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  • Les hôpitaux parisiens sur le front pour une « chirurgie de guerre »
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Revue de presse

Les hôpitaux parisiens sur le front pour une « chirurgie de guerre »

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avatar Julien

Julien

Édité le 19/11/2015 à 16:35

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Julien

Dernière activité le 19/06/2025 à 17:45

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Après avoir pris en charge plus de 400 blessés liés aux attaques terroristes, les services d’urgences des hôpitaux parisiens et de la petite couronne avaient retrouvé une activité normale, dimanche 15 novembre. Seule l’affluence inhabituelle de visiteurs et la présence d’agents de sécurité filtrant les accès venaient rappeler que ces hôpitaux civils étaient confrontés à des « faits de guerre » d’une ampleur inédite en temps de paix sur le territoire français.

A la Pitié-Salpêtrière, l’un des cinq établissements parisiens de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (avec Lariboisière, Bichat, Beaujon et Pompidou) où avaient été envoyés vendredi soir les polytraumatisés et les blessés jugés en situation d’urgence absolue, parents et amis de victimes se sont présentés de façon quasi continue tout au long de la journée de dimanche à l’entrée du site pour rendre visite à leurs proches. Vingt-quatre heures plus tôt, des dizaines de volontaires affluaient au même endroit pour donner leur sang et « se rendre utiles ».

Parmi les visiteurs dominicaux, un homme de 23 ans venu retrouver un ami touché par trois balles aux jambes rue Oberkampf : « Le chirurgien a dit qu’il allait remarcher ». Une rose dépassant de son sac, un trentenaire raconte, lui, que son ami s’est fait « kalacher » boulevard Voltaire mais ignore dans quel état il va le découvrir. Un autre homme se rend au chevet d’une amie, présente rue de Charonne et aujourd’hui dans le coma. Une mère assure que la prise en charge médicale et psychologique de sa fille, blessée aux jambes au bar du Carillon, a été « impeccable ».

Le service d’accueil des urgences est repassé à un rythme plus ordinaire depuis dimanche matin. « Tout est redevenu calme, tous les patients ont été pris en charge et opérés », raconte Bruno Riou, le chef du service. Ses équipes ont su « faire front dans des conditions dantesques », juge-t-il. Au cours de la nuit du 13 au 14 novembre, 52 personnes gravement blessés ont été acheminées à la Pitié, dont 25 présentaient des lésions à caractère d’urgence absolue. « Accueillir ainsi plus de cinquante blessés par balles, il n’y a pas de précédent en France », souligne M. Riou.
Après l’activation du plan blanc visant à coordonner les secours et les services de santé, dix blocs chirurgicaux ont rapidement fonctionné de front à la Pitié-Salpêtrière, contre un à trois un soir ordinaire.

« On a multiplié presque par dix le personnel. On était près de cent soignants entre les urgences et les salles de réveil, cela n’arrive jamais », témoigne avec fierté Nathalie Nion, la cadre paramédicale qui supervise les infirmières et les aides-soignantes du pôle. « Tout le monde s’est mis en ordre de marche et avait envie de donner le meilleur de soi-même ; nous avons été comme l’équipage d’un sous-marin en immersion », abonde Mathieu Raux, anesthésiste-réanimateur et coordinateur du centre d’accueil des polytraumatisés.

« Répartition intelligente » des victimes

Dans tous les hôpitaux qui se sont retrouvés en première ligne, outre les personnels mobilisés par l’activation du plan d’urgence, de nombreux médecins et soignants, parfois partis travailler en libéral, ont spontanément proposé leur aide, souvent dans des délais très courts. A l’hôpital Georges-Pompidou, Philippe Juvin, le chef des urgences, rapporte qu’à un moment, la moitié du personnel venu en renfort dans le service ne faisait pas partie de l’établissement. Une mobilisation saluée comme un « moment extrêmement fort » de coopération et de solidarité par l’ensemble des responsables hospitaliers.
Hasard du calendrier, les responsables des services d’urgence, des pompiers et des SAMU d’Ile-de-France avaient effectué le vendredi matin, quelques heures avant les attaques terroristes, un exercice sur table – le deuxième depuis la tuerie de Charlie Hebdo – sur la base d’un scénario quasi identique : attentats sur plusieurs sites par fusillades. « Régulation médicale des victimes, recherche des SMUR disponibles… Le dispositif testé était du même ordre de grandeur », souligne Pierre Carli, le patron du SAMU, qui se félicite de la « répartition intelligente » des victimes dans les hôpitaux par les soixante équipes mobilisées cette nuit-là. « A aucun moment un hôpital n’a été déstabilisé par un afflux de patients », relève-t-il.

« Chirurgie de guerre »

Les hôpitaux ont dû opérer des blessures de gravité variable. De très nombreuses fractures de jambe, de fémur, de cheville, de l’humérus ont été recensées. « S’y ajoutent des lésions neurologiques majeures qui risquent d’avoir des conséquences sur le plan fonctionnel », relève Rémy Nizard, chirurgien orthopédique à l’hôpital Lariboisière, pour qui la prise en charge des victimes des attentats a relevé de la « chirurgie de guerre ». « Certaines personnes avaient pris une balle dans la tête ou dans le cou, ou présentaient un éclatement de l’orbite oculaire qui risquait de signifier la perte de l’œil », ajoute-t-il.
Alors que certaines opérations ont eu lieu jusqu’à samedi dans la soirée, 42 personnes se trouvaient toujours dimanche après-midi en service de réanimation. « Maintenant que nous sommes sortis de la phase aiguë, on rentre dans un processus plus habituel. Il y aura peut-être des transferts à la marge mais les patients sont aujourd’hui là où ils doivent être », explique Jacques Duranteau, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Bicêtre et président de la commission médicale d’établissement des hôpitaux Paris-Sud de l’AP-HP.
Pour une partie des victimes, ce sont de long mois de traitement et de rééducation qui commencent. « Il va y avoir une gestion spécifique de ces patients grands traumatisés, ajoute le médecin. Pour eux, les soins devront être physiques mais aussi psychologiques car le stress qu’ils ont connu est d’un niveau inimaginable. »

Les hôpitaux militaires également mobilisés

52 blessés des attentats de Paris ont été pris en charge par les hôpitaux militaires Begin à Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) depuis vendredi 13 novembre, a annoncé l’état major des armées dimanche, dans un communiqué. « A Paris, les équipes ont effectué sur les victimes des attentats les mêmes gestes et prodigué les mêmes soins que sur les blessés de guerre », souligne l’état-major.
 

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matinclair

17/11/2015 à 20:48

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matinclair

Dernière activité le 12/05/2022 à 10:37

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Je suis devant mon écran et je ne sais pas quoi dire devant tant de souffrances et de dévouements fasse à toute cette barbarie !! chapeau bas à toutes les équipes de santé qui ont su si bien gérer !!! j'ai mes yeux embuées de larmes !!! un grand merçi à vous toutes et tous !! 

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matinclair


Les hôpitaux parisiens sur le front pour une « chirurgie de guerre » https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-hopitaux-parisiens-sur-le-front-pour-une-35419 2015-11-17 20:48:36

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17/11/2015 à 22:41

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Dernière activité le 18/06/2025 à 18:55

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Tous ces morts ces blessés c'est l'horreur, on ne peut retenir nos larmes 


Les hôpitaux parisiens sur le front pour une « chirurgie de guerre » https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-hopitaux-parisiens-sur-le-front-pour-une-35419 2015-11-17 22:41:54
avatar exit

Utilisateur désinscrit

19/11/2015 à 09:20

Je retiens de tous ça que nous avons, à tous les niveaux, des équipes capables de faire face à toutes les éventualités. 

L'adversité nous dynamise plus qu'elle nous terrorise et c'est une excellente chose.


Les hôpitaux parisiens sur le front pour une « chirurgie de guerre » https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-hopitaux-parisiens-sur-le-front-pour-une-35419 2015-11-19 09:20:30
avatar exit

Utilisateur désinscrit

19/11/2015 à 16:35

Heureusement.


Les hôpitaux parisiens sur le front pour une « chirurgie de guerre » https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-hopitaux-parisiens-sur-le-front-pour-une-35419 2015-11-19 16:35:11

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