Dépression et anxiété post-AVC : comment gérer ?

Ressenti, oui : plus aucun ami(e)s à moi était là pour m'épauler.

J'ai donc eu un ''stabilisateur d'humeur '' à prendre tous les jours, et je voyais une psychologue !

Je pense pas vous avez raison d'accord avec vous je prends plein de cachets depuis 5ans et en ce moment ce sont les petits enfants qui me font crier et je stresse beaucoup à cause de mon âge aussi 74ans

Bonsoir à toutes et à tous,

Pour ma part, lorsque j'ai eu cet AVC, cela a été un cauchemar à l'hôpital. J'ai eu une paralysie du coté gauche et ce n'étais pas simple, j'ai été maltraitée par le chef du service parce qu'il pensait que ce n'était rien, en faite il n'y a eu aucune clémence de la part de ce chef de service, mon mari à l'époque a du intervenir jusqu'à le menacer s'il ne me laissait pas tranquille et de confirmer que j'avais réellement eu un AVC.

Aux soins intensifs ce n'était guère mieux ou l'on me forçat à marcher alors que je ne pouvais pas, des questions en pagaille façon interrogatoire de police sans me laisser le temps de répondre (c'est facile d'être brutale avec une patiente vulnérable)

Quand à mon neurologue c'était la même chose, aucune considération en minimisant mon état "c'est un tout petit AVC" et de me prescrire des séances de kiné pendant 6 mois.

Quand je suis rentrée de l'hôpital, un sentiment de honte et de peine s'entremêlent, je suis sortie avec la jambe gauche en vrac suite à une demande de ma part afin de quitter l'hôpital au bout d'une semaine seulement.

Il y a quand même eu un médecin très doux, très compréhensif , je dis doux parce qu'il m'a fait une ponction lombaire à mon arrivée aux urgences et il avait fait son maximum pour que je souffre le moins possible.

Donc mauvaise prise en charge dans pratiquement sa globalité. Je ne souhaite à personne de subir ce que j'ai subi pendant et après cet AVC.

Je n'ai pas vu de psychologue non plus après être rentrée chez moi. j'ai été arrêter 2 mois.

Heureusement, j'avais le soutien de mes enfants et de mon mari et de quelques copines. Il faut en parler.

Bonne soirée à vous tous et du courage il nous en faut!

Bien à vous.

Assata16.

AVC silencieux (ou presque) en 2020 J'ai fais 5 scéances de psy avec succès. Conseil du neurologue et généraliste.

1 ans plus tard j'ai récidivé la déprime, à cause des effets secodaires des statines. Les douleurs musculaires me privant d'activité. Par ailleurs il est normal d'être angoissé: votre corps se rapelle qu'il a failli mourir, tout comme le cerveau. Syndrome post traumatique classique.

J'ai utilisé des antidépresseurs pendant 6 mois: une horreur. J'ai arrêté, et l'expérience m'a rétabli, je me suis ressaisi.

J'ai aussi arrêté le Tahor, ensuite essayé Rosuvastatine, puis arrêté, essayé Ezétimibe, puis arrêté. J'ai tout arrêté, en colère après les statines.

Je n'ai jamais arrêté le résitune 100 puis 75 ( anti agrégant Aspirine).

J'en suis au traitement Repatha 140 en auto injection 2 fois pas mois. Efets secondaires énormes... un peu découragé.. J'ai pourtant besoin de réguler mon cholestérol pour stabiliser l'athérosclérose. Carotide bouchée.

Pour le moral je conseille la sophrologie individuelle ou en groupe, avec des sophrologues diplômés et sérieux. et surtout de l'activité physique, si possible créative. J'ai la chance de ne pas avoir de séquelles physiques à part une légère apraxie du bras gauche, surtout un problème de proprioception (je ne sais plus jouer du piano correctement, mal de tête). Sinon des paniques passagères subites si trop de monde et trop de bruit ou musique, un manque d'assurance, et quelques lenteurs cognitives.

Je conduis, ça c'est énorme! Accompagné car seul je stresse. Mais je conduis bien. C'est bon pour le moral de bouger.