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Patients Douleurs chroniques
Besoin d'échanger sur mes multiples pathologies
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Utilisateur désinscrit
@Climidh bonjour
Je ne peux pas vous donner de solutions à vos douleurs mais administrativement .
Si vous êtes reconnue inapte au travail et que vous avez déjà travaillé pourquoi ne pas avoir demandé la pension invalidité de la sécu ?
Oui vous n'aurez pas la AAH car ils tiennent compte de tous les revenus du foyer en espérant que cela change bientôt puisque c'est en discussion.
Mais si vous avez suffisamment travaillé vous avez droit à la pension invalidité .
Bon courage
Climidh
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Climidh
Dernière activité le 28/03/2024 à 12:53
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Bonjour @maya78 et merci de votre réponse.
J'étais jeune et avec beaucoup de problèmes quand on m'a mis inapte. De vive voix, je n'avais pas compris au départ, pour vous dire je ne me rappelle même plus exactement comment tout s'est déroulé.. C'est en recevant le courrier que j'ai compris car c'était écrit et ça m'a tellement fait un choc que je n'ai pas pensé à tout ça et personne ne m'a parlé de pension. On m'a juste parlé du RSA que j'ai eu le droit avec les APL pour mon logement. Quand j'ai déménagé dans un autre département, j'ai eu un rdv et on m'a dit inapte pour 6 mois qui a été reconduit pour 2 ans. C'est dans ce département, qu'on m'a spécifié que j'étais inapte pour travailler pour un employeur mais comme j'avais des projets, de faire mon entreprise, on m'a dit que c'était à mes risques et périls étant donné ma santé. Bon, tout s'est tellement enchainé qu'effectivement je n'ai pas pu, malgré toute ma bonne volonté. Ensuite, je n'ai plus eu de nouvelles alors que je devais en recevoir après les 2 ans, savoir ce qu'il se passait. J'ai pas cherché plus loin car j'étais tellement mal en point que dans tous les cas, je ne me voyais pas retourner travailler à ce moment là.
Aujourd'hui, je sais que c'est compliqué, entre les douleurs, la fatigue constante et avec ma phobie sociale mais vu que j'ai la reconnaissance handicapé, je pourrai peut-être trouver un emploi qui me convient. Mais, j'ai aussi très peur, ça fait tellement longtemps.. peur aussi de ne pas tenir la journée à cause des douleurs.. Tout cela joue sur mon anxiété et m'angoisse.
Je ne sais pas combien de temps il faut avoir travaillé pour toucher la pension invalidité mais j'ai travaillé de 2005 à 2012 avec des coupures pour des formations, dont une jusqu'à début 2013, prises en charge par l'état.
En tout cas, merci de votre réponse. Je vais me renseigner pour la pension. J'ai l'impression que tout a été fait n'importe comment surtout que je n'y connaissais rien.
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You'll Never Walk Alone
Utilisateur désinscrit
@Climidh
Oh la la quel dommage ! Vous aviez travaillé assez pour y avoir droit . Maintenant je ne crois pas que la sécu revienne en arrière .
La mise en inaptitude c'est la médecine du travail
Le reconnaissance du handicap c'est la MDPH
La reconnaissance de l'invalidité c'est la sécu .
Renseignez vous auprès de la sécu .pour avoir droit à la pension invalidité il faut être reconnu par le médecin de la sécu .
Si vous avez été à votre compte vous avez cotisé la aussi?
Qui ne demande rien n'a rien . Je crains qu'il ne soit trop tard mais sais t'on jamais .
Climidh
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Climidh
Dernière activité le 28/03/2024 à 12:53
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Re bonjour @maya78
Visiblement oui, c'est trop tard pour la pension. Dommage. J'espère ne pas en avoir besoin dans le futur, mais au moins, maintenant je sais.
Merci encore pour toutes ces infos.
Bonne journée à vous !
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You'll Never Walk Alone
Aurélien.D
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Aurélien.D
Dernière activité le 17/08/2024 à 10:03
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Bonjour @Climidh,
Je vous remercie pour l'ouverture de ce sujet.
