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Revue de presse

Commotion cérébrale : ces sports qui s'inquiètent pour leurs vétérans

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avatar Julien

Julien

Édité le 09/03/2016 à 16:10

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Julien

Dernière activité le 19/06/2025 à 17:45

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Tandis que sort le film «Seul contre tous» relatant le combat d'un médecin contre la ligue nationale de foot américain, une étude française montre les conséquences des traumas chez les rugbymen.

La traduction du titre d'un film masque parfois le contenu du scénario: «Seul contre tous» inspire bien l'ampleur et le déséquilibre du combat d'un médecin légiste contre la NFL, mais «Concussion», le titre original du film qui sort cette semaine dans les salles de cinéma, mettait en avant le cœur du sujet: la commotion cérébrale.

Will Smith y incarne le Dr Bennett Omalu, un médecin légiste qui, suite à la mort précoce de l'ancienne star du sacro-saint football américain Mike Webster, découvre que la structure de son cerveau présente des anomalies pouvant expliquer les troubles cognitifs graves détectés de son vivant. Le Dr Omalu nomme cette pathologie «encéphalopathie chronique post-traumatique», et affirme que les troubles comportementaux observés précocement (aux alentours de 50 ans) chez certains joueurs professionnels seraient la conséquence des nombreux chocs encaissés par les footballeurs durant leur carrière. S'ensuivra une lutte telle celle de David contre Goliath, pour que la Ligue nationale de foot américain (NFL), qui génère des milliards de dollars de profit, reconnaisse l'existence de ce phénomène et engage des mesures de protection pour ses joueurs.

Rugby et football américain, les cousins de l'ovalie

De notre côté de l'Atlantique, le football américain, avec 22.000 licenciés, reste un sport amateur et confidentiel. Mais le rugby, son cousin européen, présente les mêmes problématiques: plaquages, percussions (choc frontal) et raffuts (fait de dégager un adversaire du plat de la main) sont le pain quotidien des rugbymen. Les règles du rugby font que les chocs viennent de l'avant et non de toute part comme dans le football américain, mais le rugby se joue sans protection ou presque et la professionnalisation arrivée dans les années 1990 a changé le physique des joueurs: ces derniers sont de plus en plus musclés, lourds et rapides. Et les chocs de plus en plus violents.
 
Le monde du rugby protège ses joueurs

En 2012, alors qu'aux États-Unis le scandale de la NFL éclate, le monde du rugby s'interroge sur les conséquences des commotions cérébrales sur la santé de ses joueurs et met en place toute une série de mesures pour les protéger. La plus visible d'entre elles est le protocole commotion: lors d'un match de haut niveau, quand un joueur subit un choc ayant potentiellement engendré un traumatisme crânien, il sort du terrain pour subir un examen médical avec divers tests comportementaux. Si le joueur est apte à jouer, il reprend sa place sur le terrain, sinon il est définitivement remplacé. Mais ce dispositif n'est que la phase visible du processus.

Un travail de fond a été effectué par World Rugby (la fédération internationale de rugby), avec la Fédération française de rugby (FFR) et la Ligue nationale de rugby (LNR). L'ancienne règle qui obligeait le joueur à quitter les terrains pendant 3 semaines après une suspicion de commotion était rarement appliquée. Depuis, des joueurs au staff médical en passant par les entraîneurs, les dirigeants ou les arbitres, tout le monde a été sensibilisé au danger de la commotion. Les mesures à prendre en cas de traumatisme ont été standardisées et de la reprise de l'entraînement jusqu'au retour en match, tout est codifié dans un seul but, préserver la santé du rugbyman. En France, ces changements de prise en charge ont été mis en place grâce aux travaux d'un groupe d'experts indépendants mais réunis par la volonté de la FFR. Coordonné par le Pr Philippe Decq, chef du service de neurochirurgie à l'hôpital Beaujon (Clichy), ce groupe rassemble les Prs Pariente et Touchon, neurologues à Toulouse et Montpellier ainsi que les Prs Loiseau, Lagarrigue et Chazal, neurochirurgiens à Bordeaux, Toulouse et Clermont-Ferrand. «Avant ce nouveau protocole, les deux tiers des joueurs retournaient immédiatement sur le terrain. Aujourd'hui, seuls 15% d'entre eux reprennent leur place» explique le Pr Philippe Decq.
 
Des dépressions plus fréquentes
 
Le Pr Decq a publié en février 2016 une étude sur le devenir des joueurs de rugby français lors de leur retraite sportive. L'auteur a enquêté auprès de 239 anciens rugbymen, et a comparé leurs réponses à celles de 138 autres sportifs de haut niveau, eux aussi retraités. La publication confronte le nombre de commotions répertoriées chez ces athlètes, à trois types de troubles cérébraux correspondant aux perturbations observées chez les sportifs atteints d'encéphalopathie chronique post traumatique: les céphalées (maux de tête invalidants), la dépression et les troubles cognitifs. Cette étude, bien que limitée par son faible recrutement, offre déjà quelques pistes de réflexions sur la commotion cérébrale.
 
Quand on compare le nombre de dépressions chez le rugbyman par rapport à la population normale, les proportions sont comparables, en revanche sa fréquence de survenue est corrélée aux nombres de commotions rapportées par le joueur. Par ailleurs, plus il y a eu de commotions, plus les sportifs déclarent avoir des maux de tête invalidants. Enfin, les troubles cognitifs sont plus présents chez les anciens rugbymen que chez les autres sportifs retraités, mais ne sont pas liés au nombre de commotions.
 
Pour le neurochirurgien parisien auteur de l'étude, celle-ci «n'est pas alarmante. Elle n'établit pas de lien entre les troubles détectés et l'encéphalopathie chronique post traumatique. Mais l'étude possède quelques biais. D'une part, le recrutement est limité. Par ailleurs, sur près de 1500 anciens joueurs de rugby seulement 239 ont répondu, c'est qu'ils sont encore sociabilisés et plutôt fiers de leur passé sportif, ils ne sont pas perdus dans la nature». Les données ont été recueillies par téléphone, le nombre de commotions enregistré est donc purement déclaratif et certaines ont pu être oubliées. Mais cette enquête n'est que le prémisse d'études en cours d'élaboration.
 
Pas de cas français d'encéphalopathie identifiés
 
«Dans le rugby français, il n'y a pas encore eu de cas d'encéphalopathie chronique post traumatique détecté», affirme le Pr Decq. «Peut-être que les anciens joueurs ne font pas le lien entre leur carrière sportive passée et leurs maladie actuelle ?» Le problème de cette maladie est qu'elle ne se diagnostique avec certitude que de façon post-mortem. «Autour de 50 ans on observe des troubles du comportement comme les troubles de la mémoire, de la sociabilisation ou de la communication, ainsi que des syndromes parkinsoniens ou des cas de démence; mais on ne peut déterminer quelle part est imputable aux commotions et quelle part provient d'autres facteurs, précise le spécialiste. Comme pour beaucoup de maladies neurodégénératives, il n'y a pas de diagnostic de certitude.»
Quelle que soit la fréquence des commotions cérébrales vécues dans une carrière, le risque d'encéphalpathie post-traumatiques chroniques reste heureusement réduit pour un individu donné. Ainsi, les boxeurs sont hyper exposés à la commotion cérébrale à force de KO, mais avec quelques 40.000 licenciés le nombre de ceux qui développent des maladies neurodégénératives restera restreint. Mais à l'échelle du rugby et de ses 440.000 licenciés en France, le problème peut vite prendre de l'ampleur. C'est pourquoi la FFR et le monde du rugby en général, fort de l'expérience américaine, prennent toutes leurs précautions.

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avatar exit

Utilisateur désinscrit

09/03/2016 à 15:40

Merci @JulienP 

C'est aussi évident que la boxe. Prendre des coups au niveau de la tête est dangereux.

Si la FFR prend des mesures, qu'elle impose un casque. Il y a un gardien de but français qui porte un casque systématique.

Porter un casque pour pratiquer un sport comme le hockey sur glace, le polo ne posent aucun problème.

Des footballeurs jeunes décèdent sur le terrain : crise cardiaque avancée. Les chocs frontaux existent dans les spots d'équipes mais aussi individuels par les infrastructures.

Maîtriser la pratique est indispensable. L'être humain peut-être invincible mais pas indestructible.


Commotion cérébrale : ces sports qui s'inquiètent pour leurs vétérans https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/commotion-cerebrale-ces-sports-qui-sinquietent-36130 2016-03-09 15:40:48
avatar exit

Utilisateur désinscrit

09/03/2016 à 16:10

Tous les sportifs qui prennent des coups a la tete ont des traumatismes graves !! Ce n est plus du sport c est mettre leur vie en danger ! Il faudrait interdire tous ces sports violents qui sont pratiques sans aucune protection!


Commotion cérébrale : ces sports qui s'inquiètent pour leurs vétérans https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/commotion-cerebrale-ces-sports-qui-sinquietent-36130 2016-03-09 16:10:34

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