Comment expliquer la bipolarité aux enfants

Bipolaire déclarée avant la naissance de mes enfants et médicalisée, pseudo-stabilisée depuis, ils ont pu être confrontés à des évènements importants, tels que crises d'épilepsie avec déboitement des épaules, rechute dépressive (je suis anxio-dépressive), crise d'anxiété majeure à leur égard où je les couve beaucoup trop. Déprime majeure suite à évènements personnels ou professionnels.
Ils connaissent les maux de ce syndrome (âgés respectivement de 9 et 8 ans) mais je ne leur ai jamais mis le mot dessus.
Ce matin, j'ai pris mon courage à deux mains, et ai prévenu la directrice de leur école élémentaire: ce sont des enfants plus matures que les autres et brillants à l'école.

bonne démarche marchelene c'est mieux que les enfants comprennent la maladie

Bonjour, j'ai deux garçons de 13 ans 1/2 et de 15 ans 1/2. Je les élève une semaine sur deux. Je réalise qu'avec le temps et la pénibilité de la maladie, j'ai de plus en plus de mal à m'en occuper et à vivre avec eux. Pourquoi? Et bien je le sais, j'ai pas voulu me battre pour avoir l'autorité sur les jeux, les devoirs et les tâches de la maison.conséquence je suis la bonne de la maison.ils ont arrêté depuis longtemps de faire les courses avec moi.Je me demande si c'est bien de leur parler de la maladie.Je l'ai dit à mes enfants et maintenant ils savent me l'évoquer lors de conflits.je le vis donc mal car mes enfants même si ils peuvent le comprendre et ils partagent ma vie ! Dieu sait si c'est pas facile pour eux non plus, peuvent me blesser.je suis hypersensible et je vis une douleur atroce dans ces conditions.je pleurs tres facilement, c est les premiers signes de la douleur qui est a son apogee.même si les enfants sont des éponges, ressentent et ont besoin de comprendre par des mots simples, la relation d'un parent bipolaire avec des ados n'est pas une mince affaire.

Y a t'il des parents d'ados qui vivent mal cette période educative? Parfois j'ai envie de les rendre à leur père et ca fait bientot 10 ans que je tiens.pourtant je l'ai crié haut et fort...