J'invite ici quelques membres à y participer : @Jeffy/422 @Baradine @Célia13 @Petronille06 @DorianeRieu @Catmarie12 @Chacha18 @Cher2021 @elpizo @George
Belle journée,
Aurélien de l'équipe Carenity
Milie27500
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Milie27500
Dernière activité le 23/01/2022 à 17:08
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@maya78
bonjour
pour être reconnu invalide par la sécurité sociale, je pense qu’il faut un niveau d’handicap ou un niveau de PR.
merci
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Milie
Utilisateur désinscrit
@Milie27500 bonjour
j'ai été reconnu en invalidité par la sécu . pour cela il faut bien sur avoir un handicap ou une maladie mais aussi avoir déjà travaillé un minimum .
sinon c'est la mdph qui donne une allocation à condition d'avoir un handicap ou une maladie reconnue à 50% minimum et ne pas avoir d'autres revenus . même celui du conjoint compte .
la mdph a quand même reconnu mon handicap et j'ai eu les cartes priorités et parking
Utilisateur désinscrit
on peut avoir une pension invalidité 1 tout en travaillant un petit peu . ou bien on ne peut plus travailler et là c'est l'invalidité 2
Milie27500
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Milie27500
Dernière activité le 23/01/2022 à 17:08
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@maya78 ok merci beaucoup de ta réponse
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Milie
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Climidh
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Climidh
Dernière activité le 28/03/2024 à 12:53
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Bonjour,
Je vous écris aujourd'hui car j'en ai marre de ma santé qui fait que s'aggraver malgré que je vois mes docteurs plusieurs fois par mois.
Je ne sais pas vraiment si je suis au bon endroit, enfin dans le bon groupe. J'ai mis traitements de la douleur mais ce n'est pas que ça. Peut-être un modérateur saura mieux ou mettre ma demande que moi.
Depuis toute petite, déjà née grande prématurée, j'enchaine les soucis de santé. Ça a commencé avec des troubles respiratoires, avec une chirurgie des amygdales et végétations très tôt, limite encore bébé, car je n'arrivais plus à respirer correctement, puis beaucoup de soucis intestinaux qui sont toujours présents. Des fractures, entorses à répétition, j'avais tout le temps un plâtre, que ce soit jambes, bras...
A partir de l'adolescence, mon humeur a beaucoup changé, passant d'une petite fille pleine de joie malgré ma santé à pas le moral, râleuse, mal dans sa peau. Certes, il y avait les hormones de la puberté mais pas que car ça ne s'est jamais estompé à part que je râle beaucoup moins !
A l'age de 14 ans, j'ai, sur les deux pieds, des hallux valgus, assez prononcés. J'ai eu des semelles mais ça ne m'a pas aidé et ma démarche s'est déformée et rien n'a été fait de plus. Mon dos a commencé à me faire mal et surtout ma nuque avec des maux de tête type migraine. A part continuer le kiné que je voyais déjà pour mes entorses et fractures à répétition, rien d'autre. Puis, un ulcère d'estomac s'est déclaré. Je ne répondais pas aux antibiotiques, certainement car j'en avais trop eu dans mon enfance donc j'ai été traité à l'ézoméprazole uniquement. A chaque fois on augmentait la dose car ça ne s'améliorait pas.
Avec l'âge adulte et beaucoup de soucis dans ma vie, mon humeur a chuté davantage. Mais, j'étais beaucoup dans le déni à cette époque, je voulais juste me sortir de mes problèmes, je travaillais dur malgré mes douleurs et humeurs. J'ai fini par faire une tentative de suicide, une overdose de médicaments plus précisément, on m'a mis en psychiatrie. Je n'en voulais pas, toujours dans le déni, je refusais même totalement que j'avais voulu me suicider alors qu'au fond de moi je savais bien que c'était le cas. Ma santé dégringolait autant physique que morale, jusqu'en 2012 où on m'a jugé inapte à travailler. J'avais 40 médicaments à prendre chaque jour, anti douleurs, ézoméprazole, anti dépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques et j'en passe. J'ai craqué, j'ai tout arrêté. Je me sentais juste de plus en plus mal.
