Maladie de Parkinson : quels choix alimentaires pour mieux vivre au quotidien ?

Bonjour à tou(te)s.

En effet, comme vous le dites @Claudia.L il est très important d’adapter au mieux l’alimentation. C’est toujours bon pour la santé.

En ce qui concerne les interactions entre les médicaments et la nourriture, la
L-dopa étant un acide aminé, elle entre en concurrence d’absorption avec les protéines des aliments. C’est-à-dire que, si on mange un repas riche en protéines, la L-dopa risque d’être moins bien absorbée dans le sang. Pour éviter cela, il est recommandé de prendre les médicaments 1/2h avant ou 2h après les repas. C’est simple.

Pour le type d’alimentation, il n’y a pas mieux que de suivre les préconisations du Régime Méditerranéen, en privilégiant : 

• les aliments riches flavonoïdes. Cette famille de molécules très diverses, présentes dans les végétaux, ont des actions anti-inflammatoires et antioxydantes. Au niveau cérébral ils induisent une diminution du stress oxydatif et de la neuro-inflammation, ils peuvent aussi chélater les métaux. Toutes ces actions exercent un effet protecteur sur les neurones. Il s’agit de fruits (pommes, fruits rouges, oranges), du thé et aussi de légumes (brocoli, courge, carottes).

• les aliments riches en vitamines, surtout B1 B3 B5 B9 (noix, noisettes, pécans, châtaignes, flageolets). Ces vitamines agissent en complémentarité et synergie, pour la production d’énergie dans les neurones (par le cycle de Krebs dans les mitochondries).

• les poissons riches omega-3 : saumon, sardines, thon, merlu. Mais attention au thon et au saumon, qui sont de grands prédateurs en bout de chaîne alimentaire, et qui donc accumulent les toxines, en particulier les métaux lourds. On peut privilégier le saumon Bio d’Irlande ou d’Écosse ou le saumon sauvage d’Alaska, qui sont des régions moins polluées. 
L’un des principaux omega-3 contenu dans ces poissons est le DHA : il s’intègre dans les membranes des synapses, zones de communications entre les neurones et favorise leur plasticité et leur fonctionnement donc la production de neurotransmetteurs (dopamine pour la motricité, acétylcholine pour la mémoire, noradrénaline pour la concentration)

• les aliments riches en fibres : légumes (haricots verts, petits pois, aubergines, choux) et fruits. Ceci permet un transit régulier.

En conclusion, une bonne gestion de l’alimentation contribue pleinement, en association avec le traitement, et l’activité physique, à limiter les effets de la maladie.