RITALINE (METHYLPHENIDATE CHLORHYDRATE) : Avis et témoignages de patients

/static/themes-v3/default/images/default/opinion/traitement/intro-mobile.jpg?1564492295

Indications du médicament

Le méthylphénidate est indiqué dans le cadre d'une prise en charge globale du Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH) chez l'enfant de 6 ans et plus, lorsque des mesures correctives seules s'avèrent insuffisantes. Le traitement doit être suivi par un spécialiste des troubles du comportement chez l'enfant. Le diagnostic doit être établi selon les critères du DSM-IV ou les recommandations de l'ICD-10 et doit se fonder sur l'anamnèse et sur une évaluation complète du patient. Le diagnostic ne peut reposer uniquement sur la présence d'un ou plusieurs symptômes. L'étiologie précise de ce syndrome est inconnue et il n'existe pas de test diagnostique unique. Pour un diagnostic approprié, il est nécessaire d'utiliser des informations d'ordre médical, éducatif, social et psychologique. Habituellement, une prise en charge globale comporte des mesures psychologiques, éducatives et sociales, ainsi qu'un traitement médicamenteux qui vise à stabiliser les enfants présentant des troubles du comportement caractérisés par des symptômes pouvant inclure : des antécédents de troubles de l'attention (attention limitée) une incapacité à se concentrer, une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité modérée à sévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Les capacités d'apprentissage peuvent être altérées. Un traitement par méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un TDAH et la décision d'utiliser ce médicament devra se fonder sur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité des symptômes de l'enfant, en tenant compte de son âge. Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et une intervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesures correctives seules s'avèrent insuffisantes, la décision de prescrire un psychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévérité des symptômes de l'enfant. Le méthylphénidate devra toujours être utilisé dans l'indication autorisée et conformément aux recommandations de prescription et de diagnostic.
Voie d'administration : Orale
Molécule : METHYLPHENIDATE CHLORHYDRATE

L'avis de 16 patients sur RITALINE

En résumé

Niveau de satisfaction général : 7.63/10 En savoir plus

Efficacité du traitement : 7.08/10 En savoir plus

Simplicité de la prise : 9.46/10 En savoir plus

Respect de la prise du traitement : 7.92/10 En savoir plus

Effets indésirables perçus : 5.39/10 En savoir plus

Amélioration de la qualité de vie : 6.58/10 En savoir plus

1 = Pas du tout satisfait
10 = Extrêmement satisfait

1 = Pas du tout satisfait
10 = Extrêmement satisfait

1 = Pas du tout satisfait
10 = Extrêmement satisfait

1 = Jamais
10 = Toujours

1 = Pas du tout important
10 = Extrêmement important

1 = Pas du tout satisfait
10 = Extrêmement satisfait

Conseils et astuces de la communauté


avatar
Virgdamtjs
le 17/05/2017
Cela a changé ma vie, j'ai pu recommencer à travailler

avatar
Juliette69
le 07/09/2023

Tu as pu retravailler au bout de combien de temps de traitement de la ritaline stp ? Et à quel dosage ?

Votre commentaire


avatar
Véro150
le 06/07/2021

Je viens d'essayer la Ritaline pour un TDAH, non seulement je n'ai pas vu du tout d'effets positifs mais en plus j'ai eu beaucoup d'effets secondaires : nausées, maux de tête, toux, sensation d'être déconnectée, apathie, fatigue, et surtout ça m'a provoqué une période de dépression importante, donc j'ai arrêté.

J'avais eu les mêmes problèmes en essayant le Concerta qui me donnait encore plus de nausées et provoquait aussi de la dépression. Donc je pense que je ne supporte pas le méthylphénidate. Dommage.


avatar
Anna3002
le 02/05/2023

Bonjour,

apparemment, il existe quatre médicaments à base de méthyphénidate: la ritaline, le concerta, le ou la quasym et le medikinet.

Peut-être faut-il encore essayer ceux-ci?

Je connais également des personnes avec un TDAH de type 3 ( avec hyperactivité et impulsivité) pour lesquelles, le méthylphénidate n'a pas eu d'effets bénéfiques.

