Epilepsie : Prévention et conseils pratiques

Il n’y a pas de prévention de l’épilepsie à proprement parler. Le patient doit éviter de se mettre dans des situations qui favorisent la survenue d’une crise : surmenage, stress, manque de sommeil, excès d’alcool et tous les facteurs qui abaissent le seuil épileptogène.
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La crise est par définition brutale et rarement anticipée. La priorité consiste donc à empêcher le malade de se blesser au cours de la crise. Le rôle de l’entourage est alors essentiel.



Pour éviter que le patient se blesse au cours d’une crise, que faire en cas de crise avec convulsion ?
- Garder son calme, ne pas paniquer, la crise est d’une durée limitée ;
- Allonger délicatement la personne et, dès que possible, la mettre sur le côté ;
- Protéger la tête du sujet contre les blessures éventuelles ;
- Ne pas déplacer la personne sauf pour la protéger d’éventuelles blessures ;
- S’assurer que la personne respire sans difficulté, particulièrement si son visage pâlit ;
- Rester avec la personne jusqu’à ce qu’elle ait récupéré, la réconforter et repérer ses éventuelles blessures ;
- Ne pas empêcher les mouvements et ne rien mettre dans la bouche ;
- Appeler l’ambulance ou des secours en cas de crises répétées ou si la personne a des difficultés respiratoires ou des blessures ;
- Rester auprès du malade une fois la crise terminée car certaines personnes restent confuses et désorientées plusieurs minutes après la fin apparente de la crise.

Pour les autres types de crise, notamment lorsque la personne tombe et se relève avec ou sans désorientation, l’entourage doit la rassurer, vérifier qu’elle ne s’est pas blessée et rester auprès d’elle jusqu’à sa récupération complète. Si la personne paraît soudain confuse, se met à déambuler sans but et a un comportement étrange (elle ramasse des objets, enlève ses vêtements…), il n’est pas nécessaire d’intervenir sauf en cas de danger.

Une meilleure éducation de l’entourage du patient épileptique

L’impact de la maladie est plus souvent culturel que réel. Un épileptique bien soigné mène une vie normale. Evidemment, certaines professions ou activités physiques à risque ne sont pas recommandées.

La conduite automobile est une question courante. Il existe des commissions du permis de conduire constituées de neurologues qui peuvent octroyer le droit de conduire aux sujets bien équilibrés et bien traités n’ayant fait de crise depuis longtemps.

Enfin, le rôle de l’entourage est clé. Il doit savoir que l’épilepsie n’est pas une tare mais une maladie qui se soigne. L’entourage doit apprendre à connaître la maladie, doit savoir reconnaître la crise lorsqu’elle survient et doit acquérir les bons réflexes en cas de crise.

Article rédigé sous la supervision du Dr. Henri RUBINSTEIN, spécialiste des explorations neurologiques à Paris.

Sources : Fondation Française pour la Recherche sur l'Epilepsie

Dernière mise à jour : 16/10/2017

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Qui a revu : Henri Rubinstein, Neurologue

Le docteur Rubinstein est spécialisé dans l’exploration fonctionnelle du système nerveux, et a notamment travaillé plusieurs années sur l’intégration du rire à des fins thérapeutiques. Il est l’auteur de >> En savoir plus

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