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Orbitopathie thyroïdienne : comment aider un proche à mieux vivre la maladie ?

Publié le 19 juin 2025 • Par Candice Salomé

L’orbitopathie thyroïdienne, également connue sous le nom de maladie oculaire de Graves ou orbitopathie dysthyroïdienne, est une affection auto-immune qui affecte les tissus autour des yeux, souvent en lien avec la maladie de Basedow. Les symptômes visibles, tels que l'exophtalmie, la rétraction palpébrale et la vision double, peuvent profondément impacter la qualité de vie des patients. Dans ce contexte, le rôle des proches est essentiel pour offrir un soutien adapté.  

Comment accompagner au mieux un proche atteint de cette maladie ? Quels sont les gestes et les attitudes qui peuvent faire la différence ? 

On vous dit tout dans notre article ! 

Orbitopathie thyroïdienne : comment aider un proche à mieux vivre la maladie ?

Orbitopathie thyroïdienne : une maladie visible et invisible  

Des symptômes parfois déroutants pour l’entourage  

L’orbitopathie thyroïdienne se manifeste par une inflammation des tissus orbitaires, entraînant des symptômes tels que l'exophtalmie (yeux saillants), la rétraction des paupières, la sécheresse oculaire, la vision double et des douleurs oculaires. Ces signes peuvent être déconcertants pour l'entourage, d'autant plus qu'ils évoluent souvent de manière imprévisible. La fatigue, l'irritabilité et les fluctuations de l'humeur liées aux déséquilibres hormonaux peuvent également perturber la dynamique familiale.   

Une pathologie qui affecte la qualité de vie et la relation aux autres  

Au-delà des symptômes physiques, l’orbitopathie thyroïdienne peut altérer l'image de soi du patient. Les modifications du regard peuvent entraîner une perte de confiance en soi, un isolement social et des difficultés dans les interactions quotidiennes. Les proches peuvent se sentir impuissants face à ces changements, ne sachant pas toujours comment réagir ou apporter leur soutien. 

Le rôle des proches dans l’accompagnement au quotidien  

Écouter sans juger, comprendre sans minimiser 

L'écoute active est primordiale. Il est essentiel de permettre au patient d'exprimer ses ressentis sans crainte d'être jugé ou minimisé. Éviter les phrases telles que « Ce n'est pas si grave » ou « Tu exagères » peut aider à maintenir une communication ouverte et bienveillante.  

Aider concrètement sans infantiliser 

Proposer une aide pratique, comme accompagner le patient à ses rendez-vous médicaux, l'aider dans ses démarches administratives ou adapter l'environnement domestique (éclairage adapté, humidificateur d'air), peut être bénéfique. Cependant, il est important de respecter l'autonomie du patient et d'éviter de prendre des décisions à sa place sans son consentement.  

Encourager les démarches de soin et de soutien psychologique 

Soutenir le patient dans ses démarches de soins, qu'il s'agisse de consultations médicales, de thérapies ou de groupes de soutien, peut renforcer son sentiment de ne pas être seul face à la maladie. Encourager, sans forcer, la recherche d'un accompagnement psychologique peut également être bénéfique pour gérer les aspects émotionnels de la maladie. 

Prendre soin de soi pour mieux soutenir l’autre  

Reconnaître son propre rôle d’aidant 

Être proche d'une personne atteinte d'orbitopathie thyroïdienne peut être éprouvant. Reconnaître son rôle d'aidant et les émotions qui y sont associées (fatigue, frustration, culpabilité) est une première étape vers un accompagnement sain.   

Préserver son équilibre personnel 

Il est crucial de veiller à son propre bien-être pour pouvoir soutenir efficacement l'autre. Prendre du temps pour soi, maintenir des activités personnelles et, si nécessaire, chercher un soutien extérieur (groupes de parole, professionnels de santé) sont des démarches importantes pour préserver son équilibre.  

Mieux communiquer pour renforcer la relation  

Choisir les bons mots et éviter certaines maladresses 

La communication est un pilier de l'accompagnement. Utiliser des phrases empathiques comme « Je suis là pour toi » ou « Je comprends que ce soit difficile » peut renforcer le lien de confiance. À l'inverse, éviter les commentaires sur l'apparence physique ou les conseils non sollicités peut prévenir des malentendus ou des blessures involontaires.  

Valoriser les efforts du patient et cultiver l’empathie 

Reconnaître les efforts du patient, même les plus petits, peut avoir un impact positif sur son moral. Exprimer de l'empathie, se mettre à sa place et montrer de la compréhension face à ses difficultés quotidiennes renforcent le sentiment de soutien et d'amour inconditionnel. 

Conclusion 

Accompagner un proche atteint d’orbitopathie thyroïdienne est un chemin qui demande patience, compréhension et bienveillance. En adoptant une posture d'écoute, en offrant un soutien adapté et en prenant soin de soi, les proches peuvent jouer un rôle déterminant dans le parcours de soin et de vie du patient. C'est ensemble, dans une relation de confiance et de respect mutuel, que les défis de la maladie peuvent être surmontés. 

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