Votre commentaire


avatar
Caroclonmel
le 13/07/2019

Je suis diagnostiquée d’un grave trouble de l’humeur. J’ai pris de la Ritaline hors AmM en 2015 et contre toute attente, je me suis sentie immédiatement sortie de mon apathie dépressive. J’ai du beaucoup patienter pour trouver un psychiatre qui aurait étudié les travaux expérimentaux de quelques chercheurs américains sur l’effet antidépresseur des psychostimulants dans certains cas de dépression trop installées. J’ai rencontré le Dr Gay en juillet 2016. Il m’a annoncé que j’étais non pas bipolaire mais haut potentiel intellectuel et atteinte d’un type spécifique de dépression  non identifié caractérisé par une sévère labilité de l’humeur et un niveau inquiétant d’impulsivité. J’ai tellement été impressionnée par le diagnostique de hp qui expliquait tout que j’ai fait un speech de 10 minutes sur la recherche américaine sur la Ritaline. Il m’a prise au sérieux. C’est la première fois qu’un psy ne me regardait pas comme une toxico en recherche d’une facilité de choper une dose sur ordonnance. Il m’a dit ok on va essayer à bas dosage. Et il a expliqué à mes parents la pertinence de cette prescription inédite. J’ai senti le changement d’appréciation de mes parents . Et il m’a organisé un rendez-vous avec un confrère spécialiste des troubles de l’humeur. J’ai rencontré le plus grand psychiatre que j’ai jamais vu il y a pile 3 ans, ce confrère est le Dr C. Il a été très ouvert à la collaboration entre nous pour le traitement et le diagnostique. C’est moi qui ait proposé un trouble borderline. Il a confirmé que ça y ressemblait effectivement. Il a trouvé un équilibre médicamenteux digne d’un grand chimiste qui est très créatif avec des substances normalement prescrites pour les symptômes psychotiques des schizophrènes ou les délires. J’ai un neuroleptique à haute dose qui agit sur la stabilité de mon humeur et l’anxieté ,un antipsychotique puissant le soir pour calmer mon activité cérébrale pour dormir, et la Ritaline en dosage moyen pour traiter la dépression qui reste inaccessible aux autres médicaments.  En 3 ans je suis passée du désespoir complet avec un niveau de vie très réduit à un diagnostique borderline déclaré invalide par disparition des symptômes du Dsm presque entière. Ma qualité de vie est non pas normale mais tout à fait correcte. J’ai uniquement un fonctionnement très extrême sur le spectre du hp. C’est pour ça que j’ai encore un traitement. Pour apaiser ma pensée qui est douloureuse régulièrement. Et j’ai un stress post traumatique complexe qui m’a donné une réactivité émotionnelle trop forte à pratiquement tout. 

C’est pour encourager les autres personnes qui se cherchent un diagnostique en vain ou qui ne croient plus en la médecine que j’ai eu envie de témoigner. C’est comme tout, les mauvais psy sont pires que rien du tout. La psychiatrie à elle aussi heureusement ses brilliants professionnels spécialisés dans l


avatar
Mutcha
le 14/01/2022

merci pour ce témoignage. J'ai vécu 5 ans d'errance médicale avec des psy qui me mettaient à peu près dans toutes les cases (dépression, bipolaire ...). J'ai " tout simplement" un syndrome de fatigue chronique qui m'affaiblit, m'handicape, par crises plus ou moins longues. Je suis suivie par un psy qui a beaucoup cherché avec moi et qui à force d'essayer plusieurs molécules a eu l'idée de me prescrire de la ritaline. et ça marche ! Vive ces supers médecins perspicaces ! en effet moi aussi j'ai eu l'impression d'être sauvée. Il faut persévérer et s'écouter quand on pense au plus profond de soi que le diagnostique n'est pas bon. Mais j'avoue qu'à un moment donné j'ai préféré ne plus voir de médecins. L'aggravation de ma maladie (une crise très forte en 2015) m'a poussée à retenter de voir un médecin, cette fois-ci une interniste qui m'a adressée à un psy pour exclure définitivement une maladie psy... et j'ai enfin trouvé un binôme de médecins génial (interniste et psy) qui m'a diagnostiquée et qui me suit depuis 7 ans. Quel bonheur d'être entendue et soignée, même si cela ne se soigne pas réellement mais on apprend à bien vivre avec. Il faut en effet témoigner !


avatar
Anna3002
le 02/05/2023

Bonjour à toutes les deux,

je suis d'accord, c'est si important d'être bien diagnostiquée. Pour Caro, je ne sais pas si ça t'intéresse d'aller plus loin, mais il est possible que ton trouble de l'humeur ( ascenseur émotionnel) soit liée à une hypersensibilité auquel cas, tu pourrais peut-être passer un diagnostic d'autisme car souvent les personnes autistes sont hypersensibles émotionnellement et aussi au niveau des sens. C'est mon cas: je suis autiste Asperger , Hp et j'ai plein de comorbidités: dépression, anxiété généralisé, troubles de l'humeur, fatigue chronique etc. Bon courage.

