- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forum Endométriose
- La prise en charge, les interventions chirurgicales et les traitements de l'endométriose
- Endométriose : l'Androcur augmente les risques de tumeur
Patients Endométriose
Endométriose : l'Androcur augmente les risques de tumeur
- 14 vues
- 0 soutien
- 1 commentaire
Tous les commentaires
Louise
Bon conseiller
Cinq femmes traitées par le médicament Androcur et opérées d'une tumeur, avec pour certaines des séquelles importantes, ont décidé d'aller en justice pour obtenir des indemnisations a annoncé leur avocat, vendredi 14 septembre. Toutes ont été opérées d'un méningiome.
La veille, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a invité les patients qui prennent de l'Androcur "à se rapprocher de leur généraliste" en raison des risques liés à ce médicament, "tout en soulignant qu'il n'y a pas d'urgence". "Ce n'est pas un cancer. Ce n'est pas un scandale sanitaire", a déclaré la ministre au quotidien CNEWS.
Sur son site, l'ANSM indique que "pour toute question, les patients sont invités à se rapprocher de leur médecin ou de leur pharmacien. Ils ne doivent en aucun cas arrêter leur traitement sans l'avis d'un médecin".
Le numéro 0 805 04 01 10 est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 19h.
Voir la signature
Louise de l'équipe Carenity
Candice.S
Animatrice de communautéBon conseiller
Bonjour,
Cette discussion au sein du groupe Vivre avec une endométriose a été déplacée car nous pensons qu'elle suscitera davantage de réponses au sein de ce groupe : La prise en charge et les traitements de l'endométriose.
Très belle journée,
Candice.S de l'équipe Carenity
Voir la signature
Candice.S
Donnez votre avis
Enquête
Les membres participent aussi...
Mimi181818
Bonjour,
Je viens apporter mon témoignage concernant sawis ge. Je souffre d’endométriose profonde qui se manifestait pas des grosses douleurs pendant les règles.
J’ai débuté sawis le 13 octobre, au bout du troisième jour j’ai eu des règles qui ont duré 4 jours assez douloureuses. Durant les 10 premiers jours de traitement j’ai eu beaucoup d’effets secondaires: maux de tête, douleurs pelviennes, douleurs au bas du dos, nausée, constipation, fatigue, humeur à fleur de peau, et surtout douleurs abdominales. Mais cela fait 7 jours maintenant que je n’ai plus aucun effet secondaire et tout se passe très bien. Je donnerai des nouvelles si il y a des changements, c’est vrai que les premiers jours ont été difficiles, mais j’espère que les effets secondaires ne vont pas revenir et que mon corps s’habitue au traitement. En tout cas je suis optimiste, j’ai envie et besoin que ce traitement marche !
Voir le meilleur commentaire
La prise en charge, les interventions chirurgicales et les traitements de l'endométriose
Coelioscopie de mon endométriose, comment cela se passe-t-il ?
Le diagnostic de l'endométriose
Endométriose : délai de diagnostic et incompréhension des médecins et des proches !
Mimi181818
Bonjour,
Je viens apporter mon témoignage concernant sawis ge. Je souffre d’endométriose profonde qui se manifestait pas des grosses douleurs pendant les règles.
J’ai débuté sawis le 13 octobre, au bout du troisième jour j’ai eu des règles qui ont duré 4 jours assez douloureuses. Durant les 10 premiers jours de traitement j’ai eu beaucoup d’effets secondaires: maux de tête, douleurs pelviennes, douleurs au bas du dos, nausée, constipation, fatigue, humeur à fleur de peau, et surtout douleurs abdominales. Mais cela fait 7 jours maintenant que je n’ai plus aucun effet secondaire et tout se passe très bien. Je donnerai des nouvelles si il y a des changements, c’est vrai que les premiers jours ont été difficiles, mais j’espère que les effets secondaires ne vont pas revenir et que mon corps s’habitue au traitement. En tout cas je suis optimiste, j’ai envie et besoin que ce traitement marche !
Voir le meilleur commentaire
Articles à découvrir...
10/04/2024 | Témoignage
Endométriose et fibromyalgie : “Ma vie s’est un peu arrêtée, mise en stand-by.”
01/04/2024 | Actualités
28/03/2024 | Conseils
Endométriose : quels spécialistes de santé consulter pour une prise en charge complète ?
26/11/2023 | Conseils
Le parcours PMA et le SOPK/Adénomyose/Endométriose, tout savoir !
13/03/2018 | Conseils
17/11/2021 | Témoignage
Endométriose, migraines et syndrome de l’intestin irritable : un calvaire au quotidien !
14/03/2018 | Témoignage
30/01/2019 | Actualités
Fiches médicaments - avis...
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Louise
Bon conseiller
Un médicament utilisé pour combattre les hirsutismes féminins majeurs d'origine non tumorale ou l'endométriose est remis en question : il peut multiplier jusqu'à 20 fois la probabilité de certaines tumeurs chez les femmes traitées longtemps à hautes doses.
Des chiffres alarmants sur l'Androcur
L'étude de l'ANSM et l'Assurance maladie, rendue publique fin août, met en garde contre les effets secondaires de l'Androcur, un médicament prescrit pour combattre une pilosité excessive ou dans le cadre du traitement contre l'endométriose hors de son autorisation de mise sur le marché (AMM). L'acétate de cyprotérone, nom générique de l'Androcur, bloque l'activité des hormones mâles.
Les résultats sont alarmants : le risque de méningiome, une tumeur au cerveau le plus souvent bénigne, est "multiplié par 7 pour les femmes traitées par de fortes doses sur une longue période (plus de 6 mois) et par 20 après 5 années de traitement". Ce risque figure depuis 2011 sur la notice de ce traitement hormonal, grâce, déjà, à une alerte française, mais l'étude est la première à chiffrer ce risque.
>> Donnez votre avis sur l'Androcur sur notre plateforme médicament <<
"On s'attendait à trouver un risque" mais son importance chez des femmes traitées à haute dose et sur de longues durées "nous a surpris", explique à l'AFP l'endocrinologue Jean-Michel Race, de l'ANSM. "Cela constitue un fait nouveau qu'il faut prendre en compte dans l'évaluation du rapport bénéfice/risque de ce produit", poursuit-il.
De nouvelles modalités d'utilisation à prévoir
Les autorités sanitaires françaises vont demander à l'Europe de redéfinir les modalités d'utilisation de l'Androcur et de ses génériques, a annoncé jeudi l'Agence du médicament ANSM. Malgré ces chiffres, les autorités sanitaires ne jugent pas nécessaire de retirer ce médicament du marché car il possède des bénéfices dans les indications qui sont les siennes.
Le but est ainsi de "repréciser ces indications" pour éviter les utilisations impropres. L'objectif est de confirmer qu'il ne faut pas l'utiliser dans les pathologies plus légères que celles pour lesquelles il est indiqué et définir des durées et doses maximales. Le médicament, en effet, est parfois prescrit pour des signes d'androgénie petits ou moyens : une pilosité un peu plus importante, une tendance à l'alopécie (perte de cheveux), des peaux grasses et acnéiques...
Après une première réunion d'un comité d'experts indépendants le 13 juin, une seconde aura lieu le 1er octobre. Ces données seront transmises au niveau européen "avant la fin de l'année" pour une procédure dont l'issue est espérée en 2019.
Qui est concerné par l'Androcur ?
Selon le docteur Race, "89.000 femmes ont fait l'objet d'au moins une prescription en 2017" en France. En Europe, il est disponible dans cinq pays: le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne et la France, qui représente à elle seule 60 % du marché.
Chez l'homme, ce médicament est préconisé dans certaines formes de cancer de la prostate. Il est également donné à des personnes transgenres afin de diminuer les hormones mâles. Enfin, dans son dosage à 100 mg, ce médicament est utilisé dans la prise en charge des agresseurs sexuels afin d'éviter des récidives ("castration chimique").
AFP