Nouveaux traitements de l’ostéoporose

Les traitements proposés jusqu’à présent pour lutter contre l'ostéoporose sont efficaces mais parfois insuffisants. De nouvelles avancées scientifiques et la mise sur le marché de nouveaux traitements visent à réduire au maximum les éventuelles fractures, et à améliorer le quotidien des patientes.
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Jusqu’en 2013, pour lutter contre l’ostéoporose, on utilisait essentiellement des médicaments de la classe des bisphophonates. Ces molécules luttent contre les ostéoclastes, les cellules responsables de la destruction osseuse, et donc de l’ostéoporose.
Les deux principaux bisphosphonates prescrits sont :

- L’alendronate
- Le risédronate
Les bisphosphonates sont principalement utilisés pour réduire le risque de fracture chez les femmes ménopausées.

En seconde intention ou dans des cas précis, il est possible de prescrire d’autres traitements :

- Du raloxifène pour les femmes de moins de 70 ans qui présentent des risques de cancer du sein
- De la tériparatide pour les formes sévères d’ostéoporose avec antécédents de fractures
- Du ranélate de strontium, indiqué pour l’ostéoporose des hommes ou celle des personnes âgées.

Les anti-corps antimonoclonaux, une avancée dans les traitements de l’ostéoporose

Comme les traitements actuels ne permettent pas de réduire de manière optimale les fractures secondaires à l’ostéoporose, la recherche scientifique avance et propose actuellement des alternatives prometteuses.

Le dénomusab est ainsi la première molécule dont l’action remodèle les os. Il s’agit d’un anticorps monoclonal humain qui bloque la stimulation des ostéoclastes, les cellules à l’origine de la perte de masse osseuse.

Ce traitement est en fait une biothérapie, indiquée dans certains cas d’ostéoporose. Ainsi, la prise de ce traitement est indiquée chez les femmes ménopausées présentant des risques importants de fracture. Par ailleurs, cette molécule peut être prescrite aux hommes touchés par un cancer de la prostate avec traitement hormono-ablatif, s’ils présentent de forts risques de fractures. Il s’agit d’un traitement par injection sous-cutanée.

Les effets secondaires observés pour le moment ne permettent pas de conclure à une nocivité du produit. C’est au médecin traitant ou spécialiste de définir si la prise de ces anticorps antimonoclonaux est appropriée à l’ostéoporose du patient.

Sources : INSERM : Osteoporose

Dernière mise à jour : 24/10/2017

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