Si tu as besoin d'un contact, fais moi signe, par ailleurs, je serais intéressée par ton super Psychiatre M.C, je suis encore en recherche d'un bon traitement et j'aurais peut-être besoin de passer par lui.

Merci


Votre commentaire


avatar
Sosso1974
le 24/11/2019

Bonjour à tous,

j'ai besoin de votre avis, de votre expérience :

mon ami prend de la ritaline, prescrit par un spécialiste du sommeil.

Pouvez-vous me dire, svp, si, comme mon ami, la ritaline vous provoque de nombreux saignements de nez ?

Sachant qu'il est très difficile d'arrêter ses saignements... hélas.

Merci d'avance.


avatar
Utilisateur désinscrit
le 03/12/2019

@SarahLyset‍ @remi_62‍ @eloiducrest‍ @Mutcha‍ @Caroclonmel‍ @Maliana‍ @Virgdamtjs‍ @emie59‍ @marco15‍ @msandrine56‍ @Mordollwen‍ @Marypom‍ @Ludlem‍

Bonjour à toutes et à tous, pourriez-vous éclairer notre membre sur la prise de Ritaline et les éventuels saignements de nez pouvant survenir ?

Merci à vous et bonne journée,

Camille de l'équipe Carenity

Votre commentaire


avatar
Quentin.r
le 08/12/2023

Bonjour à tous, j’ai débuté le traitement suite à mon diagnostic d’hypersomnie idiopathique, cela fait maintenant un an que je prends le traitement et j’ai augmenté la dose pendant un moment et à présent cela fait un moment que j’ai la même dose. Au début ce traitement était comme une révolution pour moi, je souffrais de somnolences diurnes sévères et pouvoir enfin suivre mes cours sans somnoler ou complètement dormir était un grand pas. De plus je recommençais à m’ouvrir aux autres, être plus avenant, plus sociable ( parce que plus énergique et plus présentable ). Cependant je dois bien dire qu’il y a quelque chose qui n’a jamais réellement évolué: ma procrastination. Je me considère comme un procrastinateur sévère et je pense que c’est réellement le cas ( en guise d’exemple: j’ai révisé mon bac la dernière semaine alors que je suis un « bon élève »). Au début j’ai eu l’impression que mon travail perso s’améliorait grâce à mon traitement mais en réalité c’était juste que j’étais plus attentif. Tout ça pour vous dire qu’aujourd’hui je suis à la fac, je procrastine encore plus que jamais, il m’arrive de bosser jusqu’à 4h du matin alors que j’avais le temps de finir avant 21h, je repousse tout au lendemain, même faire la vaisselle ou envoyer un message. Je ne ressens plus autant cette stimulation du traitement, je ne suis pas fatigué qu’avant mais tout de même j’ai l’impression que le traitement n’a plus le même effet. Voilà si quelqu’un a des réponses à mes nombreuses interrogations je suis preneur. Je vous les résume ici: Est-ce que le traitement peut perdre de son efficacité sur un hypersomniaque ? Pourquoi est-ce que tout le monde prend ce traitement pour travailler de manière plus efficace alors qu’avec mes 60mg par jour je ne fais toujours rien? ( je précise une je pose ces questions car je ressens une énorme culpabilité quand je vois mon mode de vie actuel et surtout tout ce que je pourrai faire de mieux

Votre commentaire


avatar
Mutcha
le 14/01/2022

Je prends 10mg LP/ jour depuis 2015. cela m'a été prescrit dans le cadre de l'EM (Syndrome de fatigue chronique). Cela a changé ma vie. Dans un premier temp j'ai cru être guérie, mais en fait cela camouflait la fatigue et m'emmenait vers des crash. J'ai petit à petit appris à gérer cette "énergie" sans provoquer de malaises consécutifs. Et je dois dire que cela a changé ma vie. La ritaline c'est comme mon super café, ça m'aide à tenir une journée entière, sinon je peut être alitée la journée entière, avec brouillard cérébral, ... mais je dois quand même faire attention à me reposer pour éviter les crash. Mon médecin en prescrit à une autre personne EM à hauteur de 40mg pour qui ça fonctionne aussi (personnellement je n'ai jamais supporté plus de 10mg).

Etonnamment mon fils TDAH, de 14 ans à l'époque, s'est vu prescrire 50 mg/jour et il n'a jamais aimé en prendre. Il déteste l'état dans lequel cela le met. il me dit qu'il se sent bizarre. je suppose qu'il n'a pas l'habitude de se voir ainsi. J'aimerais qu'il arrive à le prendre car il a aujourd'hui à 19 ans de gros problèmes d'addiction à l'achat,

Aucun effet secondaires ni chez lui ni chez moi hormis une petite perte d'appétit à midi.

Votre commentaire


avatar
Fabienne29200
le 10/01/2022

Gros problèmes dans les pharmacies : ils ne sont pas habitués à des prescriptions de ritaline chez les adultes... certains ont même refusé de m'en donner...

Je prends 80 mg, 2 fois par jour (LP 40 mg 2 comprimés le matin, 2 comprimés le midi)

Nette amélioration, je peux travailler quelques heures par jour.. les médicaments pour ma bipolarité m'en empêchaient. 

Votre commentaire


avatar
Marypom
le 08/12/2019

Bonjour à tous , lors de l évaluation du TDAH , un Psy m avait demandé mes bulletins scolaires pour voir les commentaires 

hier en rangeant les papiers après le déménagement , j ai retrouvé mes bulletins scolaires de la 6 eme a la terminale c est VRAIMENT intéressant 

les variations d un trimestre sur l autre et l étonnement des profs de relâchement sur le 3 eme trimestre , je vous passe les commentaires inutiles comme peux faire mieux avec 14 de moyenne , ok alors comment faire mieux ! 
en tous cas c est très très intéressant et si vs ou vos parents les ont n hésitez pas à les montrer au psy 

concernant les saignements de nez cela m est arrivé une ou deux fois qd j avais augmenté de 10 mg de ritaline et après 2 mois de vacances sans ritaline cela a duré 1 semaine , d un seul coup hop cela saignait puis arrêt depuis 

voilà 

Votre commentaire


avatar
Marypom
le 02/08/2019

C est ce dont j avais besoin depuis l enfance a 54 ans mieux vaut tard que jamais 

réelle amélioration au bout de 3 ans avec diminution du traitement ( moins de fatigue ) 

joue sur les anxiétés de fin d après midi et éviter les benzo 

arymom

Votre commentaire


avatar
Marypom
le 07/06/2019

Tout dépend de la situation j ai commencé à 48 ans avec «concerta » et je préfère la ritaline plus stable en lp 

il a été diagnostiqué un tdah dans l enfance donc j ai du être hospitalisée car après 2 décès j ai tourné en vrille 

donc hospitalisation pour mise ss traitement et 1 arret de ll alcool 2 arrêt des compulsions d achat ( Diogenes) très efficaces mais hyper fatigabilité 

avec l accord du psy j ai arrêté  la Ritaline juillet et août 2018 comme j étais moins fatiguée j ai repris la moitié Quand je suis sous corticoïdes ( poumons ) je diminue voir j arrête le temps du traitement seul problème l endormissement

associée à l Effexor je suis stabilisée 

je pense que ce médicament doit être délivré après tests, entretiens et consultation d un spécialiste 

le traitement doit être accompagné par une démarche thérapeutique plutôt comportementale par psychologue , tcc,

Votre commentaire


avatar
Utilisateur désinscrit
le 17/05/2017
Pendant 1 an et demi à  2 ans, je prenais des demis comprimés de 10 mg de Ritaline qui me duraient pendant 3 h 30 à  4 heures. Au fil des mois, l';effet a diminué et à  la reprise d';une phase de travail, ça ne durait plus qu';1h30 à  2 h.

Votre commentaire


avatar
Utilisateur désinscrit
le 17/05/2017
en avoir toujours sur soi de déjà préparé dans une petite boîte à médics.

Votre commentaire

Cartes des membres utilisant RITALINE

Maladies associées au médicament

Fiche Maladie

Narcolepsie

Voir la fiche