victime de la loi Léonetti, et enfin le cas de Vincent Lambert. Toutes les personnes qui ont aidé par compassion ont été acquittées.
La justice a relaxé définitivement Jean Mercier parce qu’elle estimait que la seule qualification possible pour juger son acte est celle du "meurtre", et elle a rejeté celle de "non-assistance à personne en danger". Cette décision apporte-t-elle quelque chose de neuf au débat ?
M. Mercier a voulu assumer son geste, il a appelé un médecin après le décès de sa femme, et a expliqué ce qui s’était passé. Il n’a fait qu’ouvrir la boîte de médicaments, son épouse, Josanne, le lui avait demandé, c’est la seule chose qu’il ait faite.
Et c’est d’ailleurs pour cela que la justice estimait que la qualification de « meurtre » aurait dû s’appliquer, et non celle de « non-assistance à personne en danger ». Donc quelque part cela légitime quelque peu le suicide assisté, il est interdit mais pas sanctionné.
Aujourd’hui, que risque une personne décidant d’aider un proche à mourir ?
On n’en sait pas grand-chose. En France, on est condamnable à la provocation au suicide. Donc l’aide au suicide n’a pas de raison de ne pas être condamnable. Et tant que l’on aura pas de loi claire d’autres affaires reviendront. Mais on est dans le flou, les personnes ayant aidé par compassion sont acquittées, mais elles vivent des années de galère judiciaire.
En janvier 2016, la loi instaurait un droit à "une sédation profonde et continue". Un an après, cette législation a-t-elle eu un impact positif sur la fin de vie ?
La sédation peut-être rapide, mais dans certains cas, pour des personnes ayant des organes vitaux solides par exemple, elle peut durer très longtemps, des semaines parfois. Et pourtant, c’est une forme d’euthanasie, le médecin sait que la personne sous sédation ne va pas se réveiller, il ne sait pas en revanche quand elle va mourir. On vous endort et ensuite on arrête de vous alimenter et de vous hydrater, c’est cela qui vous fait mourir.
Donc il est possible de se suicider, grâce à la sédation terminale, et à une directive anticipée [des consignes écrites concernant sa fin de vie]. Mais la directive anticipée n’est pas obligatoire, et à la fin c’est le médecin qui décide de l’appliquer ou non. Elle devrait donc être obligatoire.
En Suisse, en Belgique ou au Luxembourg, la législation est plus souple sur la fin de vie. Souhaitez-vous un modèle similaire en France ?
En Suisse, seul le suicide assisté est autorisé, c’est-à-dire qu’il faut que la personne qui décide de mourir pousse elle-même le bouton, la molette, qui lui injectera le produit. Ces suicides sont organisés par des associations, c’est assez contrôlé, l’euthanasie n’est pas autorisée.
Aux Pays-Bas, comme au Luxembourg ou en Belgique, la loi est complète, pour pouvoir bénéficier de l’euthanasie, il faut avoir rédigé une directive anticipée si la personne est dans l’incapacité de se prononcer sur sa mort. C’est codifié. Et l’immense majorité des personnes concernées sont conscientes au moment de l’euthanasie. Nous souhaitons donc une loi comme celle qui est en vigueur au Benelux.
Et vous, quel est votre opinion sur la fin de vie ?
Le Monde