Handicap et inclusion sociale : votre regard sur la société

Bonjour

Le 3 décembre est la Journée internationale des personnes handicapées, proclamée par les Nations Unies en 1992.

Cette journée mondiale est par ailleurs l'occasion idéale de réaffirmer certains principes de base, trop souvent oubliés: "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits".

La personne avec un handicap n'a pas choisi

• maladie
• accident
• de naissance
• parfois suicide raté

Ce qui me dérange c'est le regard que porte parfois les personnes où les mots blessant

Les villes ne font pas encore conscientes des progrès à faire comme les transports - L'accessibilité aux administrations où musées ......

Une personne en fauteuil est parfois exclus car rien n'est adapté pour elle

Après 30 ans de schizophrénie, j'ai compris que mon seul ami au monde, c'est moi-même. Impossible de trouver un emploi à cause des sarcasmes. Dieu merci, je suis maintenant affranchi de la société. Honte à cette France antisociale. 😩

Bonjour à toutes et à tous !

J'espère que vous allez bien.

La représentation de personnes en situation de handicap a longtemps été ignorée, crainte aussi.

Etant atteinte d'un handicap invisible, j'avais toujours eu honte de ma condition, ce qui n'est pas sain, ni pour soit même, ni pour les autres.

Le simple fait de me garer avec mon véhicule sur un emplacement réservé aux personnes en situation de handicap, m'étais tout bonnement impossible...Pourquoi ? Parce que dans la société, un handicap visible serait de suite mieux accepté.

Et je ne parle même pas d'un handicap psychique qui est connoté à la folie, inexistant, imaginaire.

De nos jours, il y a malgré tout, un effort de fait concernant les handicaps invisibles, dans les entreprises (qui auparavant se fichait pas mal de l'amende que devait payer un employeur s'il n'atteignait pas les 6% de collaborateurs en situation de handicap)

Des spots publicitaires diffusent depuis peu de temps certains handicaps invisibles, notamment les handicaps liés au psychisme.

Le but de ma modeste contribution à cette discussion, ne met absolument pas les handicaps visibles au second plan mais que toutes les personnes en situation de handicap soit traitée avec équité.

Prenez soin de vous, prenez soin de proches.

Passez une belle journée.

Assata16.

Le Plus Beau Fruit de la Mixité

Je me souviens avec une immense émotion de ces années, entre 2005 et 2010, où j'ai eu l'honneur d'être président d'une crèche/halte d'éveil pas comme les autres. Notre projet était simple, mais si audacieux pour l'époque : accueillir ensemble, dans une même structure, des enfants dits "normaux" et des enfants en situation de handicap.J'ai vu, jour après jour, se tisser une toile de normalité et de bienveillance. C'était un espace où l'ajustement, l'entraide et la patience n'étaient pas des concepts théoriques, mais le ciment du jeu. On ne parlait pas d'intégration, on vivait la mixité.Mes propres enfants ont eu la chance inouïe de grandir dans cette atmosphère. Ils ont appris à ne pas voir la différence, mais la personne. La canne, le fauteuil, la difficulté de langage, tout cela n'était qu'un détail, une variation dans la façon d'être au monde. Ils ont intégré, naturellement, que l'autre est autre, sans jugement ni peur.Aujourd'hui, quinze ans plus tard, ce constat me remplit d'une joie indescriptible.Hier encore, j'ai surpris ma fille et sa meilleure amie. Cette amie, elle est en situation de handicap, et c'est la seule chose que l'on ne remarque plus. Je vois l'évidence de leur lien, la facilité avec laquelle elles se comprennent, le naturel de leurs éclats de rire.Et là, je le réalise : le plus grand cadeau que ces années m’ont offert, ce n’est pas l’accomplissement d’un mandat, mais le regard de mes enfants.Leur vision de l'autre n'est pas passée par le filtre de la pitié, de la gêne ou de l'admiration forcée. Elle est brute, honnête et exempte des préjugés que, nous, les adultes d'une autre génération, avons dû déconstruire. Leur regard sur l'autre, sur les différences, n'est pas le même que le mien— et c'est une merveilleuse chose. Ils n'ont pas eu à apprendre l'inclusion, ils l'ont respirée.Quel bonheur immense de voir que les petites graines semées à l'époque portent de si beaux fruits humains aujourd'hui. C'est la preuve que la mixité précoce est l'éducation la plus puissante pour un monde sans barrières.

La mixité précoce a un impact transformateur et durable sur le regard que portent les enfants. Cette approche d'inclusion totale est le socle d'une société plus tolérante et égalitaire.La question de savoir si cela devrait être la norme est centrale, et la France s'y dirige progressivement, bien que la réalité soit encore contrastée selon les structures.

Dès la maternelle, le principe d'inclusion scolaire est la règle en France. La Loi de 2005 stipule que la scolarisation des élèves en situation de handicap se fait prioritairement en milieu ordinaire et au plus près de leur domicile.

Le droit est là, mais l'effectivité pose encore problème. Les freins principaux sont :Le manque de moyens humains (nombre suffisant d'AESH – accompagnants) et leur formation.Un manque de formation des enseignants ordinaires qui estiment ne pas être suffisamment outillés.Les contraintes logistiques qui peuvent faire primer la gestion sur l'intérêt supérieur de l'enfant (par exemple, des retards dans l'attribution d'un PPS ou d'une aide humaine).Conclusion Maternelle : Oui, la volonté est d'inclure dans toutes les écoles maternelles, mais la qualité et la fluidité de cet accueil dépendent fortement des moyens alloués sur le terrain.

Il ne s'agit plus de "représenter" le handicap comme un sujet, mais d'inclure les personnes handicapées comme des acteurs à part entière de la société, à tous les niveaux de la production médiatique. C'est le chemin vers une véritable inclusion culturelle.... Et j'arrete là !!!

Un Droit, Pas Encore une Obligation Systématique : La Loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances (Loi Handicap) a affirmé le droit fondamental des enfants en situation de handicap d'accéder aux établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE) comme les crèches.Un Enjeu de Moyens : Cependant, si les crèches ne peuvent en principe refuser un enfant en raison de son handicap, aucun texte n'oblige actuellement toutes les crèches à être systématiquement équipées et dotées en personnel spécialisé pour accueillir tous les types de handicaps sans restriction. C'est l'adaptation aux besoins spécifiques de chaque enfant (aménagements matériels, formation de l'équipe, coopération avec les services médico-sociaux) qui reste le défi principal. Mon expérience dans une halte d'éveil mixte est donc un modèle vertueux.

Avez-vous déjà ressenti des barrières sociales liées à la perception du handicap ?

Le seul coup de poing que j'ai donné de toute ma vie, c'est à gamin de mon âge -environ 9 ans alors- qui se moquait des gestes et de la démarche bizarre de mon petit frère, arriéré profond, que promenait mon grand père. C'en était trop des jugements imbéciles.

Qu’est-ce qui, selon vous, pourrait changer pour favoriser une inclusion réelle et respectueuse ?

Ne pas cacher des handicaps ou des personnes en situation de handicap, comme si ils dérangeaient, comme si ils étaient coupables, comme si ils faisaient honte à la société. Comme si ils n'étaient que leur handicap.

Concevoir dès le début des projets, des installations et équipements accessibles à tous. Promouvoir les adaptations.

Connaissez-vous des initiatives ou actions qui promeuvent une représentation positive et diversifiée du handicap ?

Je vais répondre à côté de la question pour rendre hommage à mon frère et à mon père.

Suite à un AVC, mon frère, devenu hémiplégique, est devenu référent départemental, représentant le handicap, auprès des collectivités publiques, pour superviser des projets immobiliers, afin qu'ils soient réellement viables pour les handicapés.

Devant l'incurie de l'Etat, mon père s'est investi. Il a présidé l'ADAPEI (Association Départementale des Amies et Parents d'Enfants Inadaptés), A créé un usine d'assemblages pour procurer un travail à des handicapés. A créé un IMP (Institut Médico Professionnel). Ce n'était pas pour mon petit frère, dont l'état ne lui donnait pas accès à ces établissements.

bonjour, l'handicape invisible et aussi mal vue les personnes croient qu'on le fait exprès ou qu'on simule etre mieux reconnue même en md ph serait un plus surtout une aide financière 900 euro pour vivre ces compliquée celà joue sur le moral et on est privée de beaucoup de chose amitiés

un service national pour être "aidant" pendant plusieurs mois, permettrait de faire prendre conscience de la difficulté d'accessibilité, transport, administrations.... quelques années plus tard peut être des jeunes ayant fait ce service accèderont à des postes de responsabilité et auront connu le rôle d'aidant et compris la difficulté de l'accessibilité trottoir petit etc...

Soyez patient. Je souffre d'une maladie appelée "décomposition rapide". hi hi hi ! 😵