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Fausses idées noires
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maritima
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@Tartine51 Comment peut-on se perdre dans les dates d'un examen important
! Quant à l'hôpital, hier tu envisageais de faire des choses idiotes pour y retourner, aujourd'hui tu sembles vouloir faire ton possible pour ne pas y aller.....Tartine je vais te paraitre implacable mais bon...: ou tu as besoin d'aller à l'hôpital pour pouvoir affronter en sortant les choses de la vie, ou tu n'en as pas besoin et ..... retrousse tes manches avec l'aide de ta psy pour te caler dans l'existence. Je ne te fais pas la leçon Tartine mais.....tu ne peux plus ainsi voguer comme un bouchon au fil de l'eau! Et tes parents? Qu'en disent-ils? la communication passe bien avec eux? Vous vous parlez( hormis bonjour/ bonsoir)?
Voilà Tartine et pour demain ( avec ta psy) ne dis pas que tu espères que tu pourras amorcer quelque chose....amorce!
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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@maritima Je suis désolée si mes propos paraissent inconsistants. Je suis si perdue que je suis capable de dire tout et son contraire en peu de temps. Vous avez raison, je ne devrais plus me laisser faire par la vie, c'est à moi de prendre les choses en mains. Malheureusement, je suis la pire des paresseuses, et je ne sais par quel bout le prendre : ai-je encore besoin d'une aide psychiatrique ? Je n'en sais rien. Je verrai ça demain avec ma psychiatre.
Pour ce qui est de mes parents, ils sont conscients que ça ne va pas, mais peut-être pas à ce point. Je parle un peu avec eux, mais ça ne va pas bien loin. D'ailleurs, l'année dernière, c'est toujours par l'équipe soignante qu'ils apprenaient que j'étais hospitalisée, je n'arrivais pas à les prévenir moi-même. J'ai du mal à parler de mes problèmes à ma famille ou à mes amis.
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Si tu le veux bien @Tartine51 dis nous demain si tu t'es trouvée en phase avec ta psy et si tu penses avoir trouvé la bonne personne pour te tirer de là. Tes propos, tu sais, ne sont pas inconsistants mais contradictoires et si les chevaux ne tirent pas la diligence dans la même direction, elle se renverse. Bonne soirée avec ton !
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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Bonjour @maritima , @lilas blanc et toute la communauté. Je viens donner quelques nouvelles.
J'ai un moral en dents de scie, des dents très rapprochées sur une même journée : je passe du rire aux larmes en peu de temps. Je pense que ma psychiatre va pouvoir m'aider, nous avons bien discuté, elle n'est pas passive comme la précédente, bien au contraire. Elle m'a conseillé de parler de mes difficultés à mes responsables de master, puisque je me sens mal à cause des études. J'en vois donc une demain matin.
Pour le test d'hier soir, j'ai obtenu un score de 42% : en dessous de la moyenne... Mais si je comprends bien, ce test n'était qu'un "entraînement" au vrai test de sélection, qui aura lieu le 21 novembre. Donc pas de quoi trop s'inquiéter, même si cela va nécessiter beaucoup, beaucoup de travail pour y arriver.
J'ai un autre examen demain, moins important, et ça ne me stresse pas trop car c'est sur un logiciel que je connais bien. Bon, il faudra quand même que je révise un peu ce soir, j'espère arriver à m'y mettre.
J'ai eu de bonnes nouvelles, notamment concernant une association dont je fais partie. Et malgré tout cela, j'ai le moral dans les chaussettes. La journée s'est mal passée, je n'ai presque rien compris en cours (en cinq heures, tout de même), je n'ose pas le dire à la prof car le cours est presque terminé, j'aurais dû me soucier de mes incompréhensions bien plus tôt dans l'année. Maintenant, je suis coincée. Malheureuse de ne rien saisir à ce qui se disait, j'ai fait une bêtise. A la pause, je suis sortie avec une paire de ciseaux cachée dans ma poche. Je me suis tapie dans le coin d'un escalier et... Mais ma prof a été alertée par des personnes dans le couloir, et elle est venue me chercher pour que je retourne en cours. Elle a prévenu un autre professeur, directeur d'études du master, qui a à son tour appelé mon père. Je pense qu'il lui a juste dit que je n'allais pas bien. Du coup, j'essaie de cacher mon bras mais ça ne va pas durer. Je compte dire à mes parents que mon chat m'a griffée, on verra si ça passe.
Voilà, ce n'est pas brillant, en plus j'ai l'impression d'avoir des propos décousus, j'ai eu du mal à rédiger mon message. J'espère que vous allez mieux que moi.
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@Tartine51 un mélange de bonnes directions et d'actions plus ....discutables . Tu as parlé à ta psy ce matin de ta tendance à te faire du mal? car ce que tu as fait en cours n'était pas inédit j'imagine.... Quant à faire faire passer ça pour des griffures de chat mais ....tu rêves Tartine ou alors tes parents ne veulent pas voir! Elle t'a prescrit des médicaments ta psy?
Bonne idée, sinon, de parler de tes difficultés à tes responsables de master mais .....ils ne vont pas ,pour autant, régler ce qui, chez toi, pose problème psychologiquement parlant.Oui, comme tu dis, moral en dents de scie .....j'espère que ton prochain rendez-vous avec ta psy n'est pas trop lointain ! au fait ton pseudo.... pourquoi "Tartine"? nostalgie de l'enfance? Bonne soirée malgré tout :ton a besoin d'une présence pas trop démoralisée à ses côtés.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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@maritima Je sais que je n'aurais pas dû faire ça. Mais je n'ai pas réfléchi, c'était idiot. Ce n'est effectivement pas la première fois que je fais des choses idiotes, mais je ne m'étais jamais attaquée ainsi. Quant à mon chat (Tartine, d'où mon pseudo), c'est vrai, elle est trop gentille pour faire ça. Ma mère vient de rentrer, je me suis fait longuement sermonner, et ils sont au courant (par mon prof) que "je voulais me tailler les veines". Ils n'ont pas encore vu les marques, que j'ai pour le moment dissimulées sous un gilet. J'ai effectivement un traitement : Effexor et Abilify, comme dit plus haut. Je revois ma psychiatre lundi.
Pour mes profs, je sais bien qu'ils ne résoudront pas le problème qui me pèse, mais au moins pourront-ils peut-être me donner des pistes sur la conduite à tenir quant à mes études : faire une petite pause (une semaine) par exemple, comme me l'a conseillé ma psychiatre hier, ou continuer coûte que coûte. Il a également été évoqué en début d'année certains aménagements de mon cursus : possibilité de redoubler (ce qui est normalement impossible en M2) ou de rendre des projets en seconde session (au mois de septembre). Nous parlerons de tout cela demain, je l'espère (la prof n'a qu'une demi-heure à me consacrer, et je risque d'arriver en retard à cause de l'examen que je passe juste avant).
Voilà, j'espère que je pourrai avancer entre les conseils des profs, de ma psy, et surtout ma propre volonté (elle est cachée, mais elle est là) de m'en sortir. Mes parents, malgré tout leur amour, ne me sont pas d'une grande aide.
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La question qui va très vite se poser @Tartine51 c'est de savoir si tu te sens de taille à gérer avec persévérance tes études avec des aménagements administratifs . Avoir de la volonté, si elle ne se manifeste pas,ne va pas t'aider beaucoup! et les dits aménagements, si l'on n'y prend pas garde, donne l'impression illusoire d'avoir une montagne de temps devant soi :du coup ....on flâne, on reste au lit avec son ...etc. Bonne nuit !
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.

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Bonsoir@maritima, j'ai vu ma prof jeudi et ma psychiatre ce soir. Nous (avec l'aide de ma mère) avons conclu que cela ne serait pas bon que je fasse une "pause" dans mes études, car après j'aurais du mal à recoller les wagons : c'est d'ailleurs ce qui s'est passé l'an dernier. Après le premier séjour à l'hôpital, je n'ai jamais pu retourner en cours de manière efficace.
J'ai très envie de finir mes études avec succès, alors pourquoi ne suis-je pas plus motivée pour travailler ? Ma psychiatre m'engage à répondre à cette question, en essayant de savoir s'il s'agit d'une véritable paresse ou plutôt d'un blocage. Pour l'instant, il m'est impossible de répondre.
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@Tartine51 Bon ....une décision de prise à l'unanimité: tu continues tes études.. Maintenant tu te dis pas assez motivée pour travailler : tes études te plaisent? tu fais partie des étudiants qui ont peur de réussir?je ne me moque pas là, je te pose au contraire une question de fond car on peut avoir peur de réussir: le blocage est peut-être là..
Paresseuse?C'est à toi de voir: quand qqch t'intéresse vraiment tu t'investis ou tu commences tout et ne finis rien?
Bon ! tu as de quoi réféchir et, pour aider ta psy ( et toi-même) réfléchis en écrivant tes réflexions et tes réponses ; ainsi tu risques moins d'oublier des détails. Bonne nuit avec ton !
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Bonjour,
Je suis nouvelle sur le site. Je suis soignée pour dépression depuis maintenant cinq ans.
J'ai eu quelques semaines difficiles ces derniers temps, et comme ma psychiatre ne pouvait pas me donner de rendez-vous, j'ai vu mon médecin traitant. Il m'a prescrit de l'Alprazolam, le moral va un peu mieux, mais j'ai toujours ces idées étranges...
Je m'explique : l'année dernière, j'ai été hospitalisée dans un hôpital psychiatrique. J'en suis sortie fin janvier 2016. Aujourd'hui, je ne pense qu'à cela : retourner à l'hôpital, où tout était si facile, où on vivait pour moi en quelque sorte : pas de travail à faire pour la fac, pas d'intendance à la maison, pas de choix à faire, pas d'opinion à donner... Tout était facile et "confortable". Je ne rêve que de retourner à l'hôpital, pour fuir mes difficultés. J'y pense sans cesse, toute la journée. J'appelle très régulièrement des numéros d'aide comme le Fil santé jeunes, mais cela ne m'aide pas.
Je songe aussi à faire des choses idiotes pour qu'on m'y emmène, à l'hôpital, alors que je ne suis pas suicidaire (je ne l'ai jamais vraiment été, malgré ce qu'en disent les médecins). Je m'imagine me lacérer les bras ; hier il y avait une bouteille de vin à table, je me suis imaginée la fracasser sur le bord de la table pour ensuite me la planter dans le bras. Mes parents étaient attablés avec moi, ils ne savent évidemment rien de tout cela.
Alors voilà, comment faire pour me libérer de tout cela ? Je n'ai manifestement pas besoin d'aller à l'hôpital, et pourtant j'en rêve. Je voudrais me défaire de toutes ces pseudo-idées noires.
Bien à vous.