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Vie professionnelle : quels droits à la réinsertion pour les patients ?
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@fadada Bonjour, Je suis entièrement d'accord concernant les chômeurs qui, la majorité court devant les propositions. J'ai connu le chômage. En ce temps-là, nous n'étions pas indemnisés. Le premier travail proposé était gardien d'immeubles. Par rapport à l'industrie, çà changeait. Etant jeune père de famille, j'ai accepté. Puis j'ai travaillé dans le montage d'ascenseur. J'étais dans des endroit où la chaleur était, parfois, absente. Je n'en suis pas mort. Quand j'entend à pôle emploi dire que les chômeurs ne pouvaient travailler parce qu'ils étaient payés à chercher du travail. A suivre.
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous, Que les handicapés travaillent n'est pas un déshonneur. J'en ai connu, en autre un atteint de la sclérose en plaques. Il avait un travail correspondant. Parfois les entreprises préféraient payer que d'embaucher. Aujourd'hui, je pense qu'il existe des emplois pour des personnes malades par la force des choses.
57kikinou
57kikinou
Inscrit en 2014
Le plus gros problème c'est que l'on arrive plus à se faire soigner. On peux souffrir des mois tout le monde s'en fou.
Béatrix
Bon conseiller
Béatrix
Inscrit en 2017
Ne pas savoir comment soigner certaines pathologies n'équivaut pas à l'indifférence. Dans la majorité des cas, les soignants sont les premiers désolés, après les malades, de leur impuissance et, d'autant plus si nous sommes des patients actifs et non passifs à et qu'on participe à leurs côtés au respect des protocoles ...
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Béa
Utilisateur désinscrit
Moi j’ai subit l’indifférence du personnel soignant, à cause d’un mauvais diagnostic, cela à durer un an et demi, on a mis mes symptômes sur le stress, j’ai été jusqu’à consulter un psychiatre qui n’a rien pu faire pour moi, il a fallu une consultation spécialisée à 250 km de mon domicile pour être diagnostiqué, j’ai envoyé le compte rendu au chu concerné et neurologue libéral, depuis je refuse certains examens dans ma région, j’ai refusé coronographie, scintigraphie cardiaque.....
Lucyfair
Lucyfair
Inscrit en 2014
Nounoursse68
Bon conseiller
Nounoursse68
Inscrit en 2019
Je viens de subir une masectomie du sein gauche à cause du cancer et de plus j'ai le gène familial il peut être aussi dans mes overs donc pour le moment le travail n'est pas une importance vu que je dois passer par la chimio, les rayons ect.
En plus je suis rqth cause de dépression chronique et travaille à 25 h 00 semaines normalement pour une entreprise adaptée actuellement je suis en arrêt maladie car j'ai rechuté dans la dépression et le diagnostic du cancer ne m'aide pas à me relever.
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Nounoursse
Louise
Bon conseiller
Louise
Inscrit en 2018
Bonjour à tous !
Je vous informe que notre grande enquête sur les liens entre marché du travail et maladies chroniques prend bientôt fin !
Voici le lien pour y participer si ce n'est déjà fait : https://membre.carenity.com/mes-avis/enquetes/le-monde-du-travail-est-il-adapte-aux-malades-chroniques/81
Les résultats seront partagés dans un article publié dans notre Magazine Santé.
Bonne journée,
Louise
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Louise de l'équipe Carenity
nathalie2783
nathalie2783
Inscrit en 2014
J'ai eu un cancer du sein en 2013 et je n'ai jamais arrêté de travailler (j'étais à mon compte). Je faisais ma chimio après le boulot sans problème. On m'a fait une mastectomie un lundi, et le lundi suivant j'étais sur mon lieu de travail, je faisais faire mes soins à domicile avant de partir et c'est tout. En plus avec la perruque les gens me disaient que j'étais bien coiffée, et une personne m'a même demandé l'adresse de mon coiffeur, cool ! Alors tout le monde n'est sans doute pas logé à la même enseigne, et je suis consciente que des personnes soient plus fatiguées que d'autre, mais en ce qui me concerne, avoir été en contact de clients qui ignoraient tout de ma maladie ça m'a fait du bien, parce que les proches ne vous résument plus qu'à ça. Marre d'entendre : "alors comment tu vas ?" moi je répondais : "même pas morte !".
Louise
Bon conseiller
Louise
Inscrit en 2018
Bonjour à tous,
Ce petit mot pour vous rappeler que j'ai lancé une enquête intitulée "Le monde du travail est-il adapté aux malades chroniques ?". Vos réponses me serviront à écrire un article qui sera partagé avec toute la communauté Carenity.
L'enquête se termine dans quelques jours, alors n'hésitez pas à y répondre si ce n'est déjà fait :
Bonne journée à tous,
Louise
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Louise de l'équipe Carenity
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Enquête
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Louise
Bon conseiller
Louise
Inscrit en 2018
Droit à l’oubli, horaires aménagés, statut de travailleur handicapé… autant de thèmes qui résonnent tout particulièrement pour les malades chroniques. Leur parcours professionnel est souvent bouleversé par la maladie. L’étude menée par des chercheurs et datant de janvier 2019 a montré que la probabilité d’occuper un emploi au moins un trimestre dans l’année est fortement diminuée l’année qui suit l’annonce d’un cancer, par rapport à l’année avant le diagnostic. Jusqu’à cinq ans après la découverte de la maladie, on note un accroissement des arrêts maladies puis une hausse des situations d’inactivité sur le long terme.
Le type de cancer influe sur la réinsertion professionnelle
L’étude a distingué les trajectoires professionnelles selon le type de cancer dont le patient est atteint. Chez les femmes, le cancer de l’ovaire est celui qui a les conséquences les plus négatives sur la carrière, suivi par le cancer du sein. Chez les hommes, le cancer de la prostate a des conséquences peu prononcées sur le moment mais les effets se ressentent sur le long terme. Chez l’ensemble des patients atteints d’un cancer, les cancers du poumon et des bronches sont les plus impactants sur la vie professionnelle, contrairement au cancer de la thyroïde qui n’a que peu de répercussions sur l’emploi des patients concernés.
>> (Re)lisez le témoignage d’Alain : « le marché du travail exclut les malades chroniques »
L’étude conclut que les entreprises ont un rôle majeur à jouer et devraient être incitées par l’État à lutter contre les discriminations liées à la maladie.
Maladies chroniques et vie professionnelle : quelles solutions mettre en œuvre ?
Les cancers ne sont pas les seules maladies qui peuvent influer sur la carrière. Toute maladie qui a des conséquences sur le moral, la condition physique ou la santé mentale peut justifier des aménagements de poste. Il ne faut pas hésiter à en parler à un professionnel de santé.
>> Rejoignez notre forum dédié aux droits et démarches administratives pour poser vos questions
Dans certains pays, la visite médicale est obligatoire dans le cadre d’une embauche. Le médecin du travail est alors l’interlocuteur privilégié du patient et pourra exiger des aménagements de votre cadre professionnel.
Privilégier l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés…
De la même façon, le statut de travailleur handicapé, appliqué en France et au Luxembourg, permet de reconnaître les droits des patients dans le monde professionnel. Certains pays, principalement en Europe, ont mis en place l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés. En France, elle s’applique pour les entreprises de plus de 20 salariés en France, à hauteur de 6% des effectifs, sous peine d’amendes. L’Allemagne, l’Italie et l’Espagne appliquent des politiques similaires en matière d’accès à l’emploi. L’Allemagne fait d’ailleurs office de bon élève de l’Europe puisque le taux obligatoire d’emploi de 5% est presque atteint dans le privé comme dans le public, à 4,5%.
Ou la lutte contre les discriminations ?
En revanche, au Royaume-Uni, la seule base juridique est l’Equality Act de 2010, qui protège contre toutes formes de discrimination (âge, sexe, origine, handicap…). Une aide financière nommée Access-to-Work peut également être octroyée aux patients pour mieux s’équiper. Aux Etats-Unis, l’American with Disabilities Act plaide pour une approche inclusive, luttant pour l’égalité des chances. C’est également une approche au cas par cas, sans obligation d’emploi particulière pour les handicapés.
Pensez-vous qu’il faille obliger les entreprises à embaucher un certain nombre de travailleurs handicapés ? Quelle politique mettriez-vous en place ?
Comment bien gérer son retour à l’emploi après un cancer ou après le diagnostic d’une maladie chronique ? Avez-vous été victime de discriminations ?
Donnez-nous votre avis et partagez votre expérience pour aider d’autres personnes à mener une vie professionnelle épanouie !
*Thomas Barnay et al., « L’effet des cancers sur la trajectoire professionnelle », Questions d’économie de la santé, n° 238, décembre 2018. Etude fondée sur la base de données administratives Hygie.