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Le médicament "non substituable" doit rester exceptionnel
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maritima
Bon conseiller
Je pense que je cesserai de demander à ma généraliste de noter "non substituable" quand le médicament générique sera l'exacte réplique du médicament original.
L'affaire du Lévothyrox a parfaitement démontré que le changement d'un seul d'excipient peut modifier gravement les effets d'un médicament . Or les génériques ne contiennent pas les mêmes excipients que les médicaments princeps et .....l'on ne gagne pas au change !
D'autre part, au fil du temps, l'écart de prix entre les génériques et les médicaments originaux s'est fortement amenuisé au point que pour certains d'entre eux le prix est le même ( un comble !)
Enfin,beaucoup de génériques sont fabriqués à l'étranger et ne respectent pas ( malgré les contrôles effectués ) les normes de fabrication française ni le principe de la bioéquivalence.
On est donc loin de " la plus stricte économie compatible avec la qualité, la sécurité et l'efficacité des soins" évoquée par la dépêche de l'AFP
Voir la signature
maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Le médecin ne peut pas prescrire systématiquement, ou même trop fréquemment, des médicaments "non substituables".
En agissant ainsi, il s'exposerait, selon la Cour de cassation, à un contrôle et à une sanction de la sécurité sociale. D'autant que la Sécurité sociale peut se contenter d'un simple constat statistique de ses prescriptions pour décider d'une sanction. Le praticien, en revanche, ne peut contester ou obtenir l'annulation de la sanction qu'en se montrant capable de justifier cette mention pour chacun des cas.
Il n'est pas possible, pour la justice, de bénéficier par principe de médicaments non génériques, car si les médecins sont libres de leurs prescriptions, ils doivent, comme toute personne autorisée à dispenser des soins, observer "la plus stricte économie compatible avec la qualité, la sécurité et l'efficacité des soins".
Le patient peut donc difficilement exiger des médicaments non substituables. Le médecin aurait alors des difficultés à prouver, comme l'exigent les juges, que seul un médicament non générique était apte à assurer, compte tenu de la particularité du cas, la sécurité et l'efficacité des soins.
-AFP-
Et vous, que pensez-vous des médicaments "non-substituables" ?