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- Marisol Touraine : « Les 10 milliards d’économies n’aboutiront pas à un système de santé “low cost” »
Marisol Touraine : « Les 10 milliards d’économies n’aboutiront pas à un système de santé “low cost” »
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Utilisateur désinscrit
je suis entierremet d'accord avec mocouk filou59

Utilisateur désinscrit
il ont des droits maintenant et plus de conscience ??quand tu soigne les personnes faut être passionne motive ???tu voie certain pas du tout motive ?? les malades ils s’en foute ? c'est vrai certains malades sont chiant ?? et pas toute leur tête ??et personne pas de famille ? c'etait mieux quand tu avais 5/6 enfants ou plus ? maintenant plus le temps trop loin ??
c'est vrai a greou les bain un couple d’Avignon venais 6 mois au camping pour voir du monde des personnes ??? 2 enfants un au etat unis l'autre a paris ?????

Utilisateur désinscrit
la plupart des soignants ont des personnes motivees par leur metier et passionnes par l aide aux autres!bien sur,comme partout il existe des exceptions,mais elles sont rares!!si on a choisit ce genre de metier c est pour le relationnel;sino on ferait autre choses!apres pour ce qui est des personnes hospit qui n ont pas de visites,les soignants n y sont pour rien,c est la jeunesse actuelle qui n a plus le tmep pour rien,juste pour venir aux enterrements et encore!!mais ca,malheureusement c est l evolution de generation et le metier medical n y est pour rien,il ne peut remplacer les familles,car ils ne sont pas assez nombreux pour cela,ils font deja tout leur possible pour le bien etre des patients!!

Utilisateur désinscrit
personnellement je dis que le personnel soignant est toujours sous pression pourtant ce sont eux qui nous écoutent le plus quand aux docteurs je les em...... le plus souvent possible mais je n'ai rien a dire de méchant sur le personnel soignant bien au contraire
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour,
Dernières nouvelles suite à la dernière hospitalisation de mon beau-père, 90 ans, à la demande du médecin traitant.
il entre le mardi, le mercredi on lui dit sortie vendredi, lui est tout content. Le problème est que, depuis lundi,il ne peut pas marcher.
Il vit avec son épouse, 89 ans, complètement épuisée. Dans son village de 300 habitants, pas de possibilité de prise en charge, personne pour le lever, l'habillage, le déshabillage et le coucher.
Après avoir bien manifesté mon désaccord, l'assistante sociale me dit, on le garde un peu, on va essayer de trouver une place en rééducation (durée maximum 3 semaine). On n'a pas le droit de garder les gens plus de 12 jours en médecine !
Je dis que ça ne fait que reporter le problème, réponse, de toutes façons il faudra qu'il rentre chez lui, il n'y a pas de place dans les HeEPAD.
On fait comment nous ? On le met à la benne ? ? ? Il faut dire que c'était ce qu'insinuait le médecin de l'unité, qu'on l'avait mis à l'hôpital pour s'en débarrasser !
L'an dernier, il a fait un arrêt cardiaque, c'était bien la peine de le réanimer pour lui faire vivre ça !
Pas de stress qu'on m'a dit, mauvais pour la fibromyalgie, on verra bien comment je vais être dans quelques jours !
Francine
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Julien
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Julien
Dernière activité le 23/04/2025 à 13:36
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Marisol Touraine dévoile les grandes lignes du plan d’économies pour l’assurance-maladie. La baisse du prix des médicaments rapportera 3,5 milliards.
Dix milliards d’euros d’économies sont prévus en trois ans sur les dépenses de santé. L’objectif est-il réaliste ?
Oui, car le projet pour la santé comme le pacte de responsabilité et de solidarité est au cœur d’une politique cohérente, fondée sur des réformes de structure. Si nous voulons préserver notre modèle envié dans le monde, le statu quo est impossible. Nous devons faire le pari de l’innovation, relever les défis du vieillissement ainsi que les contraintes financières. C’est l’occasion de réaffirmer la force de notre modèle social qui contribue à notre attractivité. Relever les défis, je l’ai fait pour les retraites, en allongeant la durée de cotisation tout en instaurant un dispositif qui prend en compte la pénibilité, qui entrera bien en vigueur comme prévu le 1er janvier 2015. Je le fais aussi depuis 2012 pour la santé, en réorganisant le système de soins pour le rendre plus efficace et donc moins coûteux. Et de fait, le déficit de l’assurance-maladie s’est réduit de 30 %. Mon objectif est que notre système soit plus simple, plus proche et mieux organisé.
Comment allez-vous procéder pour réaliser ces économies ?
Il n’y aura pas de rupture mais une accélération des mesures qui sont déjà engagées. L’effort demandé sera progressif, car les économies dégagées par les réformes structurelles vont s’amplifier avec le temps. Dès 2015, la progression des dépenses sera limitée à 2,1 %. Les dépenses vont donc continuer à augmenter, mais moins vite. Les dépenses progresseront ensuite de 2 % en 2016 puis de 1,9 % en 2017. C’est un effort sans précédent.
Qui sera concerné par ce plan d’économies historique ?
Les patients ne seront ni moins bien soignés ni moins bien remboursés. Je le réaffirme, il n’y aura ni déremboursements ni nouvelles franchises. Les réformes que j’engage n’aboutiront pas à un système de santé « low cost » mais, au contraire, à préserver l’excellence de notre modèle, son excellence médicale mais aussi son excellence sociale. Le plan d’économies sur trois ans se déclinera en quatre grands axes. D’abord, l’accent sera mis sur les soins de proximité, en favorisant la coopération entre la médecine de ville, l’hôpital et les maisons de retraite. Les séjours hospitaliers doivent être moins fréquents et moins longs. C’est pourquoi je veux doubler le rythme de croissance de la chirurgie ambulatoire, qui permet aux patients d’être soignés dans la journée, sans passer la nuit à l’hôpital quand ce n’est pas justifié. Dès 2016, une opération sur deux pourra être réalisée en ambulatoire ! Des objectifs seront fixés par région et par pathologie. Pour l’opération de la cataracte, on peut tendre vers les 100 %. Dans chaque région, des programmes seront mis en œuvre pour accompagner les sorties d’hospitalisation, ce qui permettra de réduire la durée des séjours. Au total, 1,5 milliard pourra être économisé sur trois ans dans ce domaine, dont près de 1 milliard pour la chirurgie ambulatoire.
Quelles économies attendez-vous de la maîtrise des prescriptions ?
L’enjeu du deuxième axe de ce plan vise à garantir un meilleur usage des soins en évitant les actes inutiles ou redondants et la consommation de médicaments inadaptée. Nous en attendons 2,5 milliards d’euros d’économies d’ici à 2017. Un exemple : tout le monde en a fait l’expérience, il n’est pas rare que des radios ou des analyses médicales soient faites deux fois. Des mesures seront prises pour y remédier. Autre exemple, dans certaines régions, plus de 90 % de patients diabétiques s’injectent eux-mêmes leur insuline. Dans d’autres, ils ne sont que 50 %, c’est la preuve que des marges existent. De même, nous mettrons en place des listes de médicaments recommandés établies par les médecins, pour chaque spécialité, afin de faciliter la qualité de la prescription.
L’industrie pharmaceutique est-elle mise à contribution ?
Nous consommons trop de médicaments, trop de médicaments de marque et trop de médicaments chers. Le plan d’économies prévoit donc des baisses de prix pour les produits de marque comme pour les génériques. C’est inévitable si nous voulons dans le même temps favoriser l’innovation. De nouveaux traitements de l’hépatite C par exemple arrivent sur le marché, ils vont changer la vie de milliers de malades. Certes, ils sont chers, mais ils seront accessibles à tous ! Nous ferons une économie de 3,5 milliards d’euros en trois ans en baissant les prix des médicaments et enfavorisant les génériques. Cela signifie que les dépenses seront stables d’ici à 2017. Pour que cela fonctionne, il faut aussi rassurer les Français : je suis favorable à une campagne d’information pour dissiper les doutes qui subsistent sur la qualité des génériques.
Et pour l’hôpital ?
Nous escomptons 2 milliards d’euros d’économies dans les hôpitaux. Ils devront en particulier mieux gérer et mutualiser leurs achats. Il n’est pas normal que deux établissements distants de seulement quelques kilomètres aient deux systèmes informatiques différents ou aient recours à deux blanchisseries. Des mesures seront aussi prises pour résorber le recours excessif aux médecins intérimaires, qui coûte trop cher aux établissements publics. Pour parvenir à 10 milliards, le gouvernement prendra enfin des mesures de lutte contre la fraude.
Vous êtes aussi la ministre en charge des retraites. Peut-on éviter de les geler pour les retraités les plus modestes, comme le demandent les députés PS ?
Comment ne pas comprendre la volonté des députés de gauche de garantir le pouvoir d’achat des retraités modestes ? Le Premier ministre a annoncé que nous allions y répondre. Au-delà, la majorité doit se rassembler pour envoyer un signal de confiance aux Français et à la France. C’est à l’avenir que nous travaillons, nous devons nous mobiliser collectivement.
Les baisses de prix des médicaments sont inévitables si nous voulons dans le même temps favoriser l’innovation.
L’essor de la chirurgie ambulatoire permettra d’économiser près de 1 milliard d’euros d’ici à 2017.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203462078200-marisol-touraine-nous-allons-faire-10-milliards-d-economies-sans-aboutir-a-un-systeme-de-sante-low-cost-666760.php?xtor=RSS-2059&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter