Traitement à prendre absolument et vie possible!!!!

@Caroline 2020, merci pour ton texte, c'est tout à fait ce que je ressens. Ça fait de bien de voir qu'on n'est pas seul à penser la même chose. Courage pour la suite

@Caroline2020 Coucou,

Je suis atteint d'un trouble du spectre bipolaire et de toc. Une amie m'a dit qu'elle avait décidé de cesser de vouloir guérir de son anxiété par un traitement, et qu'elle apprenait ainsi à s'accepter comme elle était, n'ayant qu'un suivi psychologique. Est-ce une bonne idée, d'après vous? Ma psychiatre m'a dit, elle, que pour mes tocs, je devais prendre un traitement, en gros, et que pour l'instant je ne pouvais pas m'en passer. Mais c'est dur de voir que d'autres peuvent le faire, et nous non.

Bonne soirée ! A bientôt!

@Incertain Moi j'ai  commencé un traitement en 2004. ( traitée au lithium et sous abilify).Je n'ai plus été suivie par un psychologue ni mon psychiatre.   Je trouve que je me suis fortement négligée et je le regrette actuellement. Etre suivie par un spécialiste de la santé devrait être obligatoire de nos jours dans le cas des troubles bipo ou d'autres défaillances du psychisme. D'autre part,les prestations de soin psychologiques devraient être remboursées un minimum pour apporter assistance financière aux malades.  En effet, c'est le bien-être du malade qui est en jeu.  Tous les patients atteints devraient être mis sur le même pied d'égalité face à des moments de détresse ou une humeur débordante qui nous bouleverse quotidiennement.  Vivre sans traitement  est peut être une sorte d'échappatoire  dans notre société   ( ce qui ne dure généralement pas très longtemps) mais c'est aussi un risque  de se sentir dépressif à n'importe quel moment et de faire  une ts ( ce que j'ai tenté de faire à mes 17 ans!!)  Maintenant,  je suis devenue une femme attentionnée  à mon corps et à mon esprit pourtant fortement malmenés durant de nombreuses années.( auto agressions volontaires que je ne savais plus contrôler) Maintenant, j'aimerais construire un bel avenir  avec des personnes me ressemblant et m'ouvrir à la beauté de la vie.  Pourtant,  je ne pourrai jamais donner naissance à un enfant. Mes médocs sont tératogènes( malformations foetales presque certaines)Chacun a droit au bonheur malgré les souffrances passagères ou chroniques qui viennent détruire notre être intérieur.  "Il vaut toujours mieux prévenir que guérir"  Lorsqu'on ne suit pas son traitement,  on se fait du tort et on rend la vie de notre entourage mouvementée et parfois insupportable.  C'est beaucoup mieux de vivre dans la stabilité pour le restant de notre existence... Bien entendu, j'ai pris du  poids avec les médicaments mais j'arrive à gérer beaucoup mieux ma souffrance intérieure.Je suis arrivée à m'accepter  en oubliant progressivement mes complexes. J'avoue ici que cette maladie bipo( pour moi du moins) provient de mes gènes et d'un antidépresseur qui a entraîné un virage maniaque.  Un bipo ne peut absolument pas consommer de tels psychotropes.  Témoignage qui je l'espère fera réfléchir un bon nombre d'entre vous.   J'aime la vie, lire des livres de médecine et je suis ici sur ce site pour découvrir d'autres témoignages de gens qui vivent des moments fort semblables à mon histoire personnelle. Je suis là aussi pour écouter des personnes qui en ont besoin.  Bisous à toi A bientôt bonne soirée... 

@Caroline2020 Merci, pour ton témoignage. 

Moi aussi j'ai fait des TS, et je me suis fait du mal à moi-même, pendant des années. Maintenant, j'ai toujours de courtes phases dépressives qui me font très peur... malgré le traitement que je prends. Ça n'a jamais changé, ça...et c'est ce qui m'inquiète. Dans ces moments-là, je suis suicidaire. J'ai un suivi psychiatrique uniquement, et on dirait qu'à l'hp ils s'occupent uniquement de mes toc, et non pas de mon trouble de l'humeur...alors que ça fait des années que de ce point de vue-là, c'est très difficile...

Mon humeur fait les montagnes russes...depuis longtemps. Et c'est épuisant. Malgré les traitements, parce que ça fait dix ans que je suis soigné, depuis 2010. 

Bonne journée à toi. Bises. A bientôt.

bonjour à tous,

Pour ma part, toutes les personnes qui sont bi-polaires peuvent plus ou moins gérer la maladie et avoir une vie normale. Nous sommes tous acteurs de la maladie et non spectateurs. Si vous voulez en sortir, prenez votre traitement tous les jours et ayez un suivi avec un psychiatre. Cela est possible que si vous n'êtes pas en phase avec le psychiatre actuel vous avez le droit en changer de prendre un psychiatre qui vous convient. Et c'est vrai que nous avons des hauts et des bas mais c'est à nous de gérer ces crises et non une autre personne. Je sais que parfois que c'est dur mais ce n'est pas non impossible.Si nous faisons un retour en arrière de 50 ans, cette maladie n'était pas traîtée et nous étions considérer comme des fous.A l'heure actuelle, nous avons des traitements et des médecins compétents faisons en sorte que nous allons mieux même si ce n'est pas facile.Vivre c'est possible je suis l'exemple mais je ne me considére pas comme une personne invincible et une personne parfaite. Je mène une vie professionnelle et aucun arrêt maladie par rapport de ma bi-polarité. Mais j'ai des hauts et des bas aussi comme tout le monde. Maintenant si je décide d'arrêter mon traitement, ce qui va se faire une hospitalisation dans un hopital psychiatrique. Comme nous avons le choix de mener une vie normal en prenant les médicaments, n'hésitons pas prenez votre traitement tout simplement. Pour ma part personnel, j'ai un travail et je suis dans une association sportive. Mais il faut sauter le pas.Il faut s'ouvrir avec le monde extérieur.bon courage à tous.

meyline

@meyline Tu vas arrêter ton traitement, Meyline...?? 

@Incertain‍

La réponse est non , je dois le continuer et je le continuerai pour ne pas rechuter. Si j arrête le traitement, je serai à nouveau hospitalisée et je ne veux pas. Ce n'est difficile de prendre un médicament pour cette maladie.

Cordialement 

Meyline 

@meyline D'accord. Moi non plus je n'arrête pas mon traitement. La psychiatre m'a dit que ce n'était pas le moment pour moi d'arrêter, donc...je m'en tiens à ce qu'elle a dit. Je suis fatigué tout le temps, du matin au soir, mais en même temps j'ai besoin de mon traitement.

Beaucoup d'amis ne voient pas mes troubles, et ont horreur qu'on pose sur les gens des "étiquettes", en disant: "toi tu es atteint de bipolarité", etc...mais je trouve ça bête: combien d'années avons-nous attendu d'avoir un diagnostic correct?! N'est-ce pas rassurant justement de porter une "étiquette", et d'avoir un nom posé sur notre maladie...?! Pour moi oui, c'est rassurant. J'apprends à me connaître en fonction de ça...puisque je vis avec.

@Incertain 

Félicitations @incertain et continuez dans ce sens 

Cordialement 

Meyline