Que faut-il faire pour être reçue par un médecin MDPH ?

Je ne vais pas trop pouvoir répondre, mais je me lance. A la suite d'un traumatisme crânio-cérébral grave, qui a engendré 6 mois d'hôpital non stop, mon taux d'invalidité a été évalué par je ne sais quel médecin (j'en ai vu tellement en quelques années) comme supérieur à 68% et inférieur à 80%. Mon généraliste m'a dit que ce n'était pas la peine de demander à avoir droit à une place handicapé. Il ne se met pas à ma place ! Mon rhumatologue m'avait dit que c'était une affaire au long cours pour pouvoir remarcher comme avant. J'ai laissé tomber les séances de kiné, le cabinet conseillé par mon généraliste n'ayant pas une place de libre avant... 1 mois ! Pourtant, le premier mot sur la prescription était : "URGENT"... Je me suis viandée au bas de mon immeuble, j'ai appelé au secours pour qu'on me relève, j'ai bien cru que je m'étais fracturé la main droite ! heureusement, je suis gauchère... 

Pour les épileptiques, c'est légèrement différent, on n'aurait plus le droit de conduire. Le généraliste doit transférer un dossier au niveau départemental, des médecins se réunissent et font un certain choix (peut conduire ou pas) et leur décision aboutit sur le bureau du préfet, lequel confirme ou infirme cette décision. Le processus serait à renouveler chaque année...  Il y a dans les 300 000 épileptiques adultes, donc en âge de conduire. Mon généraliste m'a dit pour la conduite : "pas vu, pas pris", ce qui sur le plan juridique, est un véritable non sens, mais bon, passons... Je pense que le généraliste n'a pas envie de se farcir encore de la paperasserie. Je vais donc me tourner vers le médecin du travail, qui m'a à la bonne, et m'a proposé l'année dernière de passer dans une catégorie plus élevée de handicap. Je pense que ça pèserait en ma faveur pour obtenir le droit de me garer sur une place réservée aux handicapés. 

Il me semble que l'on en vous a pas reçue physiquement, pour ne pas que ça joue sur leurs décisions. Comme je vous l'ai décrit, pour les épileptiques, tout se passe au niveau départemental, sur lecture du dossier, EN DEHORS de la présence du patient, et le préfet a PARFAITEMENT le droit de ne pas suivre les décisions des médecins ! Le pauvre, au vu des menaces d' attentats, à mon avis  il a mieux à faire que de se plonger dans ces dossiers médicaux !

Ah, la médecin de la MDPH que j'ai vu l'année dernière, quelle réputation se payait cette toute jeune généraliste dans la salle d'attente ! comme elle s'appelle le Dr FADEUILHE, je lui ai fait un dossier intitulé "la fada" ! elle m'a demandé de lui décrire mes crises d'épilepsie ! je serais capable de jurer devant un tribunal ne jamais en avoir fait la moindre...  et pourtant, les médecins ne risquent pas d'oublier le spectacle ! je n'en ai fait que 6 au total, et le traitement, même à faible dose, a tout de suite marché ! donc plus aucune crise depuis 6 ans. 

Je vous conseillerais donc de bien vous renseigner sur la réputation des différents médecins de la MDPH, pour ne pas tomber sur une de ces FADA, qui, pour conclure, m'a dit que j'allais devoir rembourser les aides perçues ! et comme elle n'avait pas jeté le moindre regard à mon dossier, elle m'a écrit que je devrais rembourser.... des aides que je n'avais JAMAIS perçues, car il y a quantité d'aides différentes... Mon employeur a interjeté appel, et mon dossier a été transféré devant la commission de conciliation... au vu de la réponse, les oreilles de la FADA ont dû chauffer...

Dans la salle d'attente, cette généraliste se payait une réputation ÉPOUVANTABLE... A mon avis, le mieux à faire pour vous est de contourner l'obstacle, en demandant l'avis du médecin du travail. Vous avez bien gardé le même depuis longtemps, j'espère ? ils apprécient beaucoup ça. On reste en contact, n'est-ce pas ? Avec l'administration, c'est une affaire de TÉNACITÉ...

Ça n'est plus de la patience, c'est un combat de tous les jours pour faire valoir nos droits !