C'est qu'en 2015, après que j'ai eu une grosseur dans le cou, on me dit que je fais de l'hypothyroïdie avec goitre multinodulaire. On m'annonce que ça doit certainement faire une vingtaine d'année que j'en souffre, silencieusement, et que là c'était une grosse inflammation car besoin d'un traitement. J'ai été sous lévothyrox, puis j'ai eu la nouvelle formule qui m'a causé une tachycardie, qui jusqu'à ce jour me fait prendre du propranolol. Ensuite de la levothyroxine pour finir sur du thyrofix. Et depuis 2015, je ne suis toujours pas stabilisée. Certes, ma TSH est dans la normale parfois (yoyo), mais moi, je ne me sens toujours pas bien. J'ai toujours les symptômes et surtout une prise de poids (en 6 ans + de 35 kilos) qui joue beaucoup sur mes douleurs articulaires. Car, c'est en 2019, que je décide d'aller voir un rhumatologue qui fini par me diagnostiquer de l'arthrose diffuse (tout le corps), avec des hernies discales et quelques autres complications, une fibromyalgie et là on voit que j'ai un pic monoclonal à IgG. Je finis par aller en hématologie pour suspicion d'un myélome multiple. Par chance, le pic monoclonal est légèrement retombé, mais il y a toujours des anomalies sanguines donc je suis sous surveillance.
Aujourd'hui, je vois un cardiologue pour ma tachycardie, un endocrinologue pour mon hypothyroïdie, un rhumatologue pour arthrose, fibromyalgie, toujours des entorses à répétition (je précise parfois je suis juste assise, sans bouger, et hop entorse) et plusieurs névralgies quotidiennes (Arnold, cervico brachiale, sciatique...). Un hématologue pour une gammapathie monoclonale et un psychiatre pour phobie sociale sévère, divers troubles de l'anxiété, dépression et il veut encore faire des tests mais je ne sais pas sur quoi actuellement, j'en saurai plus au prochain rdv.
Pour mes traitements, je suis sous propranolol, thyrofix, calcium et vitamine D, ixprim, même si ce n'est pas assez fort mais mon rhumatologue refuse de me donner plus fort, car à 34 ans il pense que je n'aurait plus de solutions anti douleurs en vieillissant et que mes reins et foie (ah oui car on m'a aussi diagnostiqué un foie gras récemment) ne tiendront pas actuellement avec autre chose. Il m'avait prescrit du lyrica, que j'ai refusé ainsi que le laroxyl. J'ai parfois des anti inflammatoires, mais qu'on m'a déconseillé d'en prendre au final, car je fais des kystes à répétition à divers endroits du corps et les médecins pensent que le diclofénac en est la cause et que c'est mauvais pour mon foie/reins car ça m'a déjà fais une insuffisance rénale aiguë. Je viens de commencer à voir un posturologue et je dois voir un ostéopathe. Je fais déjà des séances de kiné. Je souffre aussi de l'intestin irritable mais j'applique le régime pauvres en fodmap et utilise des enzymes lorsque je mange ce à quoi je suis intolérante, un RGO et possiblement toujours mon ulcère (je ne veux plus faire de fibroscopie) mais ça à la limite, j'arrive à le maitriser et sans ézoméprazole qui m'a fait plus de mal que de bien !
Je suis épuisée. Je ne sais même plus à quelle maladie sont dû mes symptômes et surtout quoi faire. Je suis pour la majeure partie du temps chez moi. Parfois, je sors avec mon mari faire des courses ou une petite balade si bien sûr je ne fais pas une crise d'angoisse à cause de ma phobie sociale. Moi qui était tant indépendante, je finis par être totalement dépendante. Parfois besoin d'aide pour m'habiller, me laver car trop de douleurs et difficulté à bouger, besoin d'aide pour marcher, j'ai une canne mais aussi le bras de mon mari. Besoin d'aide pour cuisiner alors que c'était une de mes passions que je n'arrive plus à exercer correctement etc... mais aussi dépendante financièrement car même si je reconnue par la MDPH, je n'ai pas l'AAH et je ne peux plus travailler... C'est très pesant.
Alors, je voulais savoir si il y avait d'autres personnes dans mon cas. Et comment faites vous ? Quels sont vos traitements, vos droits ?
En tout cas, merci à tous ceux qui auront pris le temps d'avoir lu mon long post.
Bonne journée,
